Josée
L’ego prend la décision d’être froid, alors il se recule pour enlever sa « chaleur » de son crayon, clavier ou autre médiateur de créativité durant l’exécution. Je ne sais pas avec qui j’échange, entité du plan mental ou mon moi supérieur, et pourtant je connais cet échange hyper serré. Je suis d’ailleurs en voie d’identifier avec qui j’échange, entité du plan mental ou mon moi supérieur, du fait même de cet aller-retour entre moi et l’immense capacité communicationnelle de l’autre plan.
P.S je saisis soudain que l’instruction de Bernard ne venait pas de son double mais d’une sommité du plan mental. Bernard incarnait donc deux premières. La première fusion entre un homme et sa source, son double. Et la première canalisation du plan mental aussi déspiritualisée.
Un taux vibratoire élevé signifie un canal désopacifié, ce qui signifie un égo qui a dépassé une bonne partie de ses réflexes de croire. Au contraire, un ego encore capable de croire au point d’être ramené dans la croyance à chaque instant sera retenu hors de portée d’un échange avec eux-autres du plan mental. Il y a aussi l’aspect psychologique qui fait que la séquence des étapes est ce qu’elle est, ça développe une culture de la science de l’esprit.
Communiquer avec les plans, ça arrive quand on est rendu un peu plus avancé en conscience. Donc c’est très, très fatigant, vu que le moi planétaire qui est testé est rendu déjà trop conscient pour subir passivement les arnaques. Il est trop sensible pour ne pas performer dans chaque maudit petit test, pas immédiatement mais à un moment donné.
Meilleur on est à déjouer le mensonge, plus le mensonge devient invasif parce qu’on change de ligue, on sort du cercle vicieux et karmique et on affronte la jungle de l’échange, armé de notre discernement dans sa version nec plus ultra développée par nécessité dans cette jungle.
Une fois transmutée, la fonction psychomotrice des corps subtils devient l’agencement harmonieux des différents sentis et besoins des corps subtils. Ceci permet au moi planétaire d’être rassénéré et disponible à canaliser sans être distrait par un vibrato de frustration quelconque. L’écriture automatique astrale sera transmutée en écriture automatique mentale chez la personne épuisée par le dangereux englobement de l’écriture automatique astrale. Celle-ci a su déployer les moyens pour retarder le moment où l’ego va se soustraire à l’astral, mais le processus de développement de la volonté et conscience pousse le médium d’hier à se transmuter et s’ouvrir à une toute nouvelle dictée plus collaborative.
Il y a un échange psychique, il est télépathique parce qu’il est verbal, il est fait de mots. Ce qui est nouveau, c’est l’expérience d’émettre et de recevoir des mots aussi rapides. En passant, Bernard a déjà dit qu’un jour on en viendra à réaliser que l’émetteur et le récepteur ne sont pas du tout distincts ! Si on est rendu là, profitons-en, écrivons ! C’est à notre tour d’intervenir créativement enfin ! Qui aurait pensé que le début de notre puissance (notre puissance gage d’équité avec l’invisible), c’était l’intervention de nos goûts et dégoûts ! Nos goûts et dégoûts qu’on a tant niés ne sont rien de moins que le GSP de cette jungle aujourd’hui !
Bernard - qui a canalisé une grosse pointure pour incarner l’instruction de la 6e race - a dû mettre le paquet pour redresser la barre du contenu face à une panoplie de raisons pour le faire qui, au fil de sa carrière, se sensibilisaient dans sa conscience multidimensionnelle.
C’est émouvant de voir que chacun a sa juste place, sa voix, son cristal. Avoir une lentille servait à défricher le canal. Quand on se sent un peu plus cristal que lentille, on sent notre centricité, notre autorité, notre autorité dans le sens qu’on n’hésite pas et notre autorité dans le sens qu’on est le spécialiste qui a autorité dans son domaine : notre personne, lieu d’ancrage de l’esprit dans l’atome. Quand on sera rendu à exprimer instantanément son micro-avis face à sa micro-pensée, alors on aura notre source dans notre noyau, alors on sera fiable au niveau apport d’idées nouvelles aux autres au large.
Si on n’est pas le maître du bateau de la descente de l’information, si on n’a pas les deux mains sur la barre et les jambes campées, c’est parce qu’on est fasciné. C’est un ou l’autre. On a toujours eu une pensée à voie unique, une dictée à voie unique, et quand celle-ci devenait évocatrice de la magnitude, on a toujours vibré de façon narcissique du fait que c’est nous qui apportions de la grandiosité. On était dans une impuissance supposée face à ce que représentait l’invisible. C’est vrai que de travailler comme ça à faire descendre des réponses, c’est créer. Comme tu dis, tout acte de créativité pure ressemble à de l’écriture automatique. Oui, on est tellement collé dessus.
Éliminons, éditons, du bout de notre petit bistouri, petit mais puissant, n’importe quel scénario intrus qui nous empêche de continuer à participer à la psyché en cours. Participons en tant qu’être intelligent, petit mais puissant; Créer des réponses, c’est créer l’échange qui fait naître la vérité de l’instant. Par exemple ici, il fallait dans cet instant utiliser le mot vérité (note de l’éditeur). Dans une pratique soutenue de l’écriture, on voit s’opérer le passage de la communication avec le monde de la mort à la communication avec le plan mental. Ceci est dû à une longue pratique de plusieurs principes à la fois : le discernement, la conscience vibratoire, l’alliance avec soi-même…
C’est nous, quand on est très proche de soi, qui établissons les bornes du réel. Rien n’est concret, rien n’est intelligible en dehors de nous. Pour devenir un lieu d’alchimie, il faut être un lieu d’alchimie mentale (mais « l’astral », maintenant que ce centre inférieur est démagnétisé, sert : son rôle est même au 1er plan pour conduire l’échange).
Pour atteindre ce point de vérité, il fallait attendre que nos centres inférieurs soient mûrs et nettoyés : que notre mental supérieur se soit défait des croyances qui l’avaient « enrichi » au niveau mental et que notre astral se soit libéré du bien et du mal enregistré. Après avoir chialé contre la vie, après avoir voté pour l’invisible et sa supériorité merveilleuse, on entre dans le fameux face à face dont Bernard a tellement parlé.
Entrer dans les circuits universels c’est enfin m’informer via un aller-retour entre mon besoin mental de l’instant (mon questionnement basé sur mon senti) et un autre plan mentalement intermédiaire entre moi et ma source… OK alors peut-être que toutes les entités du plan mental reçoivent pareillement l’information.
Tout ça est si nouveau, quelle année ! Je découvre ce plan mental par sa dictée en moi durant l’écriture. J’en fais la découverte alors qu’il dicte sa réponse avec l’autorité d’un savoir faramineux et la qualité de présence typique de qui est collé à un échange.