L’esprit est une dimension de la lumière
L’esprit est une dimension intelligente de la lumière, un aspect de la réalité évoluant dans les mondes de la forme mentale. Il constitue le plus haut niveau d’intelligence créative qui soit, et sa nature n’est pas souillée par les plans inférieurs de l’expérience évolutive. L’esprit n’existe pas en tant que mémoire, mais il représente l’expérience universelle de la lumière sur les plans élevés du monde mental de la forme.
L’évolution de l’homme dépend de son lien avec le mental de la forme, ou monde de l’esprit. L’esprit se revêt de la forme pour se présenter à l’homme, et la forme qu’il crée pour se manifester et communiquer avec lui dépend toujours du niveau de conscience de l’être lui- même. Lorsque l’esprit utilise la forme, il la rend sensible aux sens inférieurs dans la mesure où il ne trouble pas le mental et l’émotif humains, qui ne sont pas encore ajustés à sa lumière et au rayonnement de la clarté absolue. L’homme ne reconnaîtra parfaitement l’esprit que lorsqu’il sera tout à fait fusionné avec lui, afin que le mortel ne souffre pas d’une trop grande dissociation de ses corps subtils, ce qui risquerait de faire de lui un être végétatif ou spirituellement condamné à la perte de toute identité.
L’esprit est une dimension de la lumière en évolution dans le monde mental. L’âme de l’homme peut se manifester à lui, car le plan astral de la mort fait partie des dimensions inférieures de l’ordre universel ; mais l’esprit ne se manifeste que rarement à l’homme, car ce dernier ne peut le recevoir que sur le plan mental supérieur.
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Puisque l’homme fait encore partie de l’involution, l’esprit ne peut mettre fin aux lois involutives tant que l’homme n’aura pas fusionné avec lui. Alors seulement le principe de la fusion s’étendra sur la terre. Le développement d’une conscience supérieure et mentale permettra à l’humain de supporter la vision de son esprit, son double, son identité réelle, cosmique et universelle. La fusion mettra fin à l’involution et l’homme connaîtra une nouvelle époque au cours de laquelle les forces de la lumière s’uniront à lui pour renverser la mort. Il faut voir l’esprit comme une dimension de l’homme sur un plan de la réalité à laquelle il n’a accès qu’au moment où il entre en relation universelle avec elle sur le plan mental de sa conscience en évolution. Avec l’évolution du mental humain, la science de l’esprit s’ajustera à la conscience nouvelle de l’homme, qui harmonisera sur les plans matériel et psychique la vision de la réalité, selon le mode d’énergie psychique en voie d’évolution. L’évolution de la terre et celle de l’homme se font dans un même temps et dans un même rapport, tant sur le plan matériel que sur les plans subtils de la matière animés par l’esprit, cette forme humaine lumière que l’on retrouve dans les archives du plan mental lorsque l’être entre en relation étroite avec l’essence de son être universel. L’homme nouveau découvrira que la limitation que connaît l’humain face à la compréhension du réel est proportionnelle à la condition psychique de son de son temps planétaire, mais il verra aussi que cette condition change dès que le temps planétaire de l’homme change, c’est-à-dire dès qu’il commence à vivre le temps de l’esprit. Ce constat universel ne peut être atteint par l’homme que dans la phase terminale de son apprentissage sur le plan matériel.
Le temps psychologique est à la mort ce que l’espace est à la matière. Mais l’homme involutif ne peut vivre du temps de l’esprit, car il ne fait pas partie de son univers puisque l’énergie astrale involutive est trop présente en lui. Lorsque nous parlons du temps de l’esprit, nous ne parlons pas du temps de l’homme ou de la mort ; nous parlons plutôt de la vitesse de déplacement, dans les éthers universels, d’une énergie responsable de la création des probabilités servant à l’expérience de l’homme.
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Ce processus est nécessaire tant que ce dernier ne sera pas libéré de la mort ou de son influence sur le plan matériel, coincé qu’il est par l’émotivité caractéristique de la race à laquelle il appartient. Comme l’esprit est une dimension du mental supérieur, l’homme futur ne le considérera plus comme une partie extérieure à lui-même, mais bien comme une dimension nouvelle de sa conscience universelle. C’est alors que l’homme découvrira son identité et pourra enfin prendre le contrôle sur sa destinée.
L’homme involutif croit que l’esprit est une partie extérieure à lui-même, car il est encore incapable de vivre le poids psychologique de son absolu, à cause de son incapacité à supporter le vide mental de sa conscience. L’homme de la terre est ainsi obligé de faire appel à des forces astro-spirituelles, alors que lui-même représente des forces encore plus grandes, celles de la lumière du mental supérieur. Ce n’est pas un accident de l’involution qui rend l’homme capable de penser subjectivement pour réaliser son êtreté ; sa conscience aura dépassé les limites psychologiques de sa conscience primaire et planétaire pour vivre de la lumière de sa propre réalité multidimensionnelle. L’homme cessera alors d’être un homme dans le sens historique et inventif du terme, pour passer à un nouveau stade d’évolution, où la qualité de sa conscience fera de lui un être total et différent sur le globe. Ce sera l’origine de la sixième race-racine.
L’homme nouveau comprendra l’esprit et sa réalité lorsqu’il démystifiera la nature de son mental involutif. Cet aspect constitue le plus grand obstacle à la compréhension de l’énergie de l’intelligence. La conscience psychologique involutive est une caractéristique de la race humaine, et elle prendra fin chez l’homme nouveau lorsque la science du mental lui sera donnée au cours de la prochaine évolution. La pensée doit être comprise à partir d’un plan supérieur du mental, sinon l’homme est forcé de l’utiliser rationnellement pour boucler le cercle de sa propre limitation face à l’infinité du mental créatif libre du connu. Tant que l’homme ne dépassera pas ce mental psychologique, il demeurera prisonnier de sa pensée subjective et rationnelle et ne pourra déchirer le voile de la pensée pure, cachée derrière sa conscience planétaire et astralisée.
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L’esprit est une dimension intégrale de la réalité humaine ; il n’en représente souvent qu’un aspect partiel, dans la mesure où le mental est incorporé à une dynamique réflective incapable de supporter le vide dépersonnalisé qu’offre le mental supérieur évolutif. La nouvelle évolution connaîtra des échecs dans ses débuts, car le mental de l’homme ne peut être élevé au-delà d’une certaine vibration que si l’être lui-même est suffisamment évolué psychiquement pour résonner à une dynamique nouvelle du mental. Celle-ci met en cause la totalité de sa personnalité réelle et intégrale pour lui faire prendre conscience de sa personne réelle et intégrale, capable de supporter l’absence d’illusions astrales dans le mental inférieur. Les illusions ont été nécessaires, au cours de l’involution, parce qu’elles répondaient aux besoins subjectifs et primaires de l’homme planétaire.
Le monde de l’esprit est un monde d’intelligence sans mémoire expérientielle involutive, de sorte qu’à partir du temps où l’homme sera en communication mentale avec lui, la nature de son intelligence prendra une nouvelle forme d’expression et la dynamique créative de l’homme passera du stade réflectif au stade créatif. Cette nouvelle phase de l’évolution du mental humain coïncidera avec la descente sur terre d’une conscience mentale supérieure, supramentale et libre de toute forme de mémoire involutive ayant servi à l’évolution progressive de la race. Afin de passer de l’involution à l’évolution, l’homme devra reconnaître les lois paranormales et confronter sa psychologie du réel à leurs expressions, car ces lois ne font pas partie de son entendement collectif mais de sa relation étroite avec un plan de sa conscience qui, au début, sera pour lui une expérience nouvelle et difficile à intégrer à son intelligence planétaire. Test ultime pour l’homme nouveau, car il devra vivre sa vie mentale dans le cadre d’une conscience renouvelée, jamais plus fondée sur la qualité psychologique de l’ego réflectif, rassuré ou insécurisé par les mouvements de sa mémoire.
Les temps sont révolus où l’homme évolué prendra pour acquis la nature de la connaissance, qu’elle soit matérielle, spirituelle ou occulte. Car son mental supérieur, libre de la forme, vibrera sa lumière pour éclairer son propre espace mental, champ de vision nouveau qu’il utilisera pour évoluer sur les plans supérieurs de sa conscience.
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Les connaissances de l’involution ne seront pas annulées par le savoir de l’être nouveau, mais celui-ci ajoutera à ses connaissances d’autres formes de savoir. Rien ne pourra freiner l’évolution de l’homme. On ne pourra que la constater, et l’avenir fera en sorte que la nouvelle branche évolutive transpercera la conscience sociale et collective pour l’évolution de l’humanité au-delà des frontières nationales et culturelles. Les lois de l’esprit sont aussi étrangères à l’homme de l’involution que celles de l’énergie universelle. Voilà pourquoi la prochaine époque sera témoin de phénomènes que seuls pourront expliquer les êtres les plus évolués.
L’involution fut à l’âme ce que l’évolution sera à l’esprit. Autant l’homme involutif fut lié à l’évolution progressive de l’âme et de la mémoire, autant l’homme évolutif sera lié à l’évolution universelle de l’esprit, dans la mesure où il pourra supporter le vide mental relié à la nature de la nouvelle intelligence. La conscience supramentale sera de moins en moins réflective, à mesure que l’homme développera le centre mental de cette énergie par rapport à l’intellect. Il grandira sa vision mentale de la matière, et de la vie qui la sous-tend, de sorte que la science future dépassera de beaucoup ce que les rêveurs scientifiques d’aujourd’hui préconisent pour l’avenir, car les rêves de l’homme d’aujourd’hui ne représentent que l’ébauche temporaire d’une civilisation qui a atteint le stade final de l’analyse des catégories alors qu’elle n’a pas encore compris le mystère de la pensée. C’est à partir de la nouvelle conscience que les catégories seront remplacées par l’actualisation de la volonté et de l’intelligence créative, qui donneront à l’homme le pouvoir sur la forme en laissant la catégorie derrière. Car celle-ci ne pourra plus alors justifier le pouvoir infini du mental, qui aura la faculté de donner à la forme la dynamique nécessaire pour parvenir à des fins évolutives qui dépassent l’aspect rationnel de la vie liée au monde de la mort.
L’involution a permis à l’homme de développer ses principes inférieurs. Pour ce faire, il dut perdre conscience afin d’établir un lien profond avec la matière, un peu comme la plante doit pousser ses racines dans la terre avant de se nourrir du soleil. L’esprit, c’est le soleil de l’homme, d’où il peut tirer ses ressources à l’infini. Mais ce soleil brûle la conscience si elle n’est pas, auparavant, préparée à le recevoir. Voilà pourquoi la descente de la conscience supramentale sur terre sera précédée d’une instruction, qui établira une science de l’esprit afin que l’homme prenne mesure de sa réalité psychologique avant de percer les voiles de son psychisme universel.
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La science de l’esprit ne peut venir que du monde mental supérieur. L’évolution de la conscience humaine permettra à l’homme de communiquer mentalement avec ce plan d’énergie ; il y puisera la science nécessaire à la conversion de son énergie mentale inférieure en une force mentale capable de régir les différents aspects de la vie involutive et évolutive, de façon à ne plus subir une conscience expérimentale ouverte à cette souffrance qui découle de l’ignorance des lois de la vie. La science de la vie est une science supramentale ; l’intellect, limité par les sens matériels, est impuissant à la conversion de la conscience de l’homme en une science mentale créative, nourrie du lien entre l’infinité et le mortel.
Comme l’homme nouveau explorera la nature du réel sur différents plans de la réalité, sa conception du monde intérieur et extérieur sera partagée parfaitement entre sa conscience universalisée et sa conscience planétaire. La vie future imprimera une nouvelle dimension d’expériences, qui permettra à l’être conscient de s’unir de façon intelligente et intelligible aux forces qui gouvernent l’univers. Le concept de l’esprit sera alors transformé et l’on comprendra ce que veut dire esprit, dans son sens particulier et universel à la fois. La science du mental élèvera le savoir à une échelle inconnue de l’humanité. Ce savoir universel remplacera la mémoire expérientielle de l’homme et ce dernier commencera graduellement à bénéficier de la contrepartie éthérique du cerveau.
Les concepts de l’involution, qui ont servi à l’interprétation naïve et spirituelle de l’invisible, seront éliminés de la conscience nouvelle. Un nouveau vocabulaire, vibratoire et puissant en résonance, apparaîtra sur terre, donnant à l’homme le secret aux sons qui commandent la matière. Le mental humain sera transformé à la profondeur du psyché et l’homme comprendra que l’évolution de son espèce n’a rien de commun avec les lois matérielles de la probabilité.
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La probabilité ne représente que l’impuissance du mental inférieur face à la vaste réalité qui alimente les sens matériels de l’homme involutif. L’esprit veut dire énergie intelligente, apparentée à l’évolution totale et indivisible de l’être humain. Cette compréhension élèvera le niveau de la science sur tous les plans, et l’homme nouveau vivra cet état en fusion avec une force créative que la terre n’a jamais connue, et qui le libérera de sa condition planétaire.
L’esprit est lumière et intelligence à la fois, mais son ordre dépend de son expérience à travers les temps et les époques où il a précédé à la création systémique des différentes formes de vie en évolution dans l’univers. L’involution a servi à l’évolution planétaire de l’homme. Le mental inférieur est caractéristique de l’ignorance involutive, malgré le développement de la science matérielle. Celle-ci sera élevée par l’intelligence intégrale avant que la terre ne puisse redevenir ce qu’elle fut déjà avant le partage de l’humanité. Il est inutile que l’homme cherche à comprendre intellectuellement des choses qui ne se comprennent que sur un plan où l’ego a enfin été libéré du connu. Le connu fait partie de l’involution et du pouvoir de la mémoire sur l’homme, alors que les forces créatives de l’intelligence universelle créent sans fin de nouvelles formes de vie dans le but d’élever la qualité de la conscience dans l’univers en général et en particulier dans cette partie éloignée de la galaxie où vit l’homme.
Le dépassement des formes-pensées appartenant au passé fera de l’homme un être dont le mental sera une source inépuisable de savoir, car la transmutation de la forme mentale sera effectuée instantanément à travers la parole vibrante, dont l’essence sera essentiellement son et lumière sans reflet égoïque. L’homme n’appartiendra plus à l’humanité d’antan. Le vase aura été brisé par la violence de son mental contre le mensonge cosmique qui, de tout temps, fut utilisé contre lui pour le préparer à la fusion éventuelle de ces principes en évolution.
Tant que l’homme n’aura pas démystifié le sacré et le formel, il ne pourra comprendre la relation étroite entre la lumière et la matière et demeurera assujetti aux lois de la mort. Son mental sera sans puissance créative et seul le rêve incompris, profondément occulte, lui permettra de vivre un contact furtif avec l’invisible.
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Le sacré demeure aujourd’hui la plus grande des forces occultes à être démystifiée par l’homme nouveau. Tant qu’il fera partie de la conscience, il sera impossible de comprendre l’infinité et ses mystères ; car la raison liée à l’émotivité subliminale de la conscience planétaire, voudra toujours faire croire à la recherche de la vérité, alors que cette dernière ne représente qu’un voile du mental inférieur. Celui-ci recouvrira l’esprit de l’homme pour le retenir dans les griffes de la mort éventuelle tant qu’il n’aura pas acquis la puissance mentale nécessaire pour le déchirer de son propre feu cosmique et universel.
L’homme involutif ne comprend pas objectivement le mot esprit. Pour lui l’esprit est un aspect plus ou moins abstrait de sa conscience, alors qu’il est en réalité une composante de sa réalité mentale. Mais il ne vit pas ce lien, car sa conscience n’est pas ouverte au mental supérieur de son intelligence. L’ego est prisonnier de la subjectivité de sa pensée. Il vit sur le plan mental inférieur de sa conscience involutive, à la limite de son identité. Il est impuissant devant la réalité cosmique de son intelligence, puisqu’elle ne peut être assimilée par un moi figé dans la mémoire de sa personnalité. Pourtant l’esprit représente la partie la plus mentale de l’homme et la plus évidente de son moi inconscient, ce lien universel qui le rattache à l’au- delà de la matière. L’homme nouveau constatera que le rapport entre l’esprit et l’ego est d’une telle objectivité que sa conscience doit en souffrir au début, car elle voudrait que l’esprit lui obéisse, alors que ce dernier ne peut obéir à l’homme. C’est à l’homme d’en comprendre la réalité. Une fois la conscience de l’esprit établie, l’homme vivra dans l’harmonie de son mental, car son esprit sera libéré des voiles astraux de la conscience planétaire. Depuis le début de l’involution, il croyait que sa science planétaire faisait partie de sa conscience créative, alors qu’elle ne fait partie que de la relation entre les forces lunaires de l’âme et l’ego prisonnier de sa matière.
La lumière n’est pas simplement un mot représentant une énergie. Elle est aussi une dimension de l’homme à laquelle il aura accès dans la mesure où il vivra de façon intégrale. L’esprit est la partie cosmique de la conscience égoïque pour que l’homme se libère des forces de la terre et de la conscience involutive des nations qui font de lui un être expérimental.
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Elle offrira à l’homme un portrait global de la vie terrestre et de celle des autres plans et mondes. L’homme nouveau s’enrobera de cette lumière et la fera descendre sur le plan matériel. L’escalade de la lutte entre les forces de la mort et les forces de la lumière mettra de plus en plus en évidence le besoin pour l’homme de se désengager des conséquences de la vie planétaire, qui résultent de l’inhabilité qu’a l’ego de s’autodévelopper sur un globe appartenant aux forces involutives. La dimension de la lumière ou de l’esprit deviendra évidente lorsque l’homme aura réalisé que le monde mental de sa conscience involutive ne participe pas de sa conscience réelle.
La terre est un globe partagé entre les forces de la lumière et les forces de la mort, ce qui permet une évolution de la conscience fondée sur le pouvoir qu’a l’homme d’intégrer une énergie au-delà des conditions mécaniques des systèmes cosmiques. Comme la vie des hommes au-delà de la terre ne fait pas partie de cette lutte, leur évolution systémique est beaucoup plus avancée que celle du système local. Par contre, les forces de vie nouvelles qui s’installeront sur le globe pourront s’intégrer parfaitement à l’homme, et ainsi deviendra-t-il, d’un point de vue cosmique, un être universel. La liberté sur le plan cosmique est un état d’esprit en voie d’évolution. Il n’existe aucune civilisation dans l’univers actuel qui connaisse la liberté dans le sens où l’homme nouveau et intégral la connaîtra, dans la mesure où le plan cosmique de l’évolution se poursuit selon la vision cosmique de ses maîtres. La terre future sera un siège d’études universelles servant à la compréhension des lois complexes de l’énergie, qui ont toujours préoccupé les plus grands esprits civilisateurs des galaxies éloignées. L’homme en fusion possédera en lui-même le secret de l’énergie à cause de sa relation unique avec son principe intelligent, le double, qui ne fut jamais totalement incorporé à la conscience des êtres matériels en évolution. Lorsque nous disons que l’esprit est une dimension de la lumière, nous faisons référence au fait qu’ils sont un, et que l’esprit ne deviendra lumière dans la conscience humaine que lorsque l’homme aura atteint un niveau de développement mental suffisamment développé pour voir à travers les voiles de l’esprit, créés par sa mémoire.
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Le phénomène de la mémoire subjective est responsable de la détérioration de la lumière dans le mental humain et de l’atrophie psychique de ses sens supérieurs. Le mental humain, dans sa forme universelle, a le pouvoir de pénétrer dans les domaines obscurs du réel et d’en faire ressortir les aspects lumineux, c’est-à-dire la science totale. Comme l’esprit est à la fois une dimension de la conscience et une dimension du mental, l’homme nouveau verra à travers le mental, expression intelligente de sa conscience éthérique équivalente à la plus haute vibration de lumière associée à l’énergie de ses cellules. Cette conscience lui permettra d’entrer en relation avec des mondes dont la densité matérielle se rapproche du monde de l’esprit. Mais l’homme devra, avant de pénétrer ces dimensions du réel, comprendre que sa pensée doit être libérée de la présence constante d’influx astraux qui la voilent et la paralysent psychiquement.
La conscience humaine éveillée à la réalité du monde mental pourra, selon l’évolution des principes de l’homme, s’ajuster à la dimension de l’esprit. Ceci lui permettra de connaître la fusion non pas simplement en tant qu’état d’esprit avancé en science intérieure, mais aussi en tant qu’état avancé dans la lumière de cette même science. Parvenu à la science du mental, l’homme poursuivra son entrée dans les secrets de la lumière jusqu’a ce que la science de la matière devienne éthériquement compatible avec son esprit. Il connaîtra alors la dimension de l’esprit en tant que lumière, et les voiles de sa conscience égoïque s’évanouiront lors de son accès intégral à l’éther de la matière. La dimension de l’esprit la plus accessible à l’homme, au début de l’évolution, sera son contact avec le mental de l’énergie de l’intelligence. Plus le corps mental s’épurera, plus il découvrira des aspects de l’esprit directement reliés au phénomène de la nature en général. Ainsi l’évolution lui assurera à long terme un contrôle total sur son environnement. Plus la conscience mentale grandira en objectivité, plus le concept de l’esprit se raffinera et plus la conscience humaine face à l’invisible grandira en dimension d’expérience. Alors l’évolution pourra donner naissance à une conscience humaine capable de renverser sur terre les lois de l’involution, à tous les niveaux de son organisation systémique.
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Les dimensions de l’esprit font partie des niveaux de conscience de l’homme. Ce dernier croit vivre à l’extérieur de ces dimensions alors qu’elles font partie intégrante de lui-même. L’espace est un champ de force à l’intérieur duquel l’esprit est en équilibre, alors que le vide cosmique, ou partie universelle de la conscience, est un champ de force en constant développement où l’esprit évolue vers la matière. Cette condition permet à la lumière de faire évoluer les plans inférieurs de vie vers une plus grande perfection, alors que l’esprit lui-même se fonde avec ces plans pour leur donner une valeur en harmonie avec les lois de la lumière. L’homme nouveau connaîtra les lois de la lumière lorsqu’il aura mis un terme au chantage astral de sa conscience animalisée. Il verra naître en lui une puissance créative n’appartenant pas au passé de sa race mais à l’avenir de la conscience en général. Il regardera à travers le mental supérieur ce qui ne peut être vu par les voies inférieures de sa conscience involutive, quel que soit son niveau d’évolution spirituelle ou mystique. Sa fusion avec l’esprit fera de lui un être unique, car une partie des mystères passera par son mental pour alimenter l’évolution, alors que d’autres aspects passeront par le mental d’autres qui, tels que lui, participeront à l’évolution de la conscience et de la science nouvelle. Là où auparavant l’âme avait servi de véhicule à l’expérience de l’ego et à l’enregistrement de nouvelles impressions, l’esprit de l’homme nouveau fera vibrer pour la première fois les cordes cosmiques de la conscience mentale. Ceci créera dans le monde une nouvelle dynamique évolutive et permettra de réunir dans un noyau de plus en plus présent, les forces de la lumière unifiées par une matière supérieurement organisée.
Au cours de l’involution, le contact entre l’homme et l’invisible se faisait par le biais du corps astral. L’évolution future de la conscience permettra à l’homme de réunir en lui-même la faculté astrale de son corps éthérisé en spirilles lunaires et, dans un même temps, le pouvoir de la vision double, c’est-à-dire de la dislocation psychique de l’âme par le toit de la tête. Il sera libre de voyager dans le temps, de reconnaître les fondateurs du réel à partir d’un plan de l’esprit où la lumière n’intervient plus dans la phénoménologie de la conscience subjective.
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Il sera conscience totale, et ceci fera de lui un être supramatériel, non pas dans le sens qu’il n’utilisera plus son corps matériel, mais dans le sens où il se servira de son véhicule éthérique pour entrer en contact avec l’invisible et les sous-plans de l’ordre universel. L’homme nouveau aura une telle conscience qu’il ne sera plus manipulé par les forces inférieures de l’âme, car cette dernière aura terminé son évolution psychique sur le globe. En effet, cette évolution de l’âme qui était liée à l’expérience de la mort sera terminée, et l’homme nouveau immortalisera sa conscience. Son véhicule matériel ne représentera plus qu’une enveloppe temporaire, nécessaire à l’évaluation psychique de son mouvement créatif à travers les plans subtils de la vie en évolution.
La conscience cosmique comprendra que l’esprit est une dimension de la lumière et non simplement une forme quelconque, incorporelle et abstraite. Tant que l’homme pensera à l’esprit de façon abstraite, sa conception sera équivalente à une projection de l’ego, et ne servira qu’à le garder dans l’impuissance de son propre mental. Les mots qui ont servi auparavant à immobiliser l’homme dans son mental, le projetteront dans le vide créatif de sa conscience ; de même l’attachement à la valeur de la forme qu’il aura connu au cours de l’involution, sera remplacé par la puissance créative et générative d’un mental libre du connu et de l’émotion que contient toute forme de connaissance subjective. Pour que l’homme bénéficie de l’esprit en tant que dimension de la lumière, il devra totalement et complètement renaître dans le mental. Sa conscience de la pensée devra s’aiguiser à la fine pointe de l’intelligence intérieure qui lui donne naissance, et l’ego devra devenir totalement transparent. C’est la transparence de l’ego qui déterminera le niveau d’énergie créative dans le mental nouveau, et non l’importance qu’il donne à la recherche de la connaissance. Ajusté à une conscience supérieure, l’esprit deviendra pour l’homme la contrepartie créative de son mental, dépersonnalisé jusqu’à la limite de la polarité mentale que crée le contact de l’expérience supramentale au premier abord. Plus l’homme se conscientisera, et plus la fusion avancera, moins il y aura de différence entre le mortel et le double, et cela créera une unité jamais atteinte au cours de l’involution de la race humaine.
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L’esprit est lumière au-delà de la forme matérielle, ses énergies ne font que s’assembler dans une forme qui ne peut se densifier ou être limitée dans son mouvement par les conditions matério-gravitaires. La dimension à laquelle appartient l’esprit ne fait pas partie de la descente sur terre de la conscience atomique. Toute forme de conscience atomique doit, pour des raisons de construction matérielle, appartenir à une dimension inférieure à l’intelligence de l’énergie prépersonnelle, car elle appartient à l’énergie pure et sans causalité. Dès que l’énergie possède ou a atteint un niveau de causalité, elle devient densifiable et, par le fait même, appartient aux royaumes inférieurs de la matière, où sa densification est une manifestation de son état secondaire. L’esprit n’est pas une énergie causale. Mais il sous-tend toute causalité, car il ne dépend de rien. Le lien entre la causalité que soutient l’esprit et l’énergie qui en émane, constitue pour l’homme le point ultime de sa conscience éthérique. C’est à partir de ce point, dans le principe mental, que l’homme nouveau pourra neutraliser sur le plan matériel, les influences subtiles qui manipulent son être et en font une entité endormie, sans puissance créative. L’esprit est une dimension de la lumière représentée, sur les plans inférieurs, par sa vitalité et son rapport de causalité relié à la conscience de l’atome. Il ne lui réserve sa participation que parce que la causalité lui permet de se manifester sur le plan matériel, à travers les différentes couches de conscience qui le constituent, pour permettre le développement d’une plus grande évolution des systèmes de vie.
L’homme nouveau qui aura connu un degré quelconque de fusion réalisera que l’énergie présente en lui ne fait plus simplement partie de l’expérience psychologique ou matérielle, mais qu’elle constitue aussi une dimension causale de sa conscience. Cette dimension causale lui fera prendre conscience de la relation entre le plan matériel et celui du double, et la sensibilité extrasensorielle qu’il développera lui fera découvrir la présence en lui de ce que nous appelons aujourd’hui l’esprit, cette lumière non personnifiée qui constitue la fondation voilée de son moi planétaire et l’expression cosmique de son moi universel et intégral.
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La dimension ultimement cosmique de l’esprit et la réalisation objective de sa présence à travers le mental nouveau de l’être conscientisé créera dans la conscience de l’homme une perspective unifiée des forces de vie en action à travers l’être matériel. Ce dernier cessera d’être simplement un assemblage de mystères intérieurs et deviendra l’expression créative de ces mystères, dont l’expression ajustée de l’intelligence universelle à travers l’ego le libérera de l’ignorance de sa race. La dimension cosmique objectivée à travers le mental supérieur demandera une transformation profonde des mécanismes égoïques, qui font de l’être inconscient un pantin mécanique et sans perspective universelle de l’intelligence. L’homme inconscient mesure les événements de la vie à partir des paramètres psychologiques de l’ego. L’homme nouveau mesurera les événements par rapport à des lignes de forces mentales provenant de sa conscience créative. Ces lignes de forces deviendront de plus en plus objectivées dans sa conscience à mesure qu’il réalisera que la vie se fond avec lui, dans la mesure où lui se fond avec elle. L’intégration de ce principe le mènera à se sortir de sa torpeur mentale face à l’existence. Il goûtera alors au pouvoir de sa conscience créative, en fonction de sa capacité de la faire vibrer au-delà des mécanismes habituels de l’ego conditionné par la civilisation.
La dimension de l’esprit deviendra de plus en plus la dimension de l’homme lorsque ce dernier aura cessé totalement de vivre selon les mécanismes habituels de l’ego planétaire. Quand il aura découvert que vivre est une manifestation de son énergie créative et non simplement un processus mécanique relié à l’action de l’ego inconscient, il réalisera que toute relation avec l’esprit doit le mener éventuellement à une réconciliation avec la vie. Plus sa conscience grandira, plus il pénétrera la dimension de l’esprit, et plus il pourra exprimer sa conscience à travers le véhicule subtil et puissant de son corps éthérique. À ce stade de l’évolution, il manifestera sur terre des pouvoirs qui transformeront sa civilisation et l’élèveront au-dessus de sa conscience morbide.
La lumière de l’esprit ne sera plus simplement une projection philosophique ou une expérience astrale et mystique de l’ego, elle deviendra une réalité à l’intérieur de laquelle l’homme évoluera sans avoir à supporter les conséquences planétaires de sa conscience encore reliée au monde de la mort par le cordon astral.
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Ayant accès à la dimension de l’esprit, il grandira en science intérieure. Il pourra avec facilité influé sur les forces inférieures de sa civilisation et conquérir graduellement les forces astrales qui détiennent le pouvoir sur le globe. La fusion de l’être avec l’esprit créera une nouvelle réalité humaine, et l’homme ne sera plus ce qu’il fut. Il deviendra autre, et son nouvel élan mental lui permettra de vivre sur une planète à la mesure de son intelligence réelle et non plus à la mesure de son intellect. L’ouverture de la conscience humaine vers des plans subtils de vie captés par sa conscience éthérisée fera de lui un être nouveau, dont le passé n’avait qu’imaginé la possibilité d’existence. La descente de l’énergie de l’esprit dans la matière coïncidera avec cette nouvelle conscience, et l’élévation de l’intelligence réfléchira sur le globe le pouvoir de la lumière de l’homme intégral.