(BdM) Parlez-nous de l’alchimie.
(R) A différentes époques, vos peuples ont tenté et ce, depuis très longtemps, de reproduire les actes soi-disant magiques inscrits dans les annales de l’humanité. Ils ont voulu refaire le contact avec les sciences cachées et, graduellement, ils ont accumulé des notions très astralisées de la science de l’énergie. Ils ne réalisaient pas alors que l’homme avait insuffisante conscience pour entrer dans les arcanes de la lumière et que le seul support occulte auquel ils pouvaient accéder était un support astro-hypnotique lorsqu’ils étaient en relation psychique avec des entités astrales. L’alchimie exprimait le besoin de révéler les dessous de la réalité en utilisant le symbolisme comme outil.
Cet outil astral permettait de mettre en vibration les corps inférieurs de l’homme, sans pour autant le mettre en contact télépathique avec son ajusteur de pensée. Vu cette condition involutive, l’alchimie demeura et demeure, encore aujourd’hui, une science spirituelle ; bien qu’elle voulût le prétendre, elle ne devint jamais une science cosmique car le lien universel n’avait pas été établi et le mensonge cosmique ne faisait pas partie des connaissances occultes de l’homme.
Les Egyptiens ont beaucoup contribué à l’alchimie ; ils possédaient des notions occultes qui leur avaient été léguées par les Atlantes. Cependant, ils n’en comprenaient pas les symboles occultes de l’alphabet établit par le groupe TÂ qui avait reçu instruction de parfaire l’alphabet égyptien en incluant une fiche symbolique qui pourrait, en temps et lieu, servir de contact avec les races-mères de l’Atlantide. Ce projet avorta car les prêtres égyptiens se jalousaient trop entre eux. Les symboles furent déclarés nuls et sans pouvoir par les grands prêtres de la première dynastie, afin de mettre un terme à la sorcellerie qui se dégageait des premiers efforts pour contacter les dites races-mères.
L’alchimie évolua au cours des siècles, devint de plus en plus le domaine de quelques maîtres aussi astralisés que l’alchimie elle-même. Elle traversa le Moyen-Âge, jusqu’aux temps modernes sans que soit résolue l’énigme de la conscience vu l’absence du contact télépathique avec le lien universel. L’alchimie est valable pour la recherche spirituelle mais totalement inutile pour le développement de la conscience. L’esprit humain aime imaginer, fabuler et y croire et l’alchimie en est la parfaite mise en scène. Le besoin de fabuler de l’être spirituel est plus puissant que sa curiosité scientifique. Certes l’alchimie répond au besoin spirituel de l’homme, mais qu’elle soit une manière pour lui de fabuler sur les pouvoirs occultes qu’elle dit conférer, en est une autre.
(BdM) Parlez-nous de la magie noire.
(R) La magie noire est essentiellement un retour en arrière dans l’évolution de la
conscience puisqu’elle s’instruit d’un symbolisme archaïque qui sert de connexion avec les plans inférieurs de l’astral. Cette science est fondamentalement opposée à la lumière car elle préconise le pouvoir occulte, alors que la lumière n’octroie le pouvoir que lorsque l’ego est totalement individualisé et que la lumière de l’âme est unifiée en fusion au principe de l’ajusteur de pensée. La magie noire intercepte les forces astrales de la Terre à travers l’écran mental de l’homme et crée un astro-hypnotisme puissant qui attire les âmes perdues et solitaires qui languissent sur les plans inférieurs. Une fois l’hypnotisme astral établi, il devient de plus en plus difficile pour l’ego de s’en affranchir car les forces occultes chercheront par tous les moyens à posséder l’âme. Cette possession se fait via des pensées très astralisées, sans lumière, équivalentes à l’expérience de l’âme en forme libre lorsque le contact avec l’ajusteur de pensée est suspendu par la mort.
La magie noire a commencé chez un groupe d’Atlantes qui ont voulu contrôler les populations en projetant astralement des monstres ; ce qui a eu pour effet d’élever la conscience astrale de ces populations en conscience astrale naturelle. Les Atlantes vivaient une grande partie de la journée en conscience astrale et une plus faible partie sur le plan physique. Le corps astral était très développé dans ces périodes reculées de l’humanité. La magie noire devint très prépondérante à la fin du cycle atlantéen car déjà le contrôle des races-mères sur cette civilisation avait grandement diminué. Les Atlantes avaient à leur disposition suffisamment de connaissances occultes pour se lier avec les forces du centre de la Terre. Ils connaissaient les lois du son et de la lumière et pouvaient projeter, à distance, des images qui créaient un grand effroi dans la conscience des masses.
La magie noire à toujours fasciné les hommes en quête de pouvoir. Ces êtres ont peu de lumière et édifient leur pouvoir sur la fascination, la crainte, la naïveté et la mort. Ce sont des âmes torturées qui torturent en retour. Il n’y a aucun amour dan la magie noire.
(BdM) Qu’est-ce que la pierre philosophale ?
(R) La pierre philosophale est une autre entrée dans les arcanes de l’alchimie par le biais de l’illusion philosophique. La recherche du Moi est une activité qui date depuis longtemps et elle perpétue le mythe spirituel de l’humanité. Le MOI inférieur n’est pas simplement une réflexion sur soi mais une diminution de la vibration de l’ego, au point où il perd conscience du lien universel et ne peut, télépathiquement, s’entretenir avec des intelligences systémiques qui ne font pas partie du monde des esprits désincarnés.
Il faudra un jour que l’homme délaisse les symboles et participe activement à l’intelligence. Tant qu’il ne sera pas saisi de l’intelligence dans sa forme universelle et télépathique, il ne fera que stimuler son ego spirituel. Que le symbolisme de la pierre philosophale soit interprété d’une manière ou d’une autre, cela n’a aucune importance puisque le symbole n’a aucune valeur réelle dans le processus de fusion de la conscience. Le symbolisme est plutôt une barrière car, derrière, l’ego se cache et se protège afin de ne pas perdre la réflexion qu’il a de lui-même. La pierre philosophale est une discrète manœuvre pour le distraire du contact direct avec la source de sa pensée. Même si elle sert à l’évolution spirituelle de l’homme qui est à la recherche de son identité, elle ne peut faire valoir sa grande œuvre au plein soleil de la conscience. L’ego doit prendre conscience de l’illusion de son MOI planétaire avant de pouvoir intercepter le plan mental et y faire essentiellement vibrer sa lumière qui deviendra, par la suite, le point de contact avec les intelligences qui participent à la conscience créatrice.
Nous ne nous objectons pas au concept de la pierre philosophale en tant que système de pensée, mais nous ne pouvons en extraire pour vous de valeur autre que celle que vous lui octroyez selon votre degré de naïveté spirituelle et votre soif de connaissances fabuleuses.
(BdM) Commentez sur le thème du Saint-Graal.
(R) Cette merveilleuse histoire fait partie des fabulations spirituelles d’une humanité qui a perdu le contact télépathique avec les circuits universels. Elle puise, dans ses mémoires, des contes qui consolident l’ardeur spirituelle de l’homme sans lui offrir de clef pour ouvrir le coffre de sa conscience planétaire. Comme tout autre système de pensée, le Saint-Graal demeure une institution imaginaire et spirituelle ; il ne permet pas à l’être de se libérer du connu. Tant que ces systèmes comme tant d’autres, malgré leur valeur poétique, n’auront pas été classés parmi les grands mythes de l’humanité, l’homme ne pourra façonner sa conscience pour en faire surgir les notions du réel ; il s’accrochera à ces merveilleux contes et en fera une source intarissable de désirs spirituels qui n’ont rien à voir avec la réalité systémique de la conscience planétaire éveillée au mental des cellules.
La réalité que l’homme recherche avec tant d’ardeur va à l’encontre de ses conceptions involutives et ne se conforme aucunement à son imagination spirituelle ou ésotérique. Elle s’écarte des perceptions actuelles de la conscience planétaire et commence là où l’ego spirituel relâche. La recherche du Saint-Graal fait partie du besoin spirituel de l’homme d’intercepter la réalité au cours de son expérience, alors que c’est la réalité qui l’interceptera lorsqu’il sera prêt à la vivre. La réalité est immanente et ne se prête aux exigences spirituelles que dans la mesure où les illusions servent à la perpétuation de certains mythes qui font partie des structures de la conscience de la race. Ces mythes servent au développement psychologique de l’ego en la maintenant dans un équilibre temporaire face aux forces puissantes de l’invisible que l’ego intégrera dans l’Âge du Verseau.
(BdM) Qu’est-ce que l’écran mental ?
(R) L’Écran mental réfère à la fonction astrale du mental inférieur ; il est le siège de l’image- mémoire de l’ego et sa structure psychique dérive du plan de vie de l’âme. L’écran mental permet d’accéder autant à la créativité qu’à la douleur car il met facilement en relief toutes les mémoires. Il est important, pour tout être en évolution, d’en maîtriser les images de souffrance et d’en contenir les images de joie qui s’y enregistrent. Un trop-plein de mémoires négatives inflige de grandes pertes d’énergie et nuit à l’équilibre de l’être. L’écran mental est la porte d’entrée de l’astral dans la conscience humaine. C’est par lui que se déforme et se difforme la réalité psychologique de l’ego. Tant que sa fonction psychologique et psychique ne sera pas comprise, il risquera de travestir la réalité de l’être, de l’empoisonner. Sur le plan positif, il est un réservoir illimité d’idées ou d’images se traduisant en activités créatives. De là le talent qui découle exclusivement de la programmation d’âme et dont l’écran mental est la table de travail.
La compréhension du mécanisme astral de l’écran mental sera un tour de force pour la nouvelle conscience éveillée à la nature occulte du mental. L’écran mental est facilement astralisable et réduit la conscience humaine à un tableau sur lequel s’inscrit une myriade d’images qui viennent tester la résistance émotionnelle de l’ego. L’écran mental n’est pas la source créatrice de l’intelligence mais le support, l’outil du mouvement créatif de l’âme. Il
reflète ses mouvements et les prises de conscience de l’ego selon les états d’âme qui fluctuent au gré des événements composant la vie égoïque.
L’utilisation de l’écran mental pour la reproduction d’images servant à la construction d’un laboratoire intérieur pour fins d’étude ou de méditation peut s’avérer néfaste. Cette activité peut mener à une forme de possession astrale ou à la formation d’égrégores difficiles à éliminer dépendant du profil émotionnel et spirituel de l’individu. L’écran mental est un territoire psychique que l’homme doit protéger à tout prix, car, à travers lui, se présentent de manière continue des images qui peuvent facilement déséquilibrer son centre émotionnel.
L’écran mental est une fenêtre sur les états intérieurs de l’âme. Il représente la conscience inférieure à son état pur. L’ego en est facilement victime à cause de son inhabilité à en contrôler les formes qui chevauchent la conscience et l’empoisonnent. Plus il se conscientisera, plus l’écran mental servira sa conscience créatrice. Les souffrances de l’homme sont facilement redevables à son écran mental qui lui rappelle aisément son passé. La lutte de l’être conscient face à l’écran mental se situera sur les plans de la mémoire car cette dernière s’y miroite fidèlement ; la conscience se trouble naturellement lorsque l’écran produit une image qui rappelle un passé déconcertant ou des événements pénibles.
L’écran mental est une dimension peu comprise de la conscience. Son imagination est davantage sous le contrôle des forces de l’âme que de celles de l’esprit car la lumière de l’écran mental est une lumière astrale, non mentale. L’écran mental est à la conscience de l’ego ce que le mental pur ou non réfléchi sera à l’ego en fusion. L’évolution de la conscience supramentale créera de plus en plus de pertes de mémoire mécaniques chez l’homme. Celle- ci sera remplacée par une conscience mentale moins imaginaire mais plus créatrice dans le sens intégral du terme. Plus l’homme sera conscient, plus sa créativité sera le produit du mouvement de la lumière dans son mental au lieu du mouvement de son imagination sur le plan mental inférieur de sa conscience.
L’écran mental est un plan de la conscience qui garde en éveil les mémoires de la race et, par conséquent, constitue un obstacle fondamental à la fusion psychique du MOI. A cause de son existence, la conscience humaine subit constamment un processus de dédoublement qui remet en question sa nature. L’écran mental, bien que responsable de la créativité astrale de l’homme planétaire, informe les mouvements créatifs du MOI universel et prohibe le passage radical de l’inconscience à la conscience, du sommeil à l’éveil intégral du MOI planétaire et cosmique dans une fusion qui sous-tend la réalité intégrale de l’homme.
(BdM) Expliquez nous la maladie mentale.
(R) La maladie mentale est causée par des entités astrales qui envahissent le territoire psychique de l’homme. Elles le possèdent en y semant et y propageant la confusion. L’esprit de l’homme est un espace psychique qui peut être asservi suite à un déséquilibre de ses corps subtils. Les forces astrales deviennent alors percutantes et la conscience humaine, une proie facile. Lorsque la maladie mentale est trop avancée, l’ego est proportionnellement impuissant face à l’assaut astral car il lui est alors difficile de corriger les pensées qui l’assaillent. Les pressions de la vie contribuent aux conditions qui prédisposent à la maladie mentale puisque l’homme n’a pas d’ordre de grandeur pour évaluer l’envahissement de son être lorsque son système psychique s’affaisse sous le stress. Les lois occultes du mental lui sont inconnues et le lien universel ne fait pas partie de sa conscience. Lorsque ce lien sera établi, la maladie mentale sera écartée et l’être fera preuve de centricité remarquable dans sa lutte contre la confusion. L’univers de la pensée n’est pas fixe, il évolue constamment entre le pôle astral et le pôle mental. Cette reconnaissance permettra de corriger, à volonté, l’astralité qui risque de déséquilibrer la conscience et de mettre en péril la vie mentale de l’homme.
Au moment de la maladie mentale, l’ego est surexposé à des pensées excessivement astralisées qui créent l’impression de jaillir de soi alors qu’elles sont incompatibles avec l’être. Suite à ces bouleversements de vie et lorsqu’une forte émotion transperce la conscience, il est facile de reconnaître l’activité astrale qui pénètre le mental et crée une division instantanée de l’être, accompagnée d’un désarroi quasi incontrôlable. Cette division est la porte d’entrée des forces astrales et contribue à l’aliénation de la conscience.
La maladie mentale sera la maladie du XXI e siècle. L’homme moderne subira tant de pression qu’il lui sera difficile de supporter sa conscience dans un contexte social de plus en plus désaxé.
(BdM) Veuillez nous expliquer le channelling, soit l’habitation temporaire d’un médium par une entité.
(R) Les mondes spirites sont contigus à la conscience humaine par l’entremise du corps astral qui offre une connexion avec leurs plans. Lorsqu’une entité chevauche temporairement un médium, elle se greffe à son corps matériel qu’elle identifie par le biais du corps astral. Ce corps subtil est un repère car l’enveloppe physique est unifiée au principe astral. Lorsque l’entité habite le médium, elle reconnaît le corps astral de celui-ci et en épouse l’identité matérielle.
Tout médium est un être de service. Bien que l’habitation de son corps matériel par une entité étrangère soit une violation des lois cosmiques, de telles autorisations astrales reflètent un karma individuel. Selon les lois systémiques, il n’est pas permis à une entité d’incorporer un corps humain à moins que ce soit pour des raisons d’évolution ou de service à l’humanité. Ces lois protègent l’homme contre des intrus qui voudraient chevaucher un corps physique pour savourer des impressions sensorielles. Dans l’astral, l’âme a très peu de contrôle sur son existence puisque le plan sur lequel elle évolue lui impose des conditions intimement liées à son passé. Elle est toujours victime de son passé, ce qui la pousse d’ailleurs à vouloir évoluer. Lorsque l’âme d’une entité habite un corps physique, elle se libère temporairement de son passé suite à la suspension temporaire de son réseau astral lui permettant de se greffer à un réseau humain ; elle emprunte alors les sens du médium pour véhiculer ce qu’elle veut communiquer. Lorsque les réserves vitales du médium s’épuisent, l’entité le délaisse et retourne en forme astrale. Les entités sont conscientes de la période allouée à l’habitation. Une entité qui abuserait un corps humain en entraînerait la mort ou l’endommagerait ; elle serait alors passible d’un peine de vie équivalente à une isolation d’environ 1 200 ans sur une planète sèche où elle serait réduite à une solitude absolue. Sur une telle planète, elle serait visitée de temps à autre par d’autres entités mais elle devrait ultimement, retourner à sa solitude.
L’habitation d’un corps matériel par une entité astrale est une condition très remarquée sur les plans. De leur point de vue, ce contact avec la matière est une condition extraordinaire qui invite une entité à projeter son énergie en utilisant le principe astral de l’homme. Cette
condition favorise l’expression de la vie astrale dans la matière et crée dans les mondes de la mort certaines conditions qui reflètent la nostalgie de certaines âmes pour la vie matérielle.
(BdM) Quelle est la différence entre conscience et matière ?
(R) La conscience est une double manifestation de l’âme et de l’esprit alors que la matière en est le support. Sans matière, la composante animique de la conscience ne pourrait évoluer car la matière offre la résistance et les contraintes nécessaires à son évolution. La matière force l’âme à dompter et à éliminer ses lacunes suite à sa lutte continuelle avec elle-même, alors que l’esprit cherche à la plier à sa volonté. Par contre, l’âme habite la matière pour corriger ses excès passés alors que l’esprit éprouve le besoin de s’en éloigner lorsqu’elle démontre trop d’imperfections. Pour l’esprit, la matière fait partie des mondes inférieurs alors que, pour l’âme, elle représente une opportunité d’évolution. Les différences entre ces deux paliers de la conscience convergent vers ce que vous appelez l’ego qui est le dernier produit des composantes de la conscience, de l’âme et de l’esprit unis dans la matière. Lorsque celles-ci sont actives, l’ego est mis en vibration. Si la vibration de l’âme et de l’esprit était soudainement élevée et ses composantes unifiées, vous auriez un phénomène de dédoublement ; la conscience pourrait alors changer de plan et enter en morontialité, c’est-à- dire dans un état de conscience absolue qui équivaudrait à la conscience immortalisée.
(BdM) Expliquez-nous la lumière.
(R) La lumière, au-delà de vos référents matériels, est une énergie de puissance et en puissance. Elle est en soi une volonté et son principe moteur se manifeste lors de son actualisation. Par l’entremise de ce principe se créent les différents éthers de vie et de conscience qui meublent le cosmos visible et invisible. Sur le plan matériel, l’homme a peu de conscience de la lumière car elle n’obéit pas aux lois naturelles. Elle est en elle-même une loi. C’est d’ailleurs pour cette raison que l’homme ne peut commander aux mondes des esprits à moins d’être suffisamment éprouvé ou initié. La lumière alors le pénètre, le traverse, de sorte que s’établit selon ses origines, une sympathie entre le plan matériel et les autres plans. Une fois la sympathie établie, l’homme devient lui-même lumière et la relation entre lui et la matière se modifie puisqu’elle n’est plus régie par les lois de l’âme mais par celles de l’esprit. La lumière prédétermine tout car elle est partout. Cette particularité initie son mouvement infini. Elle n’est pas un mystère pour nous mais elle crée une dualité que vous ne pouvez reconnaître que dans la manière où se présente à vous la pensée qui est lumière.
Vous remarquerez que la pensée n’est jamais parfaitement perçue par un autre lorsqu’elle est trop réfléchie. Ceci est dû au fait qu’elle ne peut d’elle-même se corriger car, étant trop rapide, elle doit utiliser des mécanismes inférieurs pour le faire. La réflexion en est un. Lorsqu’elle traverse les plans de l’homme et fait vibrer sa conscience, la réflexion permet de décélérer sa force de pénétration. A l’aide de la réflexion, vous créez des mécanismes de défense et de protection pour vos egos que vous appelez par exemple, la politesse. La politesse est une forme de réflexion qui empêche la souffrance que créerait une pensée, donc une lumière trop directe chez un ego naturellement insécure.
(BdM) Que signifie « énergie-intelligence » ?
(R) Le terme « énergie-intelligence » signifie que l’intelligence est une énergie libre depuis son mouvement originel. Lorsqu’elle se personnalise, elle perd la spontanéité de son mouvement initial et pulse de manière à mettre en branle des émotions souvent nuisibles qui influent à l’excès sur la pensée et la rendent totalement subjective, donc non créative dans le sens universel du terme. Tout être qui comprend que l’intelligence est énergie et non un rappel ou une réflexion sur sa conscience personnelle, bénéficie déjà de sa puissance créatrice puisqu’il en réalise la multidimensionalité. Plus l’ego est transparent, plus il lui est possible de reconnaître le caractère purement vibratoire de l’intelligence. Il cesse alors de s’accrocher à ses facettes personnalisées et puise directement dans le plan mental le savoir qui découle de son lien universel. L’énergie-intelligence en tant que mouvement de la lumière met en relief la forme sans l’identifier à l’ego. Cette perception libère ce dernier de l’attachement à la forme et lui permet sans restriction de dynamiser son énergie mentale. Cela crée dans la conscience de l’être un état supérieur de conscience qui transcende l’intellect et l’harmonise aux plans occultes de sa conscience avancée. Une telle conscience créatrice diffère de la conscience involutive dans le sens qu’elle permet de manifester la lumière sans la colorer, sans l’astraliser. L’évolution de la conscience mentale de l’Homme nouveau sera fondée sur ce principe qui dérivera de la transparence de l’ego qui n’associera plus l’intelligence à sa propre conscience personnelle, mais avec le mouvement de la lumière à travers lui.
(BdM) Qu’est-ce que le rêve ?
(R) Le rêve est une manifestation de l’esprit de la forme dans la conscience. Il montre certaines facettes de la conscience en imprimant des impressions qui servent à l’évolution du MOI. Sans le rêve, l’homme ne pourrait évoluer. Le rêve lui permet, consciemment ou inconsciemment, de recevoir de l’information qui modifie sa nature. Un homme qui rêve, qu’il en soit conscient ou non, est en voie de changement car le rêve est une construction astrale qui pénètre sa conscience quels qu’en soient les blocages. Le jour, l’ego se ferme à des réalisations mais la nuit, il est forcé de s’ouvrir aux formes qui interviennent.
Par le rêve, l’esprit de la forme se fraie un chemin dans la conscience en utilisant la forme pure sur le plan astral, alors que l’ajusteur de pensée utilise la pensée sur le plan mental. Les deux accèdent à la conscience humaine mais par voies et pour des raisons différentes. L’ajusteur de la pensée compose avec la pensée et crée un MOI planétaire de plus en plus intelligent, alors que l’esprit de la forme compose avec la forme ou le symbole, voilant ainsi à l’ego sa présence et, dans un même temps, le libère de son passé ou lui projette son avenir.
Le rêve est une dimension de la conscience que régissent les lois astrales. Il ne fait pas partie du lien universel. Par le rêve, le corps astral est rééquilibré et la conscience inférieure mise en échec. Il sensibilise l’homme aux forces astrales qu’il véhicule et se doit de maîtriser. Son symbolisme est infini et toute personne sachant s’intéresser à l’interprétation en altère par le fait même sa conscience car elle s’ouvre à des données non conditionnées par l’ego. Le fait de rêver et d’en étudier les messages exige une forme plus avancée de conscience.
Plus la conscience se développera, plus le rêve passera du stade astral au stade mental. Plus la conscience du rêve modifiera la conscience du MOI, plus l’ego sera en voie de mouvement vers les mondes parallèles. C’est à la porte de ces mondes que la conscience se dédoublera et que l’homme commencera à se projeter dans l’invisible. Selon son degré d’évolution et la maîtrise de ses énergies, il s’introduira dans les vastes arcanes du pouvoir occulte.
Lorsque le rêve passera au stade mental, il ne sera plus régi par les lois astrales et l’ego n’en sera plus le sujet. Le rêve deviendra une forme avancée de communication avec le plan mental permettant à l’être de prendre conscience de son dédoublement et de son mouvement dans les mondes parallèles.
(BdM) Comment déspiritualiser le principe de l’amour ?
(R) La déspiritualisation du principe de l’amour sera une tâche critique et laborieuse pour l’être spirituel de l’évolution car l’ego planétaire se sécurise dans l’amour. Que vous expérimentiez l’amour dans sa forme passionnelle ou spirituelle, vous astralisez votre conscience et assujettissez votre MOI à des conventions qui reflètent la mémoire de vos races. L’amour est un principe universel et non un principe planétaire terrestre. Ce principe ne vous appartient pas dans le sens où vous pouvez en faire ce qu’il vous plaît afin de vous conforter dans une quelconque sécurité. Vous définissez l’amour selon vos religions ou vos passions mais n’en comprenez pas son principe vivant ; sinon il n’y aurait pas de souffrance sur votre globe. Vous parlez du principe de l’amour mais, en réalité, ce n’est pas un principe que vous véhiculez mais un besoin. Alors que le principe est une loi en soi, le besoin est une déformation séculaire qui, d’une part équilibre votre être et d’autre part le déséquilibre. L’amour dont vous parlez n’est pas réel car il repose sur le besoin de votre ego et non sur la puissance génératrice de votre MOI individué.
La déspiritualisation de l’amour sera une des grandes épreuves initiatiques de l’Homme nouveau car il devra faire face à la réalité en se superposant à sa conscience involutive pour en faire une conscience évolutive, c’est-à-dire une conscience libre des forces émotionnelles qui font de l’amour un appui pour l’âme mais un obstacle pour l’esprit. L’amour, en tant que principe, ne peut être subordonné à l’ego ; au contraire, il s’impose à ce dernier et le plonge dans son mouvement généreux. Vous avez fait de l’amour une raison d’aimer et non une force de la nature cosmique de l’homme éveillé aux lois universelles de la conscience. Que vous parliez d’amour passionnel ou d’amour spirituel, vous parlez toujours en votre nom et non au nom des autres. Vous utilisez l’amour comme leitmotiv de votre conscience et non comme force de votre esprit, de sorte qu’il n’y a pas de réalité transcendante dans votre amour mais simplement une expérience d’âme. Vos reconnaîtrez que l’âme est toujours faible et que l’amour est une manière pour elle de bien se sentir, alors que sur le plan de l’esprit, l’amour est une force prépersonnelle qui passe par l’ego mais ne fait pas partie de sa réflexion.
Pour déspiritualiser l’amour, l’homme devra renoncer à l’attachement émotif qu’il génère car l’émotion l’astralise et en fait une expérience qui vous passionne ou vous spiritualise ; alors qu’en tant que principe, il a ses assises dans la manifestation de la lumière qui allège la vie. Le but de l’amour est l’allégement de la vie de l’autre et non l’allégement de sa vie à soi. Donc, l’amour en tant que principe n’a rien à voir avec l’amour-propre. Déspiritualiser l’amour veut dire l’arracher à l’ego et le rendre à l’esprit, donc l’élever en vibration au point où il n’est plus humain dans le sens subjectif du terme mais simplement la manifestation d’un principe vivant détaché de soi.
La déspiritualisation de l’amour sera un tour de force de la nouvelle conscience et l’annonce d’une révolution dans les rapports entre le mortel et les plans cosmiques de la conscience. Elle créera les conditions fondamentales de l’individuation de l’homme. Le lien universel naîtra de ce travail et jamais plus l’homme ne sera victime de l’amour au nom de la passion, de la spiritualité ou de la religion. Le principe planera au-delà de l’hypocrisie des pouvoirs.
(BdM) Pourquoi est-il si difficile de se connaître ?
(R) Parce que vous n’êtes pas éveillés au lien universel. Vous n’avez pas de perspective objective de votre personne. Vous n’avez pas de vis-à-vis avec qui vous entretenir de vous- mêmes, quelqu’un qui vous expliquerait à vous-mêmes. Maintenant que le lien universel est actif sur la Terre, l’homme en profitera dans la mesure où il se libérera de la mémoire de la race car le lien universel est fondamentalement anti-ego, antireflet, anti-mémoire. Il est une conscience en soi et ne peut-être assujetti à une conscience inférieure qui lui est, en principe, opposée. Se connaître est chose possible lorsque l’ego est averti de l’intérieur. Mais, encore faut-il que l’information vienne du plan mental et non du plan astral. Si vous communiquez avec des menteurs, vous aurez des réponses sur vous-mêmes qui vous desserviront. L’astral est un plan où le mensonge est roi. Si vous parlez avec une entité astrale et la questionnez sur vous-mêmes, elle vous répondra selon son intérêt car elle se nourrit de vous. Comment voulez-vous alors vous connaître. D’abord, frapper à la bonne porte.
Si vous frappez à la bonne adresse, on vous dira que ce n’est pas vous qui êtes jaloux mais une entité qui, à votre insu, vous habite et vous fait souffrir. On vous dira que ce n’est pas vous qui êtes paresseux, mais une entité en vous qui veut vous le faire croire. Si vous vous blâmez, on vous dira que ce n’est pas vous mais une voix en vous qui cherche à vous nuire. Pour se connaître, il ne faut pas flirter avec la mort. Il faut communiquer avec le plan mental et comprendre qu’il y a, dans la conscience de l’homme, de l’espace pour une autre présence qui est cosmique et parfaite. L’ego doit faire place à cette présence. Tout est là et se connaître est très simple. Il ne faut pas se faire confiance, il faut faire confiance à sa lumière, parler avec l’autre partie de soi qui est parfaite et en attente, un peu comme vous faites lorsque vous me posez des questions. Je peux y répondre car votre ego ne fait pas obstacle. Cela permet de se connaître et de saisir d’autres réalités. Pour se connaître il ne faut pas se mentir ou se laisser astraliser.
(BdM) Quelle est la fonction de la dichotomie des ténèbres et de la lumière ?
(R) Cette division est une conséquence de la liberté de choix qui existe dans les mondes avancés et qui diffère de celle que connaît l’homme sur la Terre. La liberté humaine n’est pas intégrale puisque l’humain demeure assujetti aux lois astrales de la Terre. Sur les plans universels, la liberté de choix est totale et implique des décisions dont les conséquences sont majeures. Ces conséquences créent des conditions particulières qui favorisent les ténèbres ainsi que la domination par le pouvoir. Lorsqu’une entité engendre une basse vibration, le pouvoir l’excite car il lui permet de se manifester, de se mesurer, de prendre conscience d’elle-même ou de sa destinée. Cependant, ce qu’elle ne réalise pas c’est que le pouvoir fait partie de l’expérience de l’âme et, inévitablement, mène à l’exploitation de l’homme. S’il était pur, sans contradiction, vous seriez témoin de la puissance d’une lumière chez l’homme, dénuée de la manipulation que l’on associe au pouvoir.
La dichotomie de la lumière et des ténèbres engendre une polarité qui crée un flux, un mouvement attestant du combat et de la lutte. Dans cette atmosphère, l’âme évolue et apprend à reconnaître la différence entre la liberté et la domination. La division sert à la correction des erreurs de parcours car l’âme, au fil de son développement, recherche inévitablement un resserrement des liens avec la lumière afin de bénéficier des avantages évolutionnaires qui découlent de toute relation avec la beauté. Pour vous, sur la Terre, la beauté est une catégorie de perception sujette à une évaluation relative mais, dans les mondes avancés, elle est une atmosphère, une enveloppe de luminosité qui définit très précisément le statut évolutionnaire des mondes et de leurs habitants. L’âme a soif de cette beauté qui la motive. La dichotomie engendre une pression vers le haut, un mouvement vers les mondes plus clairs, plus lumineux. Si la dichotomie n’existait pas, une paix universelle remplacerait le chaos actuel mais la fusion de l’âme et de l’esprit n’aurait pas lieu. Il est limpide pour nous et il le sera aussi pour vous, que la relation intime entre le mortel et les circuits universels est un des grands événements dans l’histoire du monde.
(BdM) Y a-t-il une valeur réelle dans l’étude des astres ?
(R) L’astrologie, comme tout autre système d’étude, dépend de l’étudiant lui-même et de sa capacité d’intervenir psychiquement dans l’interprétation des données matérielles. Plus l’étudiant exerce un rapport d’esprit avec les plans parallèles, plus l’astrologie devient une grande science de l’homme et des événements ; il peut alors décoder les données et leur donner une interprétation réconciliant l’invisible au matériel. L’astrologie découle de la relation étroite entre l’homme, le plan astral et le plan mental. Dans la mesure où il jouit de la conscience de ces deux plans subtils, l’astrologie devient de plus en plus viable car ses centres psychiques lui permettent de raccorder des données mécanistes à des événements psychiquement perçus. Par exemple, lorsque vous ouvrez un livre tel la Bible, vous pouvez avoir réponse à une question importante là où vous ouvrez le livre. Vous obtenez alors des données qui sont raccordées à ce que vous voulez savoir. Il en est de même pour l’astrologie bien que son champ d’étude soit plus vaste et plus structuré. Ce ne sont pas les planètes en elles-mêmes qui sont astrologiquement déterminantes mais l’interprétation de l’homme qui se sert du système planétaire comme point de départ pour activer sa voyance. Ce ne sont pas les graines de thé dans la tasse qui vous racontent votre avenir mais l’interprétation de l’homme à partir d’un déclenchement psychique.
La systématisation des données astrologiques à l’intérieur d’une structure chronologique permet à l’étudiant de suivre le mouvement des astres selon une disposition organisationnelle qui donne à cette science son caractère mécaniste et prophétique, invitant l’étudiant à interpréter le mouvement des astres en fonction de son psychisme latent. L’astrologie est une science événementielle, dans la mesure où on ne perd pas de vue les plans subtils qui alimentent l’esprit. Sinon, l’astrologie risque de devenir une science fantaisiste qui se donne comme mission d’interpréter l’homme via la nature au lieu de la nature via l’homme.
(BdM) Peut-on se déprogrammer pour évoluer ?
(R) Évoluer implique une forme de déprogrammation ou capacité à se libérer du connu. Le connu vous imbrique dans une mémoire qui conditionne votre MOI. La programmation est un dispositif naturel qui vous empêche de vous actualiser selon un ordre de conscience et de croissance qui confirment votre liberté et votre contrôle dans la vie. Toute déprogrammation implique le rejet intégral ou forme d’opposition à un statut quo dans le but d’exprimer des niveaux plus avancés de conscience. Sans elle, l’homme ne peut réaliser les gains subtils que
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concrétise une conscience libérée du connu. Toute forme de déprogrammation l’invite à mettre en relief son intelligence individualisée et à s’habituer à en supporter le champ de conscience. Tant que vous demeurez inconscients, votre intelligence a ses assises dans la mémoire alors que lorsque l’homme entre réellement dans son champ de conscience, son intelligence s’attribue des mouvements qui ne concordent pas avec l’évaluation intellectuelle d’un MOI programmé ou conditionné à l’impuissance.
(BdM) Expliquez-nous la domination de l’âme sur l’homme.
(R) L’âme est une énergie astrale, une force de la nature. Plus l’homme deviendra conscient, plus il apprendra à manier cette force au lieu de la subir. L’âme domine l’homme car elle le soumet à une programmation qui fait partie d’un plan de vie qu’elle s’est créé avant l’incarnation. Ce plan de vie, bien qu’utile en soi, ne doit pas exclure la dominance de la conscience pure, c’est-à-dire la présence de l’esprit à travers un ego élevé à la transparence par évolution. L’âme n’est pas intelligence mais pulsion. C’est par la pulsion qu’elle domine en utilisant l’énergie astrale pour mettre en mouvement l’homme qui la subit tant qu’il n’a pas suffisante conscience des mécanismes obscurs qui sous-tendent son MOI astralisé. L’âme utilise les aspects lunaires de la conscience pour mettre en vibration l’homme qui, par la suite, et à son insu, en subit les conséquences. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle l’homme vit des expériences souvent pénibles et dont il ne peut expliquer la raison profonde. Il demeure marqué par ces épreuves qu’il ne comprend pas et qui souligne le caractère naïf de son MOI lorsqu’il se remémore des actes commis au nom de l’imbécillité. La domination de l’âme sur l’homme est une prescription pour le désastre s’il n’en arrive pas à dominer ses pulsions souvent très astralisées.
(BdM) Qu’est-ce qu’un plan de vie ?
(R) Un plan de vie est une programmation créée par l’âme pour l’expérience évolutive de l’homme. En forme astrale, l’âme obéit à des lois particulièrement adaptées à son plan d’évolution. Par contre, une fois l’âme incarnée, l’ego devient la manifestation de l’esprit dans la matière et si l’âme n’est pas suffisamment évoluée, l’homme risque d’être victime des forces astrales car la lumière le traverse difficilement. Ces forces peuvent facilement obscurcir le rayonnement de l’esprit, l’affaiblir à un point où l’ego ne voit plus clairement. C’est à ce moment que le plan de vie devient facilement un cadre rigide que l’ego ne peut plus contourner puisqu’il ne dispose pas des outils nécessaires pour comprendre le mouvement astral qui pulse en lui. L’âme n’y est pour rien dans l’évolution de l’homme s’il n’apprend pas à la dompter, c’est-à-dire à en comprendre les pulsions. Ce sont les pulsions qui activent le plan de vie pour en faire souvent, un plan d’enfer. Les pulsions font partie des mémoires et remontent dans le temps de l’expérience passée. Si par surcroît, vous ajoutez aux pulsions de l’âme la présence d’entités astrales qui peuvent ombrager l’esprit, vous avez une situation difficile à remettre dans l’ordre car l’ego non seulement est assujetti à de fortes pulsions, mais doit aussi affronter des pensées envahissantes, étrangères à sa réalité. Tout plan de vie doit être filtré et évalué par la conscience sinon l’être est réduit à le subir au lieu d’exercer son droit au choix. Beaucoup de volonté sera nécessaire pour ajuster un plan de vie à vos objectifs de vie car les graines auront déjà été ensemencées, la scène montée, les conditions établies etc. ce, souvent depuis très longtemps. Mais, la volonté peut tout et rien n’y résiste !
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(BdM) Quelle est la part de l’homme dans le plan de la vie de l’âme ?
(R) L’homme est âme et esprit, conscience astrale et mentale. Lorsqu’il prend conscience de sa relation avec les circuits universels, son rôle dans la vie se modifie radicalement pour épouser une construction psychologique et psychique qui le libère du connu, de la domination de ses mémoires et des pulsions acharnées de l’âme ; il peut alors bénéficier des forces de l’âme au lieu de les subir aveuglément. Sa conscience mentale surgit facilement des eaux troubles de l’âme pour planer au-dessus des récifs de l’inconscience astrale. L’homme, c’est l’ennoblissement de la conscience, l’élévation de la conscience ; il est le produit de l’évolution alors que l’âme en est la force motrice. L’être conscient est un produit fini de l’évolution alors que l’homme inconscient est simplement un produit animé de l’involution. Dans le premier cas, il y a présence télépathique avec les circuits universels d’où l’on puise le savoir intégral, alors que dans le second, vous n’avez que l’expression du mort-vivant animé de l’intérieur, par une âme dont le plan de vie est une carte routière pour des expériences très variées reflétant la souffrance incomprise dans la matière.
(BdM) Quelle est la face occulte et voilée de la domination ?
(R) La domination est l’ancêtre du mal. L’homme n’en est pas à ce point conscient car il n’est pas suffisamment conscient pour s’instruire des antécédents cosmiques de la domination. Pour comprendre le mal de la domination, il faut suivre l’évolution du mal au cours des âges dans le cosmos local. Il faut savoir que les mondes sont régis par des forces occultes qui envahissent la vie pour des raisons qui n’ont rien à voir avec l’évolution de la lumière, de la beauté, de l’amour. Il y a des forces dans les mondes qui obstruent systématiquement tout mouvement vers la lumière. Elles ont besoin de la souffrance provoquée par la domination pour avoir conscience d’elles-mêmes sinon elles n’auraient aucune raison d’exister. Il est difficile pour l’homme de s’imaginer que des mondes sont régis par des intelligences dont les valeurs sont diamétralement opposées à son bien-être. Ce n’est pas parce que l’on parle d’univers parallèles ou de mondes systémiques que le mal est enrayé de la vie, Sa manifestation diffère selon les échelles de temps et de conscience mais sa nature fait partie intégrale de la vie en évolution. La domination et le mal sont une seule et même chose. La première inspire la violence psychologique qui, en retour, nuit au développement de la liberté qui est nécessaire si l’on veut explorer les possibilités infinies de la conscience en évolution. La domination instaure des points d’arrêt dans le développement de l’être et cette condition va à l’encontre des lois cosmiques qui lui donnent l’entière liberté d’être ou de se mouler à sa réalité.
La domination, telle qu’exercée sur votre planète, est moins étendue que celle qu’exercent certaines hiérarchies dans l’univers local. Il y a des mondes où la domination est le seul moyen d’existence et de puissance. Ceux qui ne dominent pas sont exclus des confréries occultes qui manipulent la conscience par le biais de systèmes de pensée qui font partie de votre involution. Vous devez étudier la psychologie sur un plan occulte pour comprendre l’étendue des perversions contre la lumière, donc contre l’homme. Il est inutile de réfléchir sur le mal ou de l’étudier si vous ne pouvez communiquer avec des êtres qui en sont les opposants. Nous connaissons le mal de la domination car nous savons le pouvoir qu’exercent certaines hiérarchies pour nulle autre raison que de nuire et d’empêcher le développement de la liberté. La liberté de la conscience dans le cosmos local est équivalente, pour ces hiérarchies, à la destruction de leur raison d’être. La liberté pour elles signifie leur éventuelle dispersion. La domination leur permet de demeurer ensemble, de former des
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confréries car elle est une manière d’être, une manière d’exister. La domination que vous exercez les uns contre les autres dans votre monde est une extension de la domination générée dans votre conscience par des êtres très éloignés de vous en distance physique mais très près de vous en distance mentale. La pensée réunit les mondes les plus éloignés.
Si la domination vous était expliquée dans tous ses aspects vous auriez par le fait même accès à la compréhension des mystères. La domination, c’est l’histoire du monde et du cosmos local. C’est l’origine du mal. C’est la mort.
(BdM) Parlez-nous de la domination de la pensée sur l’homme.
(R) Vous êtes encore très jeunes dans l’étude de la conscience et vous ne faites que commencer à en pénétrer les mystères. Votre compréhension de la structure psychique du MOI, donc de votre identité, demeure très restreinte. Au fil du temps vous pénétrerez les arcanes du mental et réaliserez que la pensée subjective donc astralisée vous domine totalement car elle inspire vos craintes, empoisonne vos vies. Cette forme de domination retient le développement de l’homme. La domination de la pensée découle des lois occultes de la vie qui, en retour, reposent sur l’ignorance systématique des plans invisibles et de leur mode de fonctionnement. Tant que la pensée sera réfléchie chez l’homme, son taux vibratoire la fera syntoniser avec des plans qui envahissent et traitent l’humain en inférieur. Les mondes parallèles sont des empires dont la puissance est engagée depuis toujours contre l’homme, tant que ce dernier ne contrôle pas ce qui est canalisé dans sa conscience. Votre conscience ressemble beaucoup à votre Internet électronique. Beaucoup peuvent y accéder si vous n’en contrôlez pas l’accès. Pour vous, la pensée est une manière d’être, un acquis faisant partie de la nature de l’ego. En réalité, elle est un mode de communication associée qui crée l’ego par l’entremise des forces occultes qui, constamment, manipulent votre conscience par la pensée. Ces forces se nourrissent de votre énergie lorsque vous succombez à une forme ou autre de domination. La réalité n’est pas ce que vous pourriez vous imaginer. Elle est plus vaste et plus occulte et votre mental peut difficilement saisir tous les aspects. C’est ce que vous découvrirez au cours de l’évolution.
La domination de la pensée surgit de la domination des sphères et l’évolution de l’homme dépend directement de cette compréhension. L’homme n’est pas sur la Terre pour conquérir mais pour être d’abord conquis. Il conquerra par la suite. La domination de la pensée mènera à l’actualisation d’un mécanisme obscur que vous appelez l’intégration du MOI. Tant que le MOI n’est pas intégré, il ne sait pas comment il fonctionne ni comment les forces agissent envers et contre lui ; il est forcément dominé par la pensée qui a alors le pouvoir d’intervenir dans sa conscience et le faire regarder dans une fausse direction. À partir du moment où, dans votre vie, vous souffrez de la pensée, c’est que la vie ne va pas dans votre direction. Il vous faut alors faire volte-face ou souffrir. Cette volte-face est le sceau de votre liberté. Elle brise la domination, l’écrase et force l’ego à réagir à toute forme de domination dans l’avenir.
Les forces astrales sont difficilement identifiables pour les êtres qui perpétuent leur propre mythe. Elles ont le pouvoir de mentir à des niveaux difficilement réconciliables avec la notion que vous pouvez avoir de la réalité et de votre réalité. Sachez que l’astral est un monde assujetti à des empires cosmiques et que les entités, dans ces plans, n’ont aucun recours qui favorise l’homme même si elles semblent intervenir en sa faveur. Tout est apparence, tout est domination par la pensée. Il faut parler avec une entité astrale pour réaliser
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jusqu’à quel point l’homme est naïf dans sa conscience spirituelle ou occulte, sans parler de sa conscience religieuse qui est un affront à son intelligence. La domination de la pensée s’exerce par le truchement du mensonge subtil qui intervient quotidiennement dans le dynamisme mental de l’ego. Il n’est pas surprenant que l’humain se cherche encore puisque le mensonge de sa pensée intervient dans le développement de son intelligence. Il faut savoir que la domination, en elle-même, est une déformation de la réalité. Tant que ce dernier n’assumera pas sa réalité, il subira une forme ou une autre de domination qui est l’antichambre de sa liberté.
Les mondes parallèles auxquels l’homme aura accès au cours de l’évolution font partie de l’ordre inédit et secret de la conscience. Ceci fait partie des mystères qui, en retour, existent parce que la conscience n’est pas suffisamment développée. Les mondes parallèles sont plus vastes que vos mondes matériels et leurs populations plus actives et coordonnées que les vôtres. Vous croyez que la vie, c’est vous ! Que vous êtres la vie, la seule vie ! Cessez de penser que les mondes immatériels sont immatériels dans le sens qu’ils n’ont pas d’impact sur votre réalité. Ces mondes déteignent sur votre réalité et votre conscience dépend de la manière dont vous disposez de leur activité dans l’intimité de votre MOI. De là la domination de la pensée.
(BdM) A quoi sert la fabulation astrale ?
(R) La fabulation est une forme de désinformation dont l’ego spirituel se nourrit sans risquer de bouleverser sa vie mentale. L’astral est un monde de fabulation. Il sert dans la mesure où l’homme est suffisamment compétent pour séparer l’illusion de la réalité. La conscience en évolution est un mouvement progressif de la lumière et non simplement un état philosophique de l’esprit. Pour qu’elle croisse, il lui faut passer par la fabulation pour, plus tard, la dépasser. Nous ne pouvons dire à l’homme que telle connaissance fait partie de la fabulation astrale ; il doit le découvrir par lui-même car il doit être libre dans sa conscience et non simplement un valet. La fabulation est une forme de mensonge pointant vers la réalité, mais elle ne doit pas être naïve de science. Les assises de la fabulation sont, en général, hermétiquement voilées à l’Initié ; leur effondrement sert à la transmutation de ses corps subtils et annonce l’éveil de son intelligence.
La fabulation interviendra toujours dans le sous-développement de la conscience tant que l’homme ne sera pas suffisamment éveillé à la réalité du mensonge cosmique et de la complicité des mondes parallèles contre lui. La raison pour ceci est simple. Sans la conscience du mensonge cosmique, il ne peut pénétrer les mystères puisque sa conscience naïve est exploitée par les forces astrales en lui afin de l’empêcher de jeter de la lumière sur les structures du mal. Les structures occultes du mal sont l’enjeu de la vie sur la Terre au moment où nous nous parlons et ce depuis toujours. Ces structures défont la vie et causent de l’angoisse dans la conscience humaine. Elles sont en opposition à la conscience morontielle. Si l’homme accédait aux mystères sans s’être distancé de la fabulation religieuse, ésotérique, occulte et astrale qui les enveloppe, il n’aurait aucunement altéré sa conscience car le choc de réalisation que crée l’éveil à l’existence du mensonge cosmique ne l’aurait pas alerté à la domination des forces occultes. Il aurait été, par le fait même, limité dans le mouvement cosmique de sa conscience morontielle qui dérive de l’élimination, sans condition, de la fabulation chez toute conscience avancée.
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La fabulation se présente à plusieurs échelles d’inconscience et demeure toujours une forme de mensonge utilisée par les pouvoirs contre l’homme. Bien qu’elle forme une étape inévitable dans l’évolution de la conscience humaine, elle doit être éventuellement abolie car elle est une entorse dans l’évolution de la conscience mentale supérieure sans laquelle aucune conscience individualisée ne peut accéder aux mystères. Les mystères existent à cause de la fabulation astrale sur votre planète. Sinon, l’homme serait psychologiquement et psychiquement très avancé et parfaitement conscient de notre existence ainsi que du lien universel et de la voie télépathique.
Vos religions sont des exemples brûlants de fabulation. Un être conscient ne peut appartenir à une religion car sa conscience filtre et décèle le moindre élément de fabulation. Appartenir à une religion est un indice du niveau d’évolution de la conscience mentale et pointe dans la direction du mental inférieur. Le mental supérieur télépathique est en opposition systématique avec toute forme de religion car cette dernière procède de l’ignorance spirituelle et astrale de l’humanité. Bien que les religions soient nécessaires pour les hommes de l’involution, elles ne pourront servir l ’Homme nouveau car cet être, depuis le début de son éveil, aura pris conscience du mensonge cosmique. Ce dernier est à l’origine de la fragmentation du rayon universel chez l’homme. Il polarise la conscience et divise les groupes humains afin de les plonger dans la lutte pour l’hégémonie de leurs idéologies. De là l’origine de vos guerres de religion.
(BdM) A quoi servent les prophéties ? Devons-nous y croire ou nous y attacher ?
(R) Les prophéties démontrent que les événements indiqués sont depuis longtemps connus sur les plans. Mais elles ne vous empêcheront pas d’en subir les conjonctures car la conscience humaine est trop astralisée pour prendre avantage de ces informations. Si l’homme était plus avancé en conscience, certaines prophéties s’annuleraient et il en serait épargné ou encore elles n’auraient simplement pas lieu. Les Initiées du Verseau ne prophétiseront pas pour l’humanité comme ce fut le cas par le passé. Leurs énergies seront dirigées, au cours de ce cycle, à l’importante construction du lien universel et au développement de la télépathie entre l’homme et les circuits universels.
Lorsque vous y croyez et que vous vous attachez aux prophéties, vous risquez de les interpréter et de fabuler selon le niveau astral de votre conscience. C’est un moindre mal qui vous convaincra de demeurer toujours circonspect puisque ces informations sont adaptées à la nature de l’humanité et non à la conscience individuelle. Les prophéties sont façonnées selon le caractère de l’humanité en changement au cours des siècles, dans le but et avec l’intention de renforcer la nature du message sans nécessairement créer une divulgation intégrale des événements à venir. Les prophéties ne sont pas faites pour informer l’humanité mais pour l’avertir. Une grande différence existe dans les deux cas. Pour cette raison, elles doivent être reçues et interprétées avec discrétion.
Leurs messages sont une aide à l’humanité mais ce support n’est jamais utilisé à bon escient par l’homme. De plus, ce dernier ne peut croire inconditionnellement à une prophétie puisque jamais elle n’est intégralement indiquée afin de ne pas créer de dépendance. Toute prophétie est sujette à modification selon la nature de l’événement et ses conséquences pour l’humanité.
(BdM) Parlez-nous un peu de la mort.
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(R) La mort est une résurrection dans les mondes parallèles où l’âme recycle ses énergies pour s’incarner dans des conditions plus favorables que celles qu’elle a quittées. Au cours de l’évolution, la sortie de l’âme s’exercera sur le plan éthérique au lieu du plan astral. Ce n’est pas la mort ou la libération de l’âme de son enveloppe charnelle que nous remettons en question, mais le plan sur lequel elle fait son apparition après la période du décès.
Au cours de l’évolution, la fusion entre le mortel et l’ajusteur de pensée lui assurera une conscience morontielle au moment de la mort. Cette conscience éveillée identifiera naturellement la lumière du sud systémique, alors que la lumière astrale qui attire les âmes défuntes de l’involution est la lumière du nord systémique. Ces deux lumières sont différentes. A la mort, la lumière blanche, froide et douce fait vibrer l’âme et le fait basculer sur son axe ; elle revit alors tous ses souvenirs, alors que dans un même temps, le contact avec la source de la pensée cesse. Les morts, en astral, n’ont pas le privilège de penser.
Les âmes défuntes suivent cette lumière car elles n’ont pas reçu de contre-indication au cours de l’existence matérielle. Cette condition changera au cours de l’évolution. Éveillée, la conscience en fusion choisira son plan de sortie suite à la séparation des corps subtils et ne sera plus aspirée sur le plan astral ; elle se dirigera alors naturellement vers la lumière du sud systémique. La fusion lui permettra de se détacher de toute mémoire, ce qui lui redonnera la liberté de mouvement dont elle fut privée sur le plan astral.
Au moment de la mort, une des forces majeures d’attraction et de contrôle sur l’âme est la mémoire de la race. Il est important de se rappeler que cette mémoire expérimentale est le matériel intime utilisé par l’ego, au cours de la vie, pour la formation de sa conscience planétaire. Tant que l’homme ne s’en sera pas libéré, il en sera victime, même en forme astrale. Ceci explique la grande naïveté des âmes défuntes qui n’ont d’autre référent que ce qu’elles ont enregistré au cours de l’expérience planétaire involutive. Libérée de la mémoire de la race, la conscience en fusion maintiendra naturellement le cap vers la lumière du sud systémique puisque cette dernière se raccorde favorablement à la conscience du MOI universel. Plutôt que d’être attirée par la lumière du nord, c’est l’âme en fusion qui l’attirera à elle-même. La lumière sera forcée de dévoiler sa réalité et sa fonction systémique. Elle se présentera à elle sous la forme d’un vaisseau séraphique qui en l’absorbant lui permettra de se déplacer dans les vastes espaces de l’univers local.
Lorsqu’un être passe du plan matériel au plan astral, il se sent fortement attiré par la lumière du nord qui sert de repère spirituel aux âmes défuntes sans pour autant dévoiler sa réalité, de sorte que les âmes éblouies croient reconnaître la lumière de Dieu. Le mensonge cosmique se poursuit jusque dans la mort. Lorsque l’âme passe d’un monde à un autre, le passage à l’autre versant est d’une grande douceur lorsque la lumière se présente. Par contre, les âmes avancées, suite à de nouvelles indications au cours de l’expérience matérielle, ne retourneront plus sur le plan astral ; elles feront leur chemin vers le plan éthérique où la nouvelle conscience morontielle leur permettra de ne plus perdre contact avec les circuits universels. La communication entre le double et l’âme se poursuivra sans interruption et la conscience sera immortelle.
Les lumières du nord systémique qui attirent et consolent les âmes défuntes sont aussi des vaisseaux séraphiques, c’est-à-dire des transports universels. Leur fonction est d’analyser et d’enregistrer la mémoire de l’âme pour fins d’études ultérieures. La lumière du nord systémique est un vaisseau sous le contrôle des forces de l’involution alors que la lumière du
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sud systémique est sous le contrôle des forces évolutives. De là l’importance, capitale pour nous, de voir l’homme transmuter du plan astral au plan éthérique lors de la sortie de son corps matériel. C’est à ce point que se fera la croisée des chemins.
La mort est un espace habité par la conscience en forme astrale. L’état de mort est nébuleux pour l’homme, car sa conscience se dissocie difficilement de son enveloppe matérielle. Cette limitation explique le caractère étrange de la mort dans sa dimension strictement terrestre et astrale. La mort engendre dans l’univers systémique plus de conflits que toute autre dissociation de conscience expérimentée par des êtres en évolution, car elle initie un jeu de pouvoir entre les différents niveaux de conscience et d’intelligence dans l’univers local. L’âme est très prisée dans l’univers par les forces systémiques puisqu’elle représente une source enrichie d’expériences et d’informations dont profitent les forces cosmiques pour leur propre développement. Elle n’est pas seulement un attribut absolu de l’homme, elle fait aussi partie des richesses systémiques non développées et non exploitées. L’emprisonnement de l’âme dans la chair indique une sous-condition temporelle et non une prédisposition universelle à la mort astrale. Il y a dans l’univers local au-delà de 13 millions de civilisations dont les membres ne meurent pas.
La mort n’est pas simplement un changement de plan mais aussi une régression énergétique créée par les conditions astrales du MOI planétaire. Tant que le MOI n’est pas suffisamment évolué pour s’identifier à un niveau de conscience morontielle, il ne peut s’associer à des niveaux d’énergie supérieurs à l’astral, car ce plan de la vie systémique, en retrait des mondes avancés convient au degré de sa conscience. Le mystère de la mort a toujours fasciné l’homme parce que les forces occultes de la nature sont incompatibles avec une vie matérielle dont la conscience est divisée en deux champs, celui de l’ego planétaire et celui de l’ego intemporel ou cosmique. Tant que la paternité de l’ego intemporel ne sera pas reconnue, la mort demeurera un phénomène finalitaire et mystérieux. Lorsque l’homme aura reconnu son lien universel avec l’ego intemporel, la mort cessera d’être une représentation finalitaire de la vie et elle épousera un profil de conscience continue vers un autre plan que l’astral. Le plan astral est un plan de mémoire, alors que le plan morontiel ou éthérique est un plan de lumière ascendante. Sur le plan éthérique, la conscience est continue et ne crée pas de conditions de subordination à des systèmes hiérarchiques tels que ceux que l’on retrouve dans l’astral et qui imposent à l’âme un mouvement limité d’expérience et de vie. L’âme est limitée en astral car elle ne peut s’opposer aux forces qui dominent son plan. La mort, en réalité, est une dictature sévère qui découle de l’absence de lumière systémique sur les plans qui en définissent la réalité. Pour cette raison, il est nécessaire de comprendre les lois de la domination, si l’on veut comprendre les lois du bien et du mal qui statuent sur le degré de mortalité que doit expérimenter l’âme en évolution vers la lumière systémique.
Lorsque l’homme jouira d’une conscience morontielle, la mort ne fera plus partie de sa conscience. La vie systémique infusera dans sa conscience les éléments créatifs de son MOI universel qui doivent être intégrés au MOI planétaire afin que la mort n’existe plus en tant que finalité psychologique pour l’ego. L’évolution de la conscience du MOI permettra à l’homme de conquérir la mort ou son aspect psychologique en pénétrant les plans systémiques de la vie, avant de quitter pour toujours son enveloppe charnelle. Cette condition éliminera l’angoisse de la mort et permettra à l’ego de vivre sa vie selon le caractère global de sa conscience.
Les plans de la mort sont « vivants » et la vie en forme astrale est une reproduction psycho-dynamique de la vie terrestre. La distinction ne réside que dans l’utilisation de la mémoire qui est le miroir reproducteur de toute conscience désincarnée et déconnectée de sa
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lumière, donc du pouvoir de la pensée. Le reste appartient à la mort, c’est-à-dire à des conditions indépendantes de la conscience. Ces conditions déterminent le niveau de conscience possible dans un environnement systémique régi par des forces dont la nature est en opposition avec les forces de la lumière. La mort est sous le contrôle des forces systémiques descendantes. Toute conscience astrale est régie par des forces qui s’opposent à la libération de l’âme. Le problème de la mort se situe à ce niveau. Ce n’est pas la mort en elle-même qui cause un problème pour l’homme mais le fait que l’astral, ou l’environnement de la conscience astrale, est régi par des forces qui s’opposent à la liberté de l’esprit.
Que l’esprit soit sur le plan matériel, astral ou morontiel, dépend de sa relation avec la lumière. Dans un cas comme dans l’autre, il doit être libre ; il doit pouvoir lire dans la vie. Lire dans la vie veut dire comprendre la vie en tant que science. Tant que l’homme ne peut comprendre la vie, il ne peut être libre sur le plan où il est. Il peut comprendre la vie sur le plan matériel, car ce plan est régi par l’esprit, bien que sa présence dans la conscience humaine, actuellement soit très limitée. Dans l’astral, l’esprit est impuissant. C’est l’absence de l’esprit dans la conscience astrale du désincarné qui dicte les lois de la mort ou de la vie en forme astrale. C’est ce qui explique que les morts ne pensent pas. S’il n’y a pas de pensées, il ne peut avoir encore moins de télépathie avec les plans systémiques universels.
Sur le plan astral l’âme vibre en tant que mémoire morte. Sur le plan morontiel, elle est totalement indépendante de la mémoire puisque son lien avec l’esprit universel fait d’elle une lumière libre. Elle ne peut retourner dans le temps involutif car la mémoire ne fait plus partie de sa nature ; elle est alors ouverte à son devenir et sa conscience s’harmonise parfaitement aux lois systémiques. Elle est alors immortelle et libre de se manifester sur tous les plans systémiques selon le besoin qu’elle éprouve.
L’homme ne comprendra la mort que lorsqu’il aura développé la conscience nécessaire à la libération de son ego envahissant qui bloque toute relation télépathique avec les plans systémiques. La mort est un phénomène dont toute la dimension sera étudiée et réconciliée avec la vie lorsque les hommes auront intégré leur nature planétaire et leur nature cosmique. Tant que la vie sur la Terre demeurera une expérience de l’âme et que la vie de l’esprit sera reléguée à l’arrière-plan de la conscience, la mort demeurera un phénomène incompris.
La mort astrale est un phénomène relativement récent sur l’échelle systémique de l’univers local. L’homme meurt car sa chair est régie par des forces matérielles qui ne sont pas intégrées à la spirale des forces de la vie. Les êtres dont la conscience précède celle du terrestre ne connaissent pas le retour en forme astrale suite à la mort, puisque leur conscience est libre des forces lunaires. Avant l’expérience de la mortalité terrestre, les liens karmiques avec le plan astral étaient inexistants. Par la suite, le plan astral est devenu de plus en plus un plan capital pour les structures invisibles de la conscience réformée, de sorte que de puissants liens karmiques unifièrent le plan astral au plan matériel. Il se consolidèrent et firent de la mort l’évènement capital de l’expérience humaine, alors qu’en réalité c’est du plan mental que l’homme doit tirer, éventuellement, sa science, sa lumière pour bénéficier de la survivance de sa conscience en forme morontielle.
Lorsque la mort fut enregistrée et identifiée dans l’univers local, un grand nombre de civilisations envisagèrent d’exploiter le plan astral et en firent un plan-miroir qui devint une source inépuisable de modèles d’évolution qu’elles pouvaient exploiter. Un plan-miroir est un monde où peut pénétrer une conscience supérieure, sans impunité, c’est-à-dire sans être
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assujettie à ses lois ou conditions. Elle peut magnétiser les unités de mémoires vivantes ou les âmes, afin de les intégrer à des circuits de vie plus avancés. L’âme d’un désincarné est une riche et vaste source d’informations que peuvent exploiter scientifiquement les civilisations systémiques à cause de sa structure énergétique. L’âme est une quantité matérielle et mesurable. La mort humaine est une situation avantageuse pour ces civilisations qui peuvent intervenir sur le plan astral et transborder certaines âmes vers leur monde, les invitant à habiter un corps chimique au lieu d’un corps animal. Au cours de l’involution, cette condition fut très prisée et permit d’augmenter à volonté des populations numériquement faibles.
La conscience évolue sur différents plans de la vie systémique. La vie n’existe pas seulement sur le plan matériel auquel vous vous identifiez, elle pulse aussi sur des plans invisibles à l’œil nu. Pour comprendre la mort et son caractère exclusivement terrestre, il vous faut réaliser qu’elle fait partie d’un phénomène relativement récent dans la galaxie et qu’elle ne représente pas une condition absolue de la vie. Elle est un accident de parcours et non une condition irrémédiable de déchéance matérielle. Les êtres qui évoluent au-delà de votre espace-temps n’ont pas de corps animal. Leurs enveloppes sont composées chimiquement et, pour cette raison, ils ne peuvent impunément vivre sur votre plan sans protection à cause du taux inférieur de vos vibrations.
La mort est une condition de déchéance matérielle que le plan astral récupère pour des raisons qui dépassent l’ordre intellectuel ou spirituel que vous lui accordez. La vie est un immense laboratoire ordonné. Lorsque la science de la Terre aura suffisamment évolué, la mort ne sera plus car les hommes sauront corriger la nature. La mort est une dégradation des forces vitales dont est sujet le corps animal. Sur d’autres planètes, les corps sont synthétiques, dans ce sens qu’ils sont composés à partir d’une science fondée sur les lois de la lumière en tant que force fondamentale. Pour vous, la lumière n’est que matérielle et il vous est difficile de réaliser qu’elle existe à plusieurs niveaux et est essentiellement omniprésente. Même dans la noirceur la lumière existe ; elle est simplement non radiante mais sa portée demeure. Cette lumière, invisible à vos yeux, est une des sources d’énergie utilisées par d’autres civilisations lors de matérialisation de leurs corps. Ces enveloppes remplissent le rôle et la fonction nécessaires à des êtres évoluant sur des plans inaccessibles à l’humain à cause de la densité de son corps astral et de l’opacité de son corps mental.
Vous affectionnez votre corps animal parce que vous le sentez ; d’autres êtres n’ont pas cet attachement particulier pour leur enveloppe matérielle qui leur sert simplement à passer d’un espace-temps à un autre selon les conditions qu’exige un tel transfert. Les êtres extra-planétaires peuvent s’adapter à une variante de corps matériels lorsqu’ils passent d’un plan à un autre, ayant le pouvoir de matérialiser la pensée et de lui donner une forme selon leurs besoins. La vie ne doit pas être vue comme un terminal, mais comme de vastes mondes à découvrir et à parcourir selon l’échelle d’évolution où se situe la conscience de l’être.
Lorsqu’un extra-terrestre meurt dans un accident, c’est-à-dire dans un échec matériel contrôlé, sa mort n’est qu’une apparence puisqu’il délaisse son enveloppe et en emprunte une autre moins dense. Cela lui permet de continuer ses activités là où la « mort » l’a surpris. De cette manière, les civilisations venues d’ailleurs peuvent demeurer sur la Terre sans être perçues tant et aussi longtemps qu’elles le désirent. L’accident est volontaire et permet au terrestre de venir en contact avec une technologie ou des corps physiques sans pour cela se voir impliquer.
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La mort est remarquable du point de vue systémique car elle permet de camoufler les perceptions subjectives de l’homme face à la vie après la mort. Lorsqu’il sera en contact continu avec d’autres civilisations, il découvrira la raison pour laquelle un grand nombre d’êtres sont nécessaires sur une planète telle que la Terre, alors qu’une population de cet ordre sur une planète systémique créerait un déséquilibre psychique insurmontable. La mort existe sur la Terre car la conscience est exécutrice et non créatrice. L’homme à l’impression que la vie est entre ses mains. Ce n’est qu’aux portes de la mort qu’il cesse de résister, ou lorsqu’il a suffisamment été éprouvé pour alerter son ego à l’illusion de sa vitalité animale et à l’acceptation de sa dégénération. Il développe alors une certaine sagesse qui lui permet de se réconcilier avec la vie, c’est-à-dire avec la mort qui est une conséquence de la vie animalisée.
(BdM) De quoi est fait le tunnel que l’âme emprunte à sa sortie du corps matériel ?
(R) Le tunnel de la mort est une structure astrale faite de la même énergie fondamentale dont sont constitués les mondes parallèles. Son énergie est aspirante et se meut selon un mouvement centripète vers le centre de l’univers local. Lorsque l’âme est aspirée dans le tunnel, elle retourne vers des dimensions qui regorgent d’énergie vitale. Suite à la mort du corps matériel, elle explose de vie et se sent libérée. Le tunnel est sa porte d’entrée dans des mondes sans limites.
La construction du tunnel est, dans son ensemble, la même pour toutes les âmes. Ce qui différencie l’expérience, c’est la vibration avec laquelle elles se déplacent dans le tunnel. Une âme évoluée n’a aucun problème à l’entrée dans l’astral car son axe de révolution est alignée avec le plan, de sorte qu’elle ne subit pas de déflexion latérale. Ce mouvement est à l’origine du sentiment d’isolement que ressentent un grand nombre de désincarnés de l’autre côté de la vie. Une âme qui a une mauvaise vibration à la mort ou une aura qui laisse à désirer, subira d’étranges contorsions dans le tunnel car ce dernier se rétrécira à un point où elle se sentira perdue, remplie de crainte et, inévitablement, projetée sur un plan douloureux.
Le tunnel reproduit toutes les mémoires de l’âme. Lorsqu’elle sort du corps matériel, la rupture du cordon d’argent crée une tension dans le corps astral et la contraction qui s’ensuit lui permet de prendre conscience d’elle-même. Elle sort alors du sommeil de la mort qui, temporairement, alourdit toute âme en processus de désincarnation. Le tunnel est une voie d’accès aux mondes parallèles, mais il n’est pas la seule. Beaucoup d’âmes n’empruntent pas le tunnel à la sortie du corps matériel car elles n’ont pas suffisamment de lumière pour être reçues de l’autre côté. Dans ce cas, elles errent sur des plans près de la Terre et créent un phénomène particulier de matérialisation. Ces âmes solitaires croient qu’elles sont encore vivantes, car elles n’ont pas de lumière pour leur indiquer qu’elles sont effectivement sur un autre plan. De telles aberrations peuvent durer un certain temps. Éventuellement, elles seront appelées sur le plan astral et continueront leur évolution.
Le tunnel est une voie d’accès au plan principal de l’astral où la sélection et le partage se font. Les âmes à la sortie du tunnel sont dirigées vers un plan qui les accueille et leur permet de s’en remettre à des guides spirituels qui leur indiqueront leur nouveau rôle dans une vie essentiellement différente de celle qu’elles ont connue sur la Terre. La sélection leur permettra de se situer précisément par rapport à leurs vibrations. Tout est justifié selon la vibration de l’âme enregistrée dans son aura. Le partage permettra aux âmes avancées de se voir confier des tâches à la hauteur de leur expérience. Dans la mort, les guides spirituels sont l’équivalent des parents biologiques qui vous donnent la vie sur le plan matériel. Puisque
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vous êtres conscients dans la mort, les guides peuvent vous aider rapidement à vous situer pour commencer votre nouvelle vie.
(BdM) Qu’est-ce qu’un transport séraphique ?
(R) Quels que soient leurs plans dans l’univers, les entités intelligentes doivent se déplacer d’un point à un autre. Les transports séraphiques sont des systèmes permettant à des intelligences avancées de l’univers local de se déplacer dans les vastes espaces sidéraux. Ces vaisseaux, propulsés par la lumière, ont la capacité de passer d’un espace-temps à un autre sans subir de distorsion matérielle, de sorte que leurs dimensions doivent forcément demeurer voilées afin de ne pas bousculer les âmes qui viennent en contact avec elles tant et aussi longtemps que la fusion ne sera pas répandue dans votre secteur.
(BdM)Un nombre grandissant de personnes, de par le monde, sont contactés par des « anges». Commentez ce phénomène inusité.
(R) Les plans astraux sont à l’assaut de toute conscience naïve, de sorte que les incidents de communication avec des entités de l’astral augmentent dans le monde. L’ego, aliéné par la vie moderne, perçoit tout contact avec l’astral comme une liaison avec le divin. L’homme ignore les lois occultes et sa méconnaissance fait de lui une proie facile en ces temps nouveaux. Dans ce phénomène « angélique » le symbolisme des grandes religions est utilisé et pris d’assaut par les entités qui cherchent à dominer la conscience directement, maintenant que l’influence des courants majeurs de la pensée religieuse s’atténue. Un nombre grandissant de personnes sensibles deviennent victimes de ces contacts dont certains peuvent mener à une folie douce, surtout chez les femmes plus délicates et plus réceptives. L’esprit humain est facilement possédé par des forces occultes contre lesquelles l’être, non avisé, n’a que peu de moyens de défense dans sa solitude spirituelle. La possession astrale se répandra en périphérie des grandes religions car la religiosité est en mutation sur votre planète.
Vous entrez dans un âge où beaucoup de notions seront renversées. Les entités chercheront à combler le vide au détriment de l’intelligence objective. Une grande lumière et une inébranlable identité personnelle seront nécessaires pour discerner le mensonge des sphères puisque tout contact avec ces plans est fondé sur l’allusion à la vérité. Les êtres contactés par des entités spirituelles doivent se libérer de ce mirage s’ils veulent comprendre le réel et déchirer les voiles de l’astral. Il leur faut questionner toute dictée spirituelle avant de pouvoir confronter les entités qui les possèdent et les démasquer. Dans la possession spirituelle, l’homme perd le contrôle de ses facultés critiques.
L’humanité entre dans un nouveau et très important cycle d’évolution. Ce grand changement bouleversera les consciences. Le phénomène des « anges » qui contactent les hommes et les apparitions de la Vierge font partie de cette révolution. Ces expériences exigeront un grand discernement. Ce n’est pas la réalité du phénomène qu’il faut remettre en question mais la légitimité des messages. L’invasion de la conscience humaine doit être mise en perspective et éclairée afin de protéger les esprits naïfs manipulés par des entités. Ces dernières doivent être confrontées et mises en échec ; sinon les hommes seront victimes d’une conscience spirituelle qui ignore les lois occultes de la mort. Tant que le symbolisme des religions servira de référent pour valider un supposé contact avec les « anges » l’humain risquera de succomber au pouvoir de la possession. Il ne faut pas perdre de vue que les
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religions sont fondées sur des voiles opaques mais nécessaires, permettant à l’homme de se former un corps de conscience morale suffisamment développé pour qu’il puisse freiner volontairement sa nature animale. Mais elles ne représentent pas pour autant la fin de l’évolution de la conscience mentale humaine, donc de l’intelligence. L’homme découvrira le pot-aux-roses des mystères lorsqu’il aura pris conscience de la manipulation des sphères. La science des mondes commence là où les religions la délaissent. Il ne faut pas être naïf et croire que les mystères du cosmos peuvent êtres dévoilés à des esprits d’enfants, pas plus que vos sciences matérielles ne peuvent être assimilées par des esprits non formatés par vos académies.
Le grand danger que subiront ses masses, face à ces contacts avec l’au-delà, réside dans la contagion de l’ignorance spirituelle. Les êtres spirituels ignorants sont plus présomptueux, occultement parlant, que les intellectuels orgueilleux, car ils sont totalement dépouillés de sens critique et objectif. Si vous ne pouvez confronter une entité avec votre lumière, vous ne pouvez être qu’assujettis à elle car elle peut vous faire croire ce qu’elle veut. Un autre danger réside dans la formation de sectes. Lorsqu’un phénomène spirituel prend suffisamment d’ampleur, la possibilité de la formation de sectes s’ensuit car elles nourrissent un profond besoin de croire.
(BdM) Quelles sont les illusions de l’écriture automatique ?
(R) L’écriture automatique dépend beaucoup de la manière dont vous vibrez l’énergie de votre système nerveux, ainsi que sa relation avec la pensée qui vous anime. La pensée doit être directement reliée à l’outil de l’écriture sinon vous ne remplissez qu’une fonction de transmission mécanique et ne bénéficiez d’aucun pouvoir créatif qui relève de la conscience unifiée. Cette forme d’écriture doit vous permettre de transcrire ce qui vibre sur le plan supérieur du mental ; dans le cas contraire, vous êtes victimes de la manipulation de votre esprit par des entités astrales qui s’amusent à vous faire croire que vous faites de l’écriture alors que vous n’êtes qu’en phase manipulatrice.
L’écriture doit être créative et fondée sur une collaboration entre les plans subtils du mental et l’homme qui en est l’expression dans la matière, sinon vous n’apprenez rien. Dans ce cas, vous ne faites pas de l’écriture mais plutôt un exercice inutile. L’écriture doit transposer, sur le plan matériel, de l’information accessible par le biais du mental dont les archives sont à la disposition de l’homme par l’entremise du double, la contrepartie lumière de son intelligence.
L’écriture automatique ne sert à rien si elle ne vous permet pas de collaborer dans un mouvement intégral de conscience à une science transmise télépathiquement mais exécutée dans le mouvement mécanique de l’écriture. Ce côté mécanique ne sert qu’à désengager l’ego d’un processus créatif qu’il obstruerait s’il n’était pas conscient que l’information lui vient d’ailleurs. La conscience qu’a l’écrivain du caractère paranormal de l’information met en relief la fonction occulte de ce type d’écriture qui permet de définir la réalité selon un point de vue indépendant de l’ego. Cet aspect occulte de la conscience créatrice permet de concevoir des données qui ne sont pas du registre de l’intellect.
L’écriture automatique implique que la conscience de l’individu soit suffisamment harmonisée à son MOI universel afin qu’il puisse canaliser de l’information pouvant lui servir. Sinon, il subit une forme de manipulation astrale alors qu’on lui fait croire qu’il fait de l’écriture automatique dans un mode créatif. Il n’est pas nécessaire que la relation avec les
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plans subtils soit parfaite dans le sens d’une télépathie intégrée où le MOI est totalement versé dans l’art de la communication. Par contre, il est nécessaire qu’il soit en contrôle de sa relation avec la source de l’information. Sinon, il n’est qu’une extension de conscience nerveuse servant de conduit à une entité qui met en vibration ses corps subtils sans en allumer la conscience.
L’écriture automatique doit être un mouvement subtil de la conscience et non simplement le jeu nerveux d’un esprit.
(BdM) La réincarnation existe-t-elle ?
(R) La réincarnation est une composante des forces dynamiques de la conscience-énergie que vous appelez âme. Elle procède de l’imperfection des matières cosmiques en évolution et du besoin de les raffiner ou des les épurer. Sans elles, le processus de filtration nécessaire à l’évolution des systèmes de vie serait impossible car la densité originelle des forces de vie doit être réduite au cours du développement de la conscience afin qu’elle puisse graviter vers les plans supérieurs de la conscience universelle.
Sans réincarnation, les âmes seraient vouées à des états de vie qui les condamneraient à une pollution spirituelle irréversible car le plan astral est anti-lumière si nous tenons compte de la nature de ses dominions. Une telle condition équivaudrait à une très haute forme d’esclavage dans un univers où le développement de l’intelligence précède celui de la contemplation. La raison pour laquelle la réincarnation est fondamentalement liée à l’évolution et au développement des formes de vie est due au fait qu’elle permet à ces énergies intelligentes de disposer de leur passé ; elles les libèrent des plans inférieurs qui leur ont été utiles au cours de l’évolution de leur statut.
Il ne s’agit pas de croire ou de ne pas croire en la réincarnation ; cela ne changerait en rien la nature des choses. L’homme doit savoir selon lui-même. Par contre, un tel concept facilite la compréhension des mystères de la vie de l’âme et permet de mieux vous greffer à des notions plus avancées en ce qui concerne l’évolution des systèmes de vie. Lorsque l’homme jouira de la télépathie avec les circuits universels, de telles questions seront invraisemblables et ne feront plus partie de sa démarche intellectuelle. Les mystères ne sont compréhensibles qu’à l’aide d’entretiens intelligents avec l’invisible. Bien qu’un tel lien ne soit pas à la portée de tous les hommes, il est définitivement essentiel à toute réflexion sur les mystères. On ne peut penser à ce qui ne se pense pas. Il faut y accéder par télépathie.
(BdM) Combien de réincarnations peut-on vivre ?
(R) L’âme s’incarne par désir d’évolution et cherche fortement à se réincarner lorsqu’elle a épuisé son temps en forme astrale. Pour elle, le temps équivaut un peu à l’oxygène pour le corps matériel ; lorsqu’il est épuisé, l’âme s’incarne afin d’améliorer son état. Ceci peut demander qu’elle s’incarne deux, trois fois ou plus, selon qu’elle dispose suffisamment d’information sur elle-même pour assurer la construction d’un plan de vie adéquat. La construction du plan de vie et son matériel, donc la mémoire, dicte combien de fois une âme peut s’incarner. Si l’on vous demandait combien de disquettes pouvez-vous tirer d’un disque, vous diriez que cela dépend de la quantité de mémoire enregistrée sur le disque. C’est un peu la même chose pour la réincarnation.
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Tant que l’âme n’a pas satisfait son élan spirituel, c’est-à-dire son mouvement vers une certaine perfection, elle cherche à s’incarner et au cours de ce processus, elle perd forcément mémoire de son ancienne forme astrale. Suite à son expérience nouvelle, elle en découvrira une autre, l’équivalent d’une peau neuve à son retour sur le plan astral. Une fois qu’elle aura fait peau neuve, elle n’aura plus mémoire de ses anciennes vies. Passant de l’involution à l’évolution, elle se réconciliera avec elle-même et s’enveloppera dans une lumière éclatante ; elle saura alors qu’elle est sur plan morontiel. Elle se déplacera alors librement dans l’univers local, ne sera plus une âme dans le sens d’une mémoire, mais une conscience morontielle unifiée à sa source.
(BdM) Les âmes évoluent-elles vers d’autres planètes ?
(R) L’univers est un vaste ensemble de mondes en évolution de conscience. L’âme participe à cette évolution complexe à travers des mondes et des temps qui ne se ressemblent guère. L’affection pour le caractère grandiose de l’univers physique vous embrase, pourtant il vous est difficile de concevoir l’évolution selon l’émigration systémique.
Parmi les âmes qui s’incarnent dans votre monde, certaines proviennent de souches lointaines. Elles jouissent d’incarnations particulièrement enrichissantes car elles apportent avec elles une lumière que les âmes en astral terrestre ne manifestent pas. Elles sont porteuses de vibrations qui leur permettent de traiter avec la vie d’une manière plus avancée, contrairement à certaines qui n’ont jamais évolué au-delà des cycles astraux de la réincarnation terrestre. Les âmes viennent de toutes parts dans l’univers possédant des attributs particuliers et très favorables à une planète telle que la vôtre. Il est essentiel de réaliser que la Terre est une planète en quarantaine et que son statut universel est constamment réévalué afin d’ajuster le cycle karmique dont elle est responsable.
(BMD) Quelques mots sur la genèse des archives akashiques.
(R) Les archives akashiques sont de vastes bibliothèques qui servent de mémoires à l’univers. Tout y est enregistré. Les êtres qui, à partir de leur propre dimension, dirigent la destinée des mondes les utilisent pour planifier les évolutions et structurer les événements qui servent au développement des consciences à tous les niveaux.
L’univers est multidimensionnel. Les archives sont la mémoire de tous les plans de vie dans toutes les dimensions. La synchronicité des enregistrements est une nécessité cosmique. Un événement sur le plan matériel est instantanément enregistré sur d’autres plans afin que jamais un secteur de l’univers n’évolue aux dépens d’un autre. Les archives dérivent du retour perpétuel de l’énergie vers sa source et ce retour dicte la nécessité cosmique d’enregistrer tous les événements. Puisque l’univers est constitué en paliers ou dimensions dont la perfection est relative, il est inévitable que certains mondes progressent selon des lois qui leur attribuent des avantages spatio-temporels ; ce qui explique qu’il y a des mondes plus évolués que d’autres. Les archives leur permettent de faire usage d’une très vaste mémoire, ce qui créé un ordre de perfectionnement qui serait impossible si chaque plan était refermé sur lui-même. Une destinée ne peut être engendrée que dans la mesure où une science supérieure s’impose. De là, la nécessité cosmique de conserver tout ce qui évolue.
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La mémoire cosmique témoigne du retour à la source de toute conscience. Si la lumière ne retournait pas à ce point originel, les archives n’existeraient pas ; ce qui est impossible du fait que toute énergie est indissociable de la réalité des plans supérieurs qui marquent son point d’origine, et ainsi de suite jusqu’à la source absolue qui en a la paternité et est le lien entre tout ce qui existe. Voilà pourquoi les archives enregistrent jusqu’à la dernière trace d’une conscience en évolution. Cette dernière trace est le moment de la conscience et son mouvement s’enregistre dans les archives à l’instant même. Si l’être est inconscient, l’enregistrement s’exécutera sur le plan astral de sa conscience ; s’il est conscient, il se fera sur le plan mental. C’est l’unique différence. Lorsque l’on parle d’archives universelles, il faut comprendre que l’enregistrement des événements dans la vie s’effectue selon les degrés de conscience. Un être très conscient se verrait enregistré sur des plans universels plus avancés, alors d’un être moins conscient se verrait enregistré sur les plans moins développés. Cette condition reflète une nécessité systémique de rapatrier les mémoires selon un ordre de grandeur qui satisfait les conditions plus ou moins développées des mondes qui doivent utiliser ces informations. Il serait inutile d’enregistrer de l’information de bas niveau dans des banques qui traitent à des niveaux supérieurs. Ce serait équivalent à enregistrer de l’information qui ne servirait pas.
Les archives universelles sont sous le contrôle des forces de la lumière dans certains secteurs, alors que dans d’autres, ils sont sous la gestion des forces involutives. Dans l’univers, le contrôle de la mémoire équivaut au pouvoir suprême. D’ailleurs, c’est pour cette raison que les entités universelles luttent constamment pour le contact télépathique avec l’homme. Il est nécessaire que des intelligences avancées s’occupent du terrestre car ce dernier doit épouser, au cours de son évolution, un mouvement qui pointe vers le retour à la source. C’est ce mouvement de retour que nous appelons conscience universelle et qui demande un enregistrement sur le plan mental de la conscience ; afin que la science des mondes parvienne jusqu’à la conscience de l’homme qui pourra, enfin, l’utiliser pour s’affranchir des mémoires astrales qui ont, par le passé, asservi sa conscience.
(BdM) Jetez un peu de lumière sur le phénomène ovni.
(R) Le phénomène ovni engagera la totalité de l’humanité lorsque les responsables décideront de se faire connaître à l’échelle planétaire. Vos populations actuelles ne sont pas mûres pour ce type d’expérience et ce pour plusieurs raisons. En voici quelques-unes :
• Une hystérie généralisée envahirait les foules si elles étaient exposées à certains humanoïdes dont l’apparence ou la beauté est tout autre. Ces êtres proviennent de dimensions inconnues et l’influence qu’ils exerceraient sur votre Terre aurait un effet bouleversant pour les peuples qui n’ont plus la mémoire de l’existence et des sciences des populations systémiques. Ces êtres ne partagent pas votre dimension spatio-temporelle; leurs mondes sont parallèles aux vôtres mais ils vous sont invisibles. Pour accéder à la Terre, ils doivent se matérialiser en se déplaçant de leur monde vers le vôtre à travers les vortex de l’espace. Ils voyagent dans le temps, c’est-à-dire à travers une autre matérialité temporelle. Leurs vaisseaux sont propulsés par des forces universelles qu’ils utilisent à volonté et sans effort. Certains engins atteignent des dimensions pouvant atteindre six kilomètres de diamètre. Ces immenses vaisseaux demeurent éloignés des globes et sont relayés par des véhicules de tailles réduites.
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Ces êtres poursuivent une politique de non-confrontation puisque leur science devance la vôtre d’environ 40 000 ans, selon les dimensions d’où ils proviennent. Vos gouvernements reconnaissent l’existence des ovnis mais ils maintiennent le silence afin que les populations soient alertées graduellement. Les êtres extra-terrestres ne se manifesteront à l’échelle mondiale qu’à la fin du XXI e siècle. La présence des étrangers détruira la fondation archaïque de vos religions et le choc culturel forcera l’homme à rétablir son lien universel. Ce sera l’initiation de la Terre à la vie systémique.
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Les étrangers maîtrisent la matérialisation et la dématérialisation. Ils connaissent la lévitation et la télépathie. Certaines de leurs facultés sont atrophiées.
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Leur corps est chimique et non animal. Leur science permet de modifier à volonté les composantes matérielles de leur enveloppe physique selon le besoin. Leur esprit est égalitaire mais il peut dominer. Leur sexualité est bornée, de sorte qu’ils procréent par infantation. Ce terme signifie qu’ils peuvent former un corps matériel à partir d’énergie puisée dans l’éther de leur conscience morontielle car leur vue est interne. Ils voient dans l’atmosphère intérieure de leur être et en retirent les énergies nécessaires à la construction d’un corps matériel. Leur progéniture prend conscience d’elle-même vers l’âge de deux ans et se libère alors de ses parents. Par la suite, elle s’intègre à la conscience dynamique de son milieu. Cette conscience varie selon son monde d’origine.
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La guerre n’existe pas pour eux, mais ils peuvent la faire. Ils voyagent en parcourant les corridors d’énergie qui unissent les planètes et les systèmes solaires ; ces corridors leur servent d’autoroutes.
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Certains groupes vivent aussi longtemps qu’ils le désirent. À la mort, ils se reconstituent un nouveau corps et ainsi de suite. Les corps s’usent éventuellement car ils sont composés de matière. Leur conscience est entièrement distincte de la vôtre. Vos pensées présentent un danger pour eux car ils n’ont pas de protection naturelle contre l’aura de l’homme. Vos pensées sont contagieuses et virales. Ils doivent donc développer des mécanismes de protection contre celles-ci, mécanismes qu’ils intègrent à leurs vêtements. Certains groupes s’abstiennent de parler avec l’homme car sa parole et même sa télépathie sont une menace. Ceci explique pourquoi ils communiquent souvent par projection avec l’humain.
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Ils voyagent en groupe afin de ne jamais êtres seuls car ils ont besoin de correspondants pour demeurer éveillés dans votre champ de gravité. La gravité terrestre est une force paralysante qui nuit à leurs forces motrices. Lorsque le contact sera établi avec la Terre, une Régence planétaire régira les rapports organisationnels entre l’homme et les dimensions systémiques. La Régence sera un régime mondial ne requérant aucune participation directe des nations. Sa présence sera occulte et voilée aux masses.
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• Les étrangers ne proviennent pas tous de la même souche. Certains sont totalement incompatibles avec vous, d’autres le sont moins. Ceux qui le sont ont déjà visité votre planète au temps des Atlantes. La conscience d’un extra- terrestre semblera toujours défaillante par rapport à la vôtre car ils n’ont pas de corps animal. Leur conscience dérive de la relativité des systèmes. C’est sur ce point que différera l’évolution de l’homme de la Terre et celle des hommes de l’espace.
(BdM) L’Âge du Verseau sera un âge d’information qui libéralisera l’humanité et la délivrera du fardeau de son histoire ancienne. Pouvez-vous traiter un peu cette période qui s’annonce ?
(R) L’Âge du Verseau débutera avec fracas. Le passage d’un âge à un autre ne passe pas inaperçu sur les plans systémiques où il est toujours ressenti comme une atteinte à la domination des sphères sur l’homme. La vie systémique est sournoise, ainsi que les mondes les uns envers les autres, car ils sont régis par des lois qui les différencient. Cette condition est à l’origine de la souffrance humaine. L’évolution corrigera cette condition lorsque le terrestre prendra conscience de son lien universel avec les intelligences systémiques.
L’information est le début de toute liberté mais elle doit être sans condition. Pour cela, l’homme devra être initié aux mystères de sa conscience. Une telle initiation forgera un lien entre lui et les mondes parallèles. Il entreprendra, au cours du nouveau cycle, un grand développement qui labourera sa conscience et le libérera du fardeau de la mémoire de sa race. Les hommes s’individualiseront à différents niveaux et les populations progresseront à un rythme qui eût été impensable par le passé. Les forces économiques seront maîtresses et les forces politiques secondaires. Les structures sociales seront modelées selon des modèles prescrits par l’économie des nations.
L’Âge du Verseau verra se restreindre le pouvoir des gouvernements sur les individus. Les hommes s’affranchiront des lois illégitimes et ils invoqueront une justice à la mesure d’une conscience sociale plus avertie. Ce cycle témoignera de l’individualisation de l’être à l’intérieur du système dans lequel il évolue. La pression de groupes bien organisés contre le pouvoir des gouvernements s’accentuera, de sorte que ce dernier sera graduellement transféré aux masses. Il est approprié de dire que la période qui ouvrira le XXI e siècle marquera l’humanité pour les 2 000 prochaines années. Alors que le XX e siècle annonçait la fin de l’involution, le prochain siècle verra l’aube de l’évolution, c’est-à-dire la rupture irrévocable avec les traditions retardataires de la vieille humanité. La libération déjà entamée sur le plan individuel se répandra sur le plan collectif et les peuples se transformeront, de sorte que les excès du passé s’évanouiront.
A l’aube de l’ère du Verseau, certaines grandes puissances viendront en conflit d’intérêt, mais les antagonismes ne dureront qu’une période limitée et serviront à forger de nouvelles ententes expurgées des conventions du XX e siècle. Celles-ci unifieront les sociétés de l’Est à l’Ouest. Le début de cette période coïncidera avec le remaniement des forces militaires sur le globe. Une entente secrète sera établie entre les États-Unis d’Amérique et la Russie visant à protéger le monde de la menace d’une troisième guerre. Les forces politiques de ces deux grandes puissances se lieront afin d’assurer et de maintenir l’équilibre dans le monde. L’Âge du Verseau sera un nouvel âge sous plusieurs aspects. Les organismes humanitaires seront submergés par l’ampleur d’évènements calamiteux.
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L’ère de la technologie engendrera de sérieux problèmes exigeant, pour être résolus, de grandes ressources intellectuelles. Les tensions sociales seront majeures car les peuples se seront adaptés à une qualité de vie dont ils ne voudront se priver. L’ère du Verseau signifiera pour l’Occident une réorganisation de son système de valeurs. L’Orient verra la redéfinition de sa mission sociopolitique. Les pays de l’Est s’impliqueront davantage dans le mouvement pan-européen et les pays asiatiques s’occidentaliseront.
L’Âge du Verseau introduira dans la conscience de la Terre un élément nouveau qui perturbera l’homme et le propulsera vers une nouvelle courbe d’évolution. Cet élément fixera dans sa conscience un point de référence inaliénable qui lui permettra d’évaluer les conditions de son existence. Ce facteur sera le contact officiel entre la Terre et d’autres civilisations qui reviendront vers l’homme afin d’amorcer un échange intelligent qui servira les deux parties.
Le contact entre l’homme et d’autres civilisations transformera sans délai la conscience des nations. Ce que l’homme aura rêvé sans comprendre, il le comprendra sans rêver. Le choc culturel sera colossal et les conséquences pour l’humanité irréversibles. L’Âge du Verseau permettra au terrestre d’atteindre le plus haut niveau de maturité mentale jamais connue depuis la suspension de la télépathie avec les circuits universels. La conquête de l’espace sera un fait accompli et la problématique des technologies terrestres à cet effet sera corrigée. L’homme se joindra aux civilisations systémiques et sa conscience universelle lui sera redonnée.
L’ère du Verseau mettra un terme à la quarantaine de la Terre qui lui fut imposée depuis des milliers d’années. L’homme apprendra graduellement à composer avec d’autres êtres et il réalisera que son intelligence est à la mesure de la vie systémique.
(BdM) Avons-nous mis fin aux guerres ?
(R) Vous serez épargnés d’une troisième guerre mondiale. Le plan astral est bien équilibré ce qui permet aux populations désincarnées d’être distribuées équitablement. Les plans bénéficient des guerres planétaires car elles offrent une source précieuse de mémoire expérimentale. L’astral s’alimente des énergies de la vie incarnée. Ces mondes sont les miroirs inversés de la vie et lorsqu’un conflit de cet ordre survient dans votre monde, les plans libèrent certaines âmes, alors que dans un même temps ils en reçoivent d’autres.
Les plans ont mis fin aux recrues, c’est à-dire que les mondes astraux regroupent une population suffisante pour assurer leur activité globale. Les populations peuvent donc convenablement exercer leurs fonctions. Cette condition épargne la Terre d’une guerre d’envergure. L’histoire astrale coïncide avec l’histoire terrestre. Ce que vous vivez sur le plan matériel reflète les conditions des sphères. Ce qui est en haut est en bas.
Les quotas de populations sont établis par les stations chargées de desservir les populations en constant mouvement dans l’univers local. La mort n’est pas un univers statique, mais un macrocosme dynamique qui requiert de vastes populations afin d’actualiser ses besoins. La vie est occulte et sujette à la manipulation astrale de la conscience humaine. Tant que cette condition persistera, l’humanité en sera victime et l’homme en supportera les velléités selon les engagements voilés des mondes parallèles.
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(BdM) Vous semblez dire que les guerres résultent de la pénurie de populations astrales ainsi que de la réflexion des problèmes attenants du plan matériel.
(R) Nous disons simplement que la guerre engendre un déséquilibre parmi les populations sur les plans astraux. Le déséquilibre qui s’ensuit entre les populations terrestres et astrales accroît le taux de maladie mentale sur la Terre car les entités astrales se nourrissent de l’homme. La guerre amplifie cette relation car un rappel trop rapide à la mort, et ce en trop grand nombre, ne permet pas aux entités de veiller adéquatement à l’arrivée des désincarnés. Ceux-ci, très souvent, arrivent en forme astrale dans des mondes inconnus sous l’effet de chocs terribles subis pendant la guerre terrestre ; ils ignorent souvent qu’ils sont morts, car leur départ du plan matériel à été soudain. Ils errent alors sur le plan terrestre et tentent de communiquer avec l’humain. Lorsque les entités sont trop confuses, elles tentent d’échapper à leur condition astrale en se souvenant de la Terre. C’est alors que l’humanité devient victime du monde astral et sujette à la maladie mentale.
Vous ne comprenez pas encore le phénomène de l’imagination et n’en saisissez pas les aspects occultes. Si vous connaissiez la relation entre la mort et la guerre, vous comprendriez pourquoi il faut absolument que l’humanité évolue et cesse cette activité primitive.
(BdM) A quelles sortes de fléaux pouvons-nous nous attendre ?
(R) Surveillez la pollution sous toutes ses formes et vous vous assurerez une longévité accrue. Les systèmes biologiques font face à une pollution de plus en plus répandue. Le climat est en voie de changement car les forces magnétiques de la Terre modifient leurs parcours. L’atmosphère deviendra plus instable. La pression sur les différents systèmes grandira et les gouvernements devront exercer une grande vigilance. La guerre ne sera plus votre ennemi majeur.
(BdM) Parlez-nous du lien qui unit la folie, le plan astral et les forces lunaires.
(R) Les forces lunaires sont astrales de nature. Elles résultent d’influences de basses vibrations qui ne sont ni positives ni négatives, mais sournoises. La manipulation de la conscience humaine est leur fonction principale. Elles communiquent avec l’homme par la manipulation de ses émotions. Ces forces compressent le centre émotif lorsqu’il y a souffrance chez l’être. Sur le plan cosmique, la lune est le siège de forces élémentaires dont le rôle est d’attiser et de manipuler les fluides de la conscience humaines. La lune n’est pas simplement un astre matériel ; elle agit aussi en opposition à l’évolution égoïque de l’homme. Elle est sombre et interfère avec le développement ordonné de la conscience.
Les forces astrales et élémentaires sont de connivence puisque le plan astral est associé à la lune par vocation. Lorsque les forces astrales ont besoin de renfort, elles font appel aux entités lunaires. Celles-ci ont la capacité de créer la chaleur ressentie par les entités lorsqu’elles se rassemblent pour élever, dans un ensemble, leur vibration. Cette chaleur est une des grandes forces lunaire. Son influence sur le plan matériel engendre la folie.
La folie découle du lien étroit et inconscient entre l’homme et les forces astrales qui s’opposent au développement de sa conscience. Elle se renforce sous l’influence lunaire qui
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projette dans la conscience une sensation suffocante ou obsessive. L’obsession que l’on ressent dans un état de folie fait partie de l’activité lunaire chez l’être. Dans la mesure où ces forces sont équilibrées, l’humain en bénéficie car il peut vibrer son imagination de manière créative. Mais dès qu’il est déséquilibré, la pression lunaire s’exerce et la folie fraye lentement son chemin dans la conscience.
(BdM) Pourquoi l’homme a-t-il été créé ?
(R) L’homme a été créé pour former, au cours de l’évolution un relais entre les mondes de la lumière et les civilisations avancées. Sa création permettra que se forge un premier lien centralisateur entre les forces systémiques et les civilisations locales. L’univers n’est pas aussi intégré que vous pouvez l’imaginer. Les forces cosmiques et les forces systémiques ne sont pas unifiées et trop de variantes séparent les différents royaumes de la conscience. La présence de l’homme créera des liens entre les peuples et il se développera des réseaux de pensées nouvelles, permettant un plus grand échange entre des civilisations très isolées les unes des autres à cause de la nature différenciée de leur mental. Les forces psychiques de l’homme favoriseront l’unification des civilisations plutôt que leur dispersion, de sorte qu’elles se rassembleront et ceci mettra un terme à l’isolement généralisé qui crée, dans l’univers local, un problème très marqué de coordination et de gestion. Plus les civilisations sont isolées, plus elles ont tendance à se configurer par rapport à elles-mêmes ; ceci favorise une forme d’isolationnisme qui interfère avec leurs déplacements. Les peuples extra- planétaires n’interfèrent pas dans le mouvement évolutif des peuples qui leur sont inférieurs. Par contre, cette condition crée une grande distance qui freine les contacts outre mesure. Lorsque l’homme accédera à une conscience morontielle, il renversera la situation actuelle et interviendra pour un rapprochement. Il épousera ce rôle majeur au cours de son évolution psychique et scientifique.
L’homme fut crée pour établir une union stable entre les forces locales et la Terre qui est une énigme pour un grand nombre de civilisations dans l’univers local. La planète, compte tenu de ses conditions particulières, est un globe libre en ce sens qu’elle n’est pas régie directement par les forces cosmiques sur son plan temporel ; elle évolue à un rythme qui convient à son degré de conscience et le niveau de contact systémique réduit dont elle est temporairement victime.
Le caractère particulier de la conscience humaine est la pensée réfléchie qui engendre l’illusion égoïque. Le fait que la pensée unit l’homme aux forces systémiques à son insu, lui permet de développer une conscience individuelle mais non individualisée, fondée sur la lumière, c’est-à-dire sur un partenariat qui, au cours de l’évolution, le libérera des contraintes planétaires, dont la mort est la plus évidente. Non seulement l’homme doit-il être libéré du retour en forme astrale, mais il doit aussi pouvoir se projeter en conscience morontielle sur les plans systémiques qui conviennent le plus à sa nature immortelle. Cette phase de l’évolution répond le plus à la question « pourquoi fut-il créé ? »
Libéré du lien astral, il réconciliera sa vie psychique à sa vie matérielle. De là, il entreprendra sa destinée cosmique fondée sur l’apport de sa conscience planétaire et systémique dans une unité de conscience en fusion. Cet état le préparera adéquatement pour le rôle qu’il devra jouer et pour lequel il fut créé.
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(BdM) Pourquoi l’homme est-il si imparfait ?
(R) L’homme est inconscient et ne peut parfaitement manifester sa conscience car il est envahi d’impressions qui l’influencent, le dominent et masquent les mouvements subtils de son esprit. Il doit son imperfection à son inhabilité à saisir du rapport occulte qui existe entre lui et les plans. Pour dépasser son imperfection séculaire, il lui faudra abattre le mur des illusions que maintiennent l’ego et son instabilité pour une réalité palpable. La matière n’est pas ici le problème mais c’est plutôt la manière dont il traite avec elle.
L’homme est endormi, de sorte qu’il ne peut comprendre la vie et, conséquemment, ne peut la vivre. Son imperfection est due au grand retard dans le développement et l’évolution de son système psychique. Pour que se développe sa nature intelligente ses centres psychiques doivent s’ouvrir aux plans universels afin qu’une télépathie compense pour les limites, bien que temporaires, que crée l’enveloppe charnelle. Renforci par la télépathie, l’ego comprendra et la vivra en fonction d’une conscience majorée. L’évolution de l’homme n’est pas uniquement horizontale mais aussi verticale. L’évolution verticale est la dernière et la plus difficile, car elle ne repose pas sur le pouvoir des sens mais sur un psychisme renouvelé, activé par les forces occultes de lumière qui chevauchent l’ego et impriment sur sa conscience la science de la vie qu’il doit intégrer.
L’imperfection de l’homme découle de sa rupture avec le lien universel, ce lien étant nécessaire pour passer de l’inconscience à la conscience, de la conscience planétaire à une conscience plus vaste. Tant que la conscience humaine n’aura pas été élevée à un stade supérieur à celui que lui offre le plan astral, l’homme demeurera un être sous surveillance. Il ne pourra ni comprendre ni se saisir des lois occultes et vivra selon le dispositif astral de sa conscience. La conscience astrale délimite l’envergure du territoire de la conscience imparfaite. Ceci explique la raison pour laquelle l’homme ne peut établir de paramètres conformes à sa lumière. Son imperfection est un dérivé de sa conscience astrale et non un dispositif incomplet découlant d’une nature systémique non réalisée.
L’homme est imparfait car le processus évolutif de sa nature est réglé en fonction d’un rythme qui ne découle pas de sa volonté propre, n’ayant pas encore réalisé son état d’être de lumière. Après l’évolution vers une conscience mentale, il reconnaîtra les aspects universels de sa conscience et déterminera la relation entre le plan matériel de son être et le plan morontiel de sa conscience globale. Ceci favorisera une conscience perfectionnée qui ne dépendra plus de la réflexion de la pensée pour évaluer la nature de l’être. Le lien universel lui servira de mesure et toute question concernant le degré de son imperfection ne fera plus partie de ses questions existentielles.
L’imperfection de la conscience humaine est une conséquence des éléments astraux qui prohibent, chez l’homme, tout développement de conscience autre que celui que lui offre la réflexion de la pensée. Tant que la télépathie avec le plan mental ne sera pas réalisée par le mortel, sa conscience demeurera expérimentale, c’est-à-dire que le MOI planétaire ne pourra comprendre la relation directe avec un MOI universel susceptible de l’instruire de la science de la vie. Pour comprendre les lois occultes de la vie, il lui faudra communiquer par télépathie avec un plan dont la nature est universelle et non divisionnaire. Tant que l’homme vivra selon une conscience astrale, sa conscience sera divisée selon les lois occultes de l’astral qui répondent aux besoins de l’âme au lieu de la réalité de l’esprit.
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(BdM) Son imperfection sert-elle une forme de politique cosmique voilée ou lui sert-elle à se libérer d’une destinée liée au karma planétaire ?
(R) L’imperfection de l’homme découle de son lien inconscient avec le plan astral. Sa conscience est conditionnée par ce plan dont l’activité se résume à interférer avec le processus d’individuation. Le plan astral déforme la réalité humaine et incite l’homme à jouer un rôle qui sert la politique des sphères. S’il était télépathe ou conscient, une telle infiltration de sa conscience serait impossible. La vie matérielle serait la manifestation même de sa lumière dans la forme, éclipsant ainsi toute domination qui découle de la politique des sphères.
L’évolution dépend de la libération de l’emprise astrale et de la politique qui en découle. Mais elle coïncide, en plus, avec le développement de la conscience mentale qui rendra l’homme libre des forces qui chevauchent son esprit enraciné dans la mémoire de la race. La politique des sphères est une condition de l’involution car la nature humaine n’est pas suffisamment évoluée pour qu’un terme soit mis au lien occulte avec la mort. La mort est une sphère politique qui définit la relation entre le mortel et les plans de vie subliminaux qui se nourrissent de ses émotions et de ses pensées subjectives pour établir sur la Terre leur suprématie. Les morts sont organisés à un point où toute révélation de leur empire équivaut à la dilution graduelle de leur pouvoir sur l’homme. Voilà pourquoi il lui faudra développer une télépathie avec les circuits universels, afin de contourner les réseaux astraux et instruire l’humanité de la déformation de toute conscience qui découle de la politique des sphères.
Cette politique est sous le contrôle absolu de forces qui évoluent à l’extérieur des limites de la mort dans des espaces réservés à des civilisations qui n’éprouvent pour le mortel qu’un profond dédain. Ce dédain repose sur la haine qu’ils entretiennent face à la relation particulière qui unit l’âme humaine et les forces de la lumière. C’est pour cette raison que la mort, ou le plan astral, représente une forteresse à l’intérieur de laquelle les forces involutives dispensent librement leur politique contre l’homme, car dans la mort les désincarnés sont voués à leur service.
L’homme découvrira que la relation entre l’âme et l’esprit est la seule sécurité à long terme pour une vague de vie qui ne contrôle pas encore sa destinée, à cause de l’inactivité de la vision éthérique qui permettrait à l’être d’intervenir dans le processus de sélection de la planète sur laquelle il désirerait évoluer. Les mondes ne sont pas aussi séparés et inaccessibles que ne le laissent croire les limites sensorielles actuelles. La conscience future corrigera le degré d’aveuglement qui découle de l’astralisation de la conscience.
La politique des sphères est trop occulte pour le commun des mortels car elle est inscrite dans la nature même de la conscience astrale. Pour que l’homme la comprenne, il lui faudra réaliser jusqu’à quel point la conscience humaine est empreinte de pensées qui n’ont aucune relation avec la source de sa nature située sur le plan mental systémique. L’ignorance de la conscience ne peut être éclipsée par la sophistication de l’intellect. Vous croyez que la faculté de penser vous octroie, par le fait même, une qualité mentale vous permettant de vous considérer comme des êtres intelligents dans le sens systémique du terme. Regardez votre histoire et ses motifs et vous comprendrez pourquoi l’erreur fondamentale de la conscience planétaire débute avec toute perception qui nie la division de la réalité en un plan astral et un plan mental non réalisé.
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(BdM) Pourquoi la vie est-elle régie par le mensonge ?
(R) Le mensonge reflète l’inconnu et son abolition mène vers le connaissable. La vie ne peut être comprise sans l’évolution du mental ; elle est trop vaste et demande que l’homme puisse en saisir les contours occultes au fur et à mesure où il développera les outils nécessaires à sa compréhension. La division des mondes est due à l’incapacité temporaire de la conscience à traverser les espaces psychiques séparés par les parois universelles ou plans de conscience. La vie est trop étendue pour être comprise intellectuellement, mais elle peut être comprise par télépathie avec les circuits universels. Une telle expérience veut que le taux vibratoire de la conscience évolutive s’élève au-delà de celui de l’involution. Les parois de l’espace psychique seront franchies lorsque l’homme aura pleine conscience et qu’il abolira le pouvoir des forces occultes qui le manipulent. Les forces occultes, qu’on en soit conscient ou non, sous-tendent la réalité humaine de sa relation avec l’invisible. Tant que l’homme n’aura pas le contrôle sur ces forces et leurs influences sur son MOI planétaire, il ne pourra franchir les différents espaces psychiques. Il continuera à être dominé dans sa nature humaine par les forces non émancipées de l’âme. La mort est un phénomène spatio-psychique qui entraîne l’ego dans un mouvement de conscience à l’inverse de son mouvement créatif ; ce dernier ne peut percevoir la réalité par rapport à ce qu’il contemple sur le plan psychologique de sa conscience planétaire. Voilà la raison pour laquelle la conscience du mortel doit être transmutée, afin qu’il ait suffisamment de lumière pour se libérer des chaînes de la crainte qui sont la cause de son refuge dans la matérialité au lieu de l’esprit.
La vie est régie par le mensonge, de sorte qu’elle domine la conscience au lieu d’être dominée par elle. Au cours de l’évolution, l’homme dominera la vie ; il saura conquérir les espaces psychiques qui constituent ses bornes réelles. Pour saisir et comprendre la nature occulte des illusions, il lui faut avoir une conscience occulte des forces agissantes derrière la forme. L’homme est un géant qui dort et ne se connaît pas. Il doit prendre conscience de sa mesure avant de pouvoir comprendre la vie et s’en sortir conscient, donc victorieux.
Tout ce qui nourrit la conscience du terrestre est une forme quelconque de mensonge car ce dernier est prédisposé culturellement à se nourrir de l’extérieur. Tant que l’homme ne réalisera pas qu’il est créatif, donc un être de lumière pouvant savoir, ses émotions subjectives le trahiront et le forceront à chercher à l’extérieur de lui-même un appui qui renforcera son illusion d’être seul dans sa conscience. En réalité, l’homme n’est pas seul avec lui-même ; la dimension psychique de son être offre d’autres configurations. Dans la mesure où il s’oublie, il s’appartient ; dans la mesure où il disparaît, il apparaît ; dans la mesure où il oublie, il se rappelle. C’est à ce moment de la vie intime de l’ego que l’on retrouve la nature véritable et que l’on reconnaît que l’homme est libre du mensonge lorsqu’il ne cherche plus la vérité polarisée.
Le mensonge est une étape qui précède la science des sphères car il force l’homme à éliminer, graduellement, les illusions de sa conscience expérimentale et planétaire. Il ne s’agit pas pour lui de croire que sa science matérielle est une porte d’entrée dans la conscience du temps laquelle est simplement une manifestation karmique de l’intelligence. Ce n’est pas par elle qu’il se libérera du mensonge cosmique. Au cours de l’évolution, le terrestre réalisera que la relation entre le Temps et l’Espace est fondée sur la juxtaposition de ses plans subtils dans un ordre qui lui permet d’intégrer la notion de la mort avec celle de la vie systémique. Mais pour qu’il en vienne à comprendre le phénomène de la vie à la mesure de son intelligence réelle, il lui faudra passer à une autre étape d’évolution psychologique où l’ego fera face à la réalité du mental supérieur.
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Le mensonge cosmique, dans ses formes les plus bâtardes comme dans ses jeux les plus subtils, fait partie des conditions qui donnent à l’évolution sa direction. Dans la mesure où la conscience s’épanouira, le mensonge disparaîtra pour laisser place à une science intégrale issue d’une conscience morontielle dont les assises sont actuellement en développement.
L’histoire de la science reflète la réduction graduelle du mensonge à l’échelle planétaire. Il en sera de même pour les plans systémiques et occultes.
(BdM) Veuillez nous définir la réalité au-delà de la vie matérielle.
(R) Au-delà de votre plan de vie matérielle, la réalité se fond au mouvement illimité de la conscience qui se moule à des formes convenant à son esprit. Lorsqu’un être conscient abandonne son enveloppe matérielle, il est en pleine conscience individualisée, de sorte que son esprit s’enregistre au-delà des confins du corps matériel. C’est en raison de cette condition qu’il passe du plan astral au plan morontiel. Lorsque nous disons que son esprit s’enregistre nous signifions que la conscience de l’être ne passe plus à celle du plan astral qui équivaut à une forme de rêve. Un esprit qui s’enregistre est en pleine possession de sa lumière, ce qui n’est pas le cas dans l’astral de la mort.
Au-delà du plan matériel, la vie est multiple et varie selon le niveau d’évolution des consciences ou des âmes. Un être conscient peut opter pour une vie qui lui permet de travailler dans un domaine spécifique. Pour bénéficier d’un tel choix, il lui faut avoir conscience de la vie qu’il vient juste de quitter. La vie au-delà de la mort n’implique alors que la réorganisation de son MOI sur un plan plus subtil, mais aussi réel que celui qu’il vient d’abandonner. Il n’y a pas de mort pour les morts. Elle n’existe que pour les vivants. Par contre, les morts n’ont pas tous accès aux registres systémiques de la vie puisqu’ils n’ont pas tous le niveau de conscience nécessaire pour y accéder. Voilà la raison derrière l’évolution.
Au-delà du plan matériel, la vie nouvelle dépend du système à l’intérieur duquel vous évoluez. En forme astrale, la vie est passive, alors qu’en forme morontielle elle est aussi dynamique qu’elle peut l’être sur le plan matériel, avec cette différence que la conscience ne se véhicule plus dans un corps solide. Vous pouvez avoir une idée passagère de la vie au-delà de votre plan en vous rappelant certaines activités très claires et graphiques dans le monde astrale du rêve. Vous êtes là mais dans une condition matérielle différente de ce que vous reconnaîtrez à l’éveil. Cependant, si votre conscience éthérique était suffisante vous auriez, alors que vous vivez dans la matière, une idée précise de la vie après la mort de l’enveloppe matérielle. Cette condition vous est, en général, voilée afin que l’âme soit le plus possible imprégnée d’impressions matérielles. Si l’âme était trop imprégnée d’impressions éthériques au cours de son incarnation, beaucoup de ce qu’elle doit expérimenter dans la vie lui serait retenu et ceci retarderait son évolution car elle a besoin d’un certain aveuglement pour avancer.
Sur le plan éthérique de la conscience, les mondes systémiques convergent car la vie morontielle est un champ de conscience qui irradie dans toutes les directions. C’est sur le plan éthérique que le lien entre le mortel et l’ajusteur de pensée se consacre et fait de l’homme un être cosmique, un être sans frontière. La mort astrale est une frontière en soi alors que le passage à la conscience morontielle est une libération à la fois de la vie astrale et de la vie matérielle. Une conscience morontielle ne retourne plus à la matière puisqu’elle a dépassé
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toutes les formes d’expériences qui auraient pu la ramener au plan astral. Il ne faut pas mettre trop d’importance dans la mort astrale. Il n’est pas désirable de s’imaginer qu’elle fait plus partie de la vie qu’il ne le faut. À un certain point sur la courbe de l’évolution, l’homme découvrira les lacunes de la vie inconsciente et il verra qu’elle ne convient plus à une conscience éveillée. L’inconscience se retirera et la vie morontielle commencera son cycle d’évolution. Lorsque la conscience de la vie morontielle sera établie, le taux vibratoire altérera la conscience des cellules et l’homme cessera de vivre en tant qu’animal intelligent. Il vivra plutôt comme un être conscient d’une condition dont il réalisera profondément les limites.
L’homme commencera à se faire une idée de la vie au-delà de la matière lorsque son mental se sera élevé en vibration. La conscience des cellules étant altérée, la conscience du MOI deviendra ascendante. À ce point sur la courbe de l’évolution, son regard changera, sa conscience n’étant plus alourdie par les sens. L’ouverture que lui créera le contact télépathique avec le plan mental deviendra pour lui le point référentiel de sa nouvelle conscience.
Le lien entre le corps matériel et l’âme est la cause de la difficulté qu’a l’homme de s’imaginer la vie au-delà de la mort. Son Esprit n’est pas suffisamment éveillé pour passer facilement du plan astral au plan mental, de sorte qu’il demeure toujours prisonnier de ses sens. Ne pouvant laisser derrière lui, à volonté, son enveloppe matérielle, il lui est difficile d’échapper aux contraintes de la matière pour étudier les conditions d’une vie ailleurs. Au cours de l’évolution, la conscience des cellules sera suffisamment avancée pour qu’il puisse supporter la dissociation de son corps éthérique sans conséquences pour sa vie matérielle ou psychique. Il entrera alors dans une ère où l’inconscience de l’ego sera remplacée par la présence du double sur le plan mental. Cette condition créera de grands changements dans la conscience humaine et l’homme verra la mort autrement. Elle ne représentera plus pour lui de scission dans sa conscience et l’ego involutif ne sera plus un obstacle à la concrétisation du mouvement de la lumière sur le plan matériel.
Au-delà de la matière, la vie des mondes est semblable à la vie sur la Terre bien qu’elle soit différente dans sa réalité intrinsèque, les dispositifs de reconnaissance ou de perception étant altérés par le fait que l’âme ne dispose plus des mécanismes animalisés de la conscience terrestre. Au-delà de la matière, l’esprit est à la fois une force en mouvement et l’âme, une mémoire figée dans un passé que seul l’esprit peut libérer. Pour que cette libération ait lieu, l’ego doit, avant la mort ou la dissociation finale des enveloppes subtiles, avoir conscience de son lien universel qui lui permettra de poursuivre son entretien conscient avec les plans systémiques. L’ego est alors manifesté, c’est-à-dire conscient de son lien universel avec l’ego cosmique ou l’ajusteur de pensée. Un ego manifesté est une conscience globale qui se détache naturellement de la mémoire de la race pour embrasser une mémoire plus vaste qui correspond à la nature du MOI systémique.
La vie évolue sur les plans, qu’elle soit en forme astrale ou en conscience morontielle. Mais les mondes diffèrent des plans lorsque la vie passe du stade astral au stade mental car l’accès aux mondes systémiques requiert une capacité de voyager librement dans le temps ; ce que l’âme en forme astrale ne peut faire en raison des limites inhérentes à sa nature. Lorsque l’âme est suffisamment évoluée pour s’unir à l’ajusteur de pensée à la sortie du corps matériel, elle peut voyager librement dans les espaces systémiques et se libérer de la quarantaine qui lui est imposée par la mort. Libre des restrictions systémiques face à ses déplacements dans l’univers local, elle peut alors renaître cosmiquement parlant, c’est-à-dire
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être immortelle en conscience. Elle dispose alors des conditions nécessaires pour ne plus appartenir à l’évolution de la Terre.
La différence entre les plans et les mondes est fondamentale pour la compréhension de la métaphysique des sphères. Les plans sont à l’évolution des âmes ce que les mondes sont à l’union de l’âme et de l’esprit dans une dynamique de conscience en fusion qui fait partie de l’alliance renouvelée entre le mortel et sa contrepartie universelle. Dans ce dernier cas, le karma est inexistant et l’âme est libre de voyager dans le temps, la nature de sa conscience étant altérée, c’est-à-dire élevée à un plan morontiel qui correspond aux conditions de la vie systémique.
(BdM) Le mensonge est une stratégie bien gardée. Pourquoi est-il si important ?
(R) Il y a différents niveaux de mensonges et différents plans de consciences mensongères. Un homme en contact avec le plan astral vit le mensonge d’une manière, alors que s’il était en contact avec le plan mental, il le vivrait dépendant de l’entité avec laquelle il serait en communication. D’une manière ou d’une autre, le mensonge est une insulte à son intelligence. Par contre, il ne reconnaît pas aisément le caractère astral de son MOI ou de son ego, de sorte que le mensonge ne représente pas toujours pour lui un désavantage.
Si le mensonge n’existait pas il n’y aurait pas de raison pour l’âme de s’incarner puisqu’elle aurait accès à une connaissance infuse lui permettant d’agir sur le plan matériel avec le même degré de conscience qu’elle exercerait sur un plan subtil avancé. Ainsi, le mensonge fait partie de la stratégie des forces de vie œuvrant à la faire évoluer, afin que l’homme dépasse les conditions planétaires de sa nature inférieure.
Chez les Initiés du Verseau, le mensonge, pour la première fois, sera une condition qui mènera inexorablement à une rébellion psychique contre les forces occultes. Mais, même ici, il aura servi à créer chez ces êtres des conditions de vie mentale robuste qui empêcheront, à l’avenir, la magnétisation des corps subtils de l’homme lors de matérialisations paranormales. Un être ne peut comprendre la réalité des systèmes parallèles sans avoir été éprouvé par le mensonge. C’est au cours de telles expériences déchirantes que les éléments de croyance faisant partie des réflexes psychologiques de l’ego sont suspendus et que le mortel peut enfin travailler sur un pied d’égalité avec les immortels de son rang.
Un terrestre en contact avec une matérialisation ne peut supporter la lumière et le taux vibratoire d’une telle présence et échanger avec elle dans un équilibre parfait s’il n’a pas été auparavant éprouvé par le mensonge qui est le test suprême de la résistance de l’homme contre la vérité et ses croyances, donc contre la vérité et ses fabulations. Tant qu’il peut être ébloui par la vérité, il peut être assujetti à la magnétisation des ses corps subtils au moment d’un contact occulte, la dimension psychique de son MOI n’étant pas soudée à la dimension psychologique de son ego. L’ego de l’homme exprimant la limite territoriale du MOI psychique, c’est lui qui doit prendre le contrôle lors d’une matérialisation et en détenir le pouvoir de redressement. S’il n’a pas été suffisamment entraîné à se méfier de la vérité ou de la manifestation d’une lumière astrale ou éthérique, il ne peut transcender sa nature spirituelle et apparaître cosmiquement sur le plan matériel. Il est alors assujetti aux anciennes lois occultes de la vie planétaire et il se verra, conséquemment, porté à créer un système de pensées qui annulera le rôle individuel de l’homme face à la grandeur des systèmes de vie d’outre-espace.
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L’homme avancé doit voir le mensonge comme un test lui permettant de se libérer de l’invisible et de ses magies. De cette manière, il entrera dans un nouvel âge où la duperie occulte qui donna naissance aux religions et aux différents systèmes de pensées terrestres sera, pour lui, révolu. Le mensonge est une retenue d’information qui force l’homme à se protéger au maximum des agendas occultes de la vie. Toute conscience en évolution doit maximaliser son contrôle sur les forces occultes afin de devenir elle-même lumière ; sinon, la relation entre l’homme et les plans en est une de subordination.
Plus le mensonge sera aboli dans la conscience humaine, plus l’homme sera libre car l’illusion interrompt la relation morontielle entre l’âme du mortel et l’ajusteur de pensée au profit des égrégores de la vie astrale. Il faut se rappeler que l’âme domine l’ego tant que ce dernier n’a pas pris conscience de son lien universel. Le mensonge sera alors graduellement remplacé par une liaison intelligente et intelligible qui permettra à l’homme de ne plus souffrir de lois occultes de la vie.
(BdM) Pendant l’involution, les hommes ont parlé de vérité et l’ont recherchée, s’enlisant constamment dans le mensonge. Au cours de l’évolution, ils parleront du mensonge et tenteront de le mettre à jour. Veuillez élaborer sur ce point.
(R) Si les idéologues avaient tenté d’étudier le mensonge au cours de la courte mais douloureuse histoire de la Russie, ils auraient convenu que la nature du mal est foncièrement liée à l’incapacité de vouloir en faire l’étude. Tant que les hommes ne pourront étudier le mensonge sur toutes ses facettes ils ne pourront professer d’une conscience libre, car le mensonge éteint dans le mental humain le pouvoir de la lumière. Elle seule, en tant qu’énergie pure, permet à un individu d’élever son taux vibratoire et d’engendrer dans les mondes parallèles des mouvements de vie et de conscience qui convergent au lieu de diverger de sa réalité.
Pour qu’une matérialisation unifie à un niveau supérieur l’expérience humaine, il faut que l’être soit suffisamment indépendant d’esprit pour que ce phénomène puisse lui bénéficier et bénéficier à l’humanité ; sinon, le contraire se produit. La vie mentale et psychique de l’ego conscient doit être robuste pour qu’il conserve son identité lorsqu’il vient en contact avec des formes de vie étrangères à son expérience. Il est évident à tout être avancé, que la nature du cosmos est irréconciliable avec les notions terrestres qui découlent de l’inconscience de sa race. Pour bénéficier du contact avec les mondes parallèles, l’homme doit être libre de la conscience de la Terre. Celle-ci a pour lui un grand attrait quand il est inconscient, mais elle le perd graduellement au fur et à mesure où il prend conscience des mondes parallèles. La vie, dans son ensemble, n’est pas ce que vous croyez. Plus vous apprendrez à traiter avec le mensonge de manière intelligente, plus vous vous rendrez libres face aux forces occultes de la vie et plus vous en serez libres sur tous les plans. Si le grand Initié de l’involution, Jésus de Nazareth, avait connu les lois du mensonge cosmique, il ne serait pas mort sur la croix. Il aurait contourné et dominé les forces occultes qui créaient en lui sa grande puissance spirituelle ainsi que son illusion planétaire au principe de l’amour divin. Cette puissance aurait été retournée contre les forces occultes et l’homme aujourd’hui, serait plus intelligent de la réalité systémique. Mais le principe astral de l’amour devait être transmuté avant que n’advienne ce temps. Maintenant qu’il est transmuté sur la Terre, à une échelle embryonnaire, l’homme est libre, cosmiquement, du mensonge, mais il ne l’est pas encore sur le plan planétaire. Il y va de sa propre évolution personnelle de le devenir. C’est ce que nous appelons la domination de l’homme sur les sphères astrales de sa conscience.
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Au cours de l’évolution, l’homme sera à l’affût du mensonge comme jamais auparavant. Il comprendra que la relation équilibrée entre le plan astral et le plan mental demande que l’ego soit totalement éveillé à la réalité de l’agenda occulte qui est la fresque cachée de la moindre des vies humaines. Tant que l’homme n’aura pas pris conscience de sa relation avec le plan mental, il ne comprendra pas le caractère occulte du mensonge, car il n’en distinguera pas tous les aspects.
(BdM) Le mensonge cosmique tire ses racines de l’inhabilité des plans parallèles à se libérer du pouvoir qu’ils exercent sur les formes de vie qu’ils chevauchent, étant donnée la nature actuelle de la pensée. Les plans n’ont pas encore réussi à créer de nouveaux réseaux de conscience libre puisqu’ils ne savent pas comment engendrer de l’esprit pur. Commentez ce sujet intéressant.
(R) En effet, les plans parallèles sont perturbés par le moindre détachement des consciences qu’ils chevauchent, les liens occultes entre eux et la Terre n’ayant jamais été contestés. Pour qu’il y ait contestation de ces liens, l’être avancé devra réaliser que la nature de la conscience humaine est supérieure en tous points, face à l’invisible. L’homme devra prendre conscience que ce nouveau mouvement de l’esprit n’a que tout dernièrement eu lieu. Ce revirement du rapport entre le plan matériel et les plans subtils est un phénomène naissant dans l’univers local et il sera associé avec un phénomène nouveau à qui l’on donnera le nom de fusion. Ce processus révolutionnera les rapports entre l’homme et les forces occultes. La fusion, et ses conséquences à tous les niveaux, est en voie d’étude dans les mondes parallèles et ils en seront pour toujours transformés. L’évolution n’est pas seulement pour les hommes mais aussi pour les sphères.
Le mensonge cosmique est une condition de la vie qui doit être renversée et lorsque ce retournement aura lieu dans la conscience, l’homme accédera à un palier de l’intelligence qui l’invitera à travailler directement avec les forces occultes. Avant que cet événement fasse partie de l’expérience humaine, il sera nécessaire qu’il subisse une transformation radicale de sa conscience planétaire, car cette dernière est régie par de très anciennes lois de l’univers local. Lorsque ces lois seront abolies, l’homme épousera une nouvelle destinée fondée sur le pouvoir créatif de sa conscience et non plus sur l’expérience aveugle de l’âme incarnée selon une programmation astrale.
Pour que le mensonge cosmique soit écarté de la conscience humaine, les réseaux universels devront entreprendre une rééducation de l’homme par voie télépathique, afin de le libérer de sa conscience involutive qui fut fondée sur le mouvement subjectif et obscur de la pensée. Cette condition a enchaîné l’espèce dans une conscience dont la valeur intrinsèque dépend de la mémoire de la race. Tant que la conscience humaine demeurera liée à la mémoire de la race, l’homme ne pourra reconnaître chez lui la nature universelle de son intelligence, car il n’aura pas reconnu le lien télépathique avec son MOI systémique et il demeurera une entité biologique sans précédent universel, c’est-à-dire qu’il ne pourra altérer à volonté son rapport avec les forces de vie qui sous-tendent sa réalité.
Pour que les réseaux universels engendrent sur la Terre de l’esprit pur, l’homme doit être, par voie télépathique, averti de la nature mensongère des stratégies utilisées par les forces de vie qui évoluent au-delà de son plan matériel. Il doit comprendre que le mensonge cosmique n’est pas une condition amorale de la conscience, mais une condition cosmique qui engendre et perpétue l’ignorance des systèmes universels sur la Terre. Cette condition
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cosmique d’inconscience terrestre est responsable de la condition humaine que les penseurs ont depuis toujours tenté de comprendre et d’expliquer sans succès.
L’esprit pur est une condition de l’évolution rattachée à la manière dont se traite l’information. Il ne faut pas perdre de vue que le contrôle de l’information, à quelque niveau de vie que ce soit, équivaut au pouvoir. Sur le plan occulte de la conscience, les forces qui contrôlent l’information ont ascendance sur les autres consciences. C’est pourquoi le développement de l’esprit pur, c’est-à-dire l’accès inconditionné à l’information systémique correspond à ce que vous appelez l’évolution. La science est un corollaire de cette condition. L’esprit pur est l’affranchissement d’une forme de mémoire qui a servi dans le passé à maintenir une race ou une conscience dans l’ignorance, c’est-à-dire dans une condition qui ne favorisait pas le développement de l’esprit pur. Un pur esprit est une entité de haut statut dans la hiérarchie cosmique qui domine par sa capacité d’engendrer le mensonge en manipulant l’information. Les purs esprits ne sont que des dominations qui exercent un rôle de supervision tant que les espèces supervisées cessent d’être sous la surveillance de ces intelligences. A partir de ce stade dans l’évolution des vagues de vie, un meilleur agencement d’esprit pur se manifeste et ceci résulte dans un mouvement évolutif où une rupture radicale avec le passé s’établit.
L’homme développera sur la Terre un esprit pur lorsqu’il comprendra que la relation entre l’invisible et le plan matériel est sans séparation et que cette relation est ouverte, c’est-à- dire accessible dans la mesure où le mental humain se détache de la mémoire de la race pour épouser une mémoire plus vaste et plus universelle à laquelle nous donnons le nom de mémoire systémique. C’est l’accès à cette mémoire qui le libérera de la mort astrale et de l’espace matériel dans lequel il évolue. Il deviendra alors un être de l’espace, c’est-à-dire un être pouvant manipuler les énergies cosmiques qui sont à l’origine de l’univers local.
Les forces systémiques ne savent pas comment engendrer de l’esprit pur chez l’homme si ce dernier ne participe pas à l’évolution d’une telle entreprise, la nature de l’esprit étant dépendante de la relation entre l’âme et la lumière. Dans le mesure où l’âme est évoluée, elle peut travailler directement avec la lumière ; l’ego peut alors supporter la pénétration du rayon de la création dans son mental. A partir de ce moment dans l’évolution de l’homme, la réconciliation avec la vie s’installe et l’esprit pur prend racine chez l’homme. Le mortel reconnaît sa conscience éveillée et les forces obscures doivent lui obéir.
(BdM)Au cours de l’évolution, l’esprit et les assises de la pensée de l’homme se transformeront. Un nouveau registre mental se formera et un nombre grandissant d’êtres réaliseront que la conscience peut être expérimentée au-delà des confins de l’ego solitaire. Veuillez développer sur ce sujet d’une manière simple et compréhensible pour la conscience contemporaine.
(R) Plus l’homme évoluera en conscience, plus la civilisation planétaire se distancera des manières archaïques de la pensée et plus il y aura d’ouverture dans le mental pour l’expression de concepts qui traiteront de la réalité au-delà des conventions. L’homme saisit difficilement la réalité derrière les concepts qui ne sont pas issus de sa conscience subjective inférieure ou développés par son ego. Mais un nouveau seuil sera traversé dans l’avenir et il grandira en stature. Lorsque la mémoire de la race cessera d’avoir pour lui l’importance qu’elle eut durant l’involution, il dirigera son attention vers des registres plus élevés de la conscience. À ce point, il sera forcé de réaliser que l’accession à des connaissances
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fondamentales requiert qu’il traite et intègre des concepts qui submergent sa conscience égoïque sans qu’il ait à les structurer lui-même comme il le fit dans le passé. La réalité a une limite seulement lorsque l’ego cherche à la confiner et elle est un processus illimité qui ne dépend que de la capacité de l’homme à se libérer du passé ou de la mémoire de sa race. Il y a plus à la conscience que de la simple mémoire.
L’esprit humain possède un avantage unique: celui de pouvoir identifier la connaissance à son point d’origine s’il se détache de l’importance ordinairement accordée à la connaissance même. Lorsqu’il se libérera de l’illusion de la forme et qu’il prendra conscience de son lien universel, il canalisera ou formalisera des concepts qui ne feront plus partie de la mémoire de sa race. Il instruira alors l’humanité de notions qui la libéreront de son lien avec le passé et la prépareront au contact éventuel avec d’autres niveaux de conscience et d’intelligence. Il est déjà su et fortement anticipé que l’homme développe des systèmes mécaniques qui permettront aux entités astrales de pénétrer le plan matériel avec facilité et sans danger pour le mortel. Déjà, les entités dans le monde de la mort prévoient le temps où elles pourront entrer en communication avec lui sans risquer de mettre en danger leurs conditions. Il existe des plans qui cherchent, par tous les moyens possibles, à créer des corridors à l’intérieur desquels différentes races pourraient voyager et se rencontrer. Ceci fait partie des projets à l’échelle de l’évolution. L’homme travaille à son niveau dans son inconscience, alors que d’autres ordres d’intelligence travaillent également à leur niveau, mais dans un cadre de conscience avancée qui leur permet de construire des systèmes supérieurs de pensées qui serviront à l’évolution de l’homme de la Terre. Chaque race dans l’univers, quel que soit son plan ou niveau d’évolution, travaille en relation avec d’autres afin de créer des réseaux et des passages dans le temps qui faciliteront l’échange des expertises locales.
Pour que de telles conditions fassent partie de la conscience de la Terre, il faudra que l’homme prenne conscience de la relation intime entre son plan mental et les mondes extérieurs dont il n’a conscience qu’à travers l’imagination et le rêve. Viendra le temps où la conscience humaine se détachera finalement de son navire matériel, le corps, dont l’identité est intiment liée et façonnée par l’ego. A partir de ce moment, l’accession aux archives universelles sera réalisée sur le plan humain. Ceci marquera le début de la conquête des mystères. L’esprit exprimera son mouvement sur les plans subtils et ceci constituera, en réalité, la fondation même de toute conscience libérée du connu.
Les civilisations du cosmos sont avancées, car elles ont perdu la mémoire de la race qui représente le premier mouvement de toute conscience en évolution. Le déchirement que vous expérimentez aujourd’hui dans votre civilisation et que vous expérimenterez au XXI e siècle est un signe avant-coureur de cette libération. Pour devenir véritablement une civilisation spatiale, vous devrez vivre votre Apocalypse et vous libérer de vos démons, c’est- à-dire de votre astralité planétaire qui découle de la mémoire associée à vos races. Évitez les pièges que posent vos religions politisées ou les souricières de vos politiques élevées au statut de religion.
(BdM) Voulez-vous dire de l’astralité planétaire qu’elle épouse toute forme consciente ou inconsciente de relation avec des entités astrales qui se nourrissent des émotions de l’homme et font de lui un être sans identité ?
(R) L’homme ne pourra faire face aux intelligences systémiques sans impunité tant qu’il n’aura pas compris que la relation entre lui et les puissances parallèles dépend de sa capacité
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d’annuler l’influence des forces astrales sur sa conscience. Les civilisations spatiales ont atteint différents degrés de développement dont tous sont supérieurs à celui de l’homme. Par contre, il existe sur la Terre des êtres dont la nature transcende la conscience de la race et qui ont le pouvoir de mettre en relation les hommes de la Terre et ceux qui viennent d’ailleurs. Nous espérons que les siècles à venir permettront à l’homme de conquérir, non seulement l’espace sidéral mais aussi son espace intérieur. Ceci se produira lorsque la conscience humaine se libérera des forces astrales qui ont depuis toujours conditionné l’intelligence en fabriquant des illusions qui provoquaient la guerre et la division. L’homme ne peut grandir s’il ne comprend pas ceci et s’il ne fait pas en sorte de se libérer de son passé astralisé. L’humanité est fortement endettée vis-à-vis le karma des nations.
(BdM) A la fin d’un millénaire, l’humanité évalue sa condition. Le concept du millénaire et des anxiétés qui s’y rattachent est-il valable ? Dans le cas affirmatif, à quoi pouvons-nous nous attendre ?
(R) Lorsqu’une civilisation passe le seuil d’un millénaire, son esprit est mis en vibration et confronte ou simplement s’adapte à un nouveau cycle. L’homme ne peut se dissocier totalement d’une telle signature, que ce soit à l’échelle d’un millénaire ou d’une fin de siècle, sans espérer le meilleur ou craindre le pire. Il est sensible mais ne comprend pas les mécanismes internes de son esprit, de sorte qu’il tente, par association et identification, de saisir le contour mythique de sa réalité contemporaine pour en faire la lecture. La dégradation des valeurs à la fin d’un cycle coïncide avec la métamorphose des forces biométriques de la civilisation qui représentent le pouls du corps psychique de l’humanité. Cette masse d’énergie accentue facilement la perception qu’un millénaire ou que la fin d’une période cyclique est une porte d’entrée pour toutes les formes du mal ou du bien, selon l’interprétation de ceux qui en évaluent les données historiques.
Lorsqu’une civilisation est au seuil d’une nouvelle période, cela lui permet, véritablement ou non, de ne plus commettre les erreurs du passé et d’évaluer les événements contemporains en tant que partie d’un échiquier qu’elle n’a pas encore maîtrisé. A savoir si le millénaire engendrera des événements positifs ou négatifs pour l’humanité dépend de la manière selon laquelle les hommes en interpréteront la réalité. La réalité en fonction d’un déterminisme universel à une échelle, à ce stade-ci de l’évolution, qui dépasse la compréhension humaine. Lorsque l’homme célébrera la fin du millénaire, il réalisera que la sommation des forces actives de sa civilisation va correctement dans la direction de son esprit. Si son esprit est guerrier, il y aura guerre ; s’il est ou s’il tend au pacifisme, il y aura paix. S’inspirer des débris du dernier cycle afin d’interpréter le prochain est un exercice futile, car l’évolution n’est pas fondée sur le passé mais sur la manière dont le présent est exécuté. L’idée voulant que le passé se répète est une manière myopique d’interpréter les événements du passé qui ont été une source de crainte et de souffrance.
Si l’homme était conscient ou télépathe, il réaliserait que l’histoire se meut inexorablement vers l’avenir. Sa conscience lui permettrait de voir qu’il abolira la guerre et qu’il créera une forme de gouvernement planétaire qui encouragera les individus à collaborer avec une autorité centrale qui distribuera les fruits du travail de manière équitable. Ce mouvement se situera au début des années 2 060, suite à des visites remarquables de la part de civilisations extérieures qui s’impliqueront plus que jamais dans la dynamique de la politique planétaire. Ceci annoncera non simplement un âge nouveau, mais aussi un nouveau potentiel pour l’humanité qui eût été inimaginable quelques temps auparavant. Il est à noter que la
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destinée de la Terre n’est pas entre les mains des hommes mais d’hommes supérieurs qui, dans le passé, furent considérés comme des dieux. Une fois cette illusion fracturée, un nouvel âge naîtra sur votre planète et l’humanité ne sera plus isolée parmi tant d’autres mondes. De nouvelles percées dans le domaine de la science permettront de conquérir les maladies. Une étude remarquable de la génétique déclenchera dans le monde une nouvelle vague de recherches qui mènera à la conquête de la plus grande cause derrière la maladie. Le pont entre le code génétique et le développement de la mémoire enfantine sera jeté. La science réalisera que la relation entre le code génétique et la mémoire enfantine est la clef à l’élimination de toutes les formes de maladie, car cette mémoire est directement liée à la cristallisation des forces astrales dans les cellules. Lorsque ces forces se cristallisent, l’enfant, et plus tard l’adulte ne peuvent plus renverser le processus de la maladie, car la cristallisation des forces astrales équivaut à une forme « d’encryptions » qui fige la cellule dans son évolution et la force à se comporter selon une programmation qui relève des lois occultes de la vitalité. Seul l’esprit peut enrayer une telle programmation. Mais l’homme, en général, n’est pas suffisamment conscient de son esprit pour en utiliser les forces cachées.
La communication révolutionnera la manière dont les hommes feront des affaires. Elle forcera les pays à reprendre contact entre eux au-delà de leur identité nationaliste. Les peuples les plus rébarbatifs se verront forcés de se joindre au mouvement planétaire sous peine de recul économique dont la taxation serait incalculable.
L’exploration de votre système solaire permettra aux nations de réaliser que le cosmos est trop vaste pour que soit viable une telle forme d’exploration au stade actuel de votre technologie. De nouvelles techniques seront mises à la disposition de l’humanité, afin de lui permettre de réellement voyager dans l’espace sidéral. Le mouvement actuel des nations vers l’espace est une invitation à une réalisation plus profonde, non seulement des limites inhérentes à la technologie terrestre mais aussi à sa compréhension des lois de la gravité. La science découvrira que cette force est essentiellement une condition spatio-temporelle qu’une nouvelle technologie neutralisera dans la mesure où l’homme sera prêt à la recevoir.
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