Edwige
Marcher en mode "pause psychique et mentale", pour intégrer chaque mise en vibration de l'énergie Supra-Mentale, est une marche en conscience inédite et bénéfique pour réparer l'entièreté de nos corps après chaque nettoyage cellulaire et atomique.
- La randonnée pédestre en pratique sportive, ou seulement pour la découverte, la sauvegarde de l'environnement, le tourisme et les loisirs est adaptable a toutes personnes passionnées de montagne, souhaitant marcher autrement, en conscience et en toute sécurité avec du personnel qualifié.
- En plus du fait indéniable, certain, remarquable et avéré que pratiquer ce sport favorise une bonne santé physique et psychique, il y a aussi marcher pour dénouer les tensions, se relaxer, prendre de la distance, réveiller ses sens, se retrouver, rencontrer de nouvelles personnes… en découvrant de nouveaux sentiers en montagne et en toutes saisons.
- Mais encore... il y a aussi marcher en mode "pause psychique et mentale" qui est une marche autrement inédite et bénéfique car la conscience se vit plus qu'elle ne se parle.
- Il n'est pas question ici de dogme religieux, de culte du silence béat, mystique ou spirituel... Il ne s'agit pas non plus d'interdiction de parler... Mais de savoir se taire pour écouter la nature quand ce qu'elle a nous dire est plus important que nos verbiages, bavardages caquetages, jaseries, jacassements, cancans, commérages, potins, racontars...
- La marche "tranquille", aux pas sentis, lente et silencieuse, est avant tout l’occasion de se retrouver dans un équilibre psycho/physique/ grâce à l’énergie des mouvements qui réparent l'entièreté de nos corps, pas après pas. La marche, avec ses balancements à deux temps, équilibre l’organisme tout entier parce que synchrone avec la structure du corps humain, droite/gauche et avant/arrière. Beaucoup d’actions se font en double dans le corps, notamment en randonnées où le balancement facilite l'accroissement de tous nos systèmes neurobiologiques et psychomoteurs.
- C'est une autre façon de randonner en montagne qui a pour but d'évacuer de soi les soucis, les obsessions, les inquiétudes qui tournent en boucle dans les pensées et qui n'ont aucun point commun avec elle.
- C'est également une opportunité de contenir ses projections ou ses effusions verbales sur ses compagnons de marche: bonheur, joies, souffrances, vrai, faux, doutes, inquiétudes, peurs, questionnements, demain, futur... le mari/la femme, l'enfant, la belle-mère... le rdv chez le dentiste, le banquier, l'employeur...
- C'est simplement marcher dans la volonté de ne vouloir rien d'autre que d'être "ici et maintenant", "là sur ce chemin" juste aujourd’hui... pour s'offrir un moment particulier de "break" à tous les niveaux...
- Ce peut-être une expérience très riche, avec des découvertes surprenantes et un véritable défi pour un ego en évolution.
- C'est donc une authentique journée d'apaisement en prévision pour tous ceux qui, broyés, écrasés, saturés de pollutions physique et psychiques, d'embarras personnels et collectifs, partageront le silence avec d’autres marcheurs (à la demande et/ou sur proposition, en petit comité: contact barre de menu en bas à droite).
le SILENCE vu par quelques auteurs
"Tout chemin est d’abord enfoui en soi avant de se décliner sous les pas, il mène à soi avant de mener à une destination particulière. Et parfois il ouvre la porte étroite qui aboutit à la transformation heureuse de soi". David Le Breton dans "Éloge des chemins et de la lenteur”:
Le chemin vers toute grandeur passe par le silence. Frédéric Nietzsche |
N’ouvre la bouche que si tu es sûr que ce que tu vas dire est plus beau que le silence. Proverbe arabe |
J’écoute le chant de l’oiseau non pour ses trilles mais pour le silence qui suit. Sagesse zen |
Le stade ultime de la parole est le silence. Bernard Amy |
Dans le silence, on n’entend plus que l’essentiel. Camille Belguise |
Le silence est le lieu où se façonnent les grandes choses. Carlyle |
Le silence n’a jamais trahi personne. Antoine de Rivarol
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Le silence est pour les oreilles ce que la nuit est pour les yeux. Pascal Quignard |
Seul le silence est grand, tout le reste est faiblesse. Alfred de Vigny |
Les âmes se pèsent dans le silence, comme l’or et l’argent se pèsent dans l’eau pure, et les paroles que nous prononçons n’ont de sens que grâce au silence où elles baignent. Maurice Maeterlinck
Rares sont les mots qui valent mieux que le silence. Comparés à lui, les mots les plus doux, les plus douces musiques, sont discordants comme les cris des sourds-muets.Henry de Montherlant
Celui qui n'a jamais passé la nuit sur le haut des montagnes n'a pas la moindre idée de ce qu'est le silence. Henry Russell
la LENTEUR vue par quelques auteurs
* Toute lenteur, et en particulier celle de la marche, présente cette caractéristique de faire son effet progressivement et de produire au final une impression d’une rare puissance parce qu’elle parcourt la totalité de l’être". Christophe Lamoure.
Si tu rencontres des obstacles sur le chemin, changes de direction, mais pas de destination. |
Ne crains pas d'avancer lentement, crains seulement de t'arrêter |
Le bonheur n'est pas au bout du chemin, il est le chemin |
La marche est une invitation à mourir debout. Frédéric Gros |
La marche dénude, dépouille, elle invite à penser le monde dans le plein vent des choses et rappelle à l’homme l’humilité et la beauté de sa condition. David Le Breton |
L'unique moyen de savoir jusqu'où l'on peut aller, c'est de se mettre en route et de marcher. Henri Bergson
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* Rendue à la beauté, au silence et à la lenteur, l’âme reprend souffle et contact avec les éléments simples et nécessaires à son expression. Une bonne marche en montagne, lente et longue, permet souvent de réintroduire, dans l’âme et dans le corps, l’harmonie détruite par le bruit, la laideur et l’affolement de la vie citadine. Christophe Lamoure
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* La marche mène à des moments où le monde s’ouvre sans réticence et se révèle sous un jour émerveillé, seuil parfois d’une métamorphose personnelle. En le découvrant pas à pas et à hauteur d’homme le marcheur se met en situation de se découvrir soi dans la brûlure des évènements dont il ne saurait prévoir toutes les péripéties car, de même que l’existence, une marche est faite de plus d’improbable que de prévisible. David Le Breton
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* Même si elle sollicite une expérience multiple selon l’état d’esprit, la présence ou non des autres, les saisons ou la nature du terrain, la marche est une ouverture au monde qui invite à l’humilité et à la saisie avide de l’instant. Elle restaure la dimension physique de la relation au milieu environnant et rappelle l’individu au sentiment de son existence. Elle procure une distance propice avec les choses, une disponibilité aux circonstances, plonge dans une forme active de méditation, sollicite une pleine sensorialité. Marcher est un longtemps voyage dans la disponibilité à ce qui vient. David Le Breton
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* La marche induit peu à peu une sorte de transe, une douce fatigue imprègne les muscles et libère l’esprit qui n’est plus assujetti à la rumination des soucis. Après quelques heures d’efforts les mouvements glissent comme la durée, comme l’eau s’écoule dans la rivière, dans une sorte d’évidence. La conscience s’est élargie, elle développe une lucidité tranquille sur la progression, sur les incidents possibles du parcours. David Le Breton
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* La marche déjoue les impératifs de vitesse, de rendement, d’efficacité, elle n’en même rien à faire. Elle ne consiste pas à, gagner du temps mais à le perdre avec élégance. Il ne s’agit plus d’être pris par le temps mais de prendre son temps. David Le Breton
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* La marche est une école de patience, en aucun cas de résignation, au contraire, mais elle apprend à ne pas se précipiter et à ‘ajuster aux circonstances, qu’elles soient heureuses ou porteuses de complications. Le marcheur est un artiste des occasions. David Le Breton
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* La marche ramène le regard à une juste dimension, apprend à gouverner le temps. Le marcheur est un roi. Un roi qui souffre d’être à contre-courant mais qui a choisi, pour aller mieux, les grands espaces plutôt que le divan des rebouteux. Bernard Olivier
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*Marcher, c'est prendre le temps de vivre, de regarder, d’ouvrir ses sens à la diversité et de sentir les minutes et les heures glisser sur la peau. Quand le corps accepte sa peine, respiration et mouvement s’allient, libérant ainsi la pensée qui toute entière s’enveloppe du présent. Julie Baudin & David Ducoin