Neutralité mentale ou anémotivité du corps émotionnel?
Edwige
Il y a tellement de con-fusions sur "l’émotion"… Ne pas avoir d’émotion dans le « mental » participe d’un fonctionnement équilibré des 3 cerveaux au milieu desquels se situe le discernement.
Avec du discernement les réactions mentales sont dépolarisées, donc sans subjectivité émotive, là est l’essentiel pour fonctionner de manière centrique.
Tout autre chose est de « ressentir » une émotion au niveau du plexus solaire qui peut être une "petite voix" vs "l’intuition". Parfois celle-ci l’emporte sur la rationalité froide du discernement.
"Ressentir" une émotion doit sortir des clichés tabous supramentaliens qui se font la part belle chez certains adeptes de l’a-émotivité excessive…
Dans l’état actuel de notre évolution nous avons encore besoin de notre système émotionnel. Ce dernier sert de garde-fous en tant qu’indicateur d’une intrusion chez nous, aussi subtile et bienveillante soit-elle, quand ça ne nous appartient pas et quand ça nous indique qu’on se fait violer psychiquement, peu importe d'où vient l'attaque d'en haut ou d'en bas ou des deux à la fois par triangulation.
Se priver de ce 6ème sens est une aberration construite de toute pièce pour maintenir dans l’involution ceux qui confondent neutralité mentale et froideur émotionnelle… toute proportion gardée du sentimentalisme ou de la sensiblerie…
On travaille sur une à-émotivité relationnelle ou évènementielle pour ne plus nourrir les plans de notre énergie émotionnelle. Cette énergie doit être bichonnée, thésaurisée, entretenue pour nos besoins créatifs car pas de créativité = pas d'intelligence... Navrée si j'en égratigne quelques-uns...
L'abondance d'énergies d'évolution actuelle exacerbe notre besoin de distanciation, de retranchement du monde extérieur et de recroquevillement sur nous-même.
Ces énergies nous amènent à devenir sélectifs à tous les niveaux, c'est un passage incontournable dans les relations interpersonnelles, avec lesquelles on ne vibre plus au quotidien…
Cependant nos confrontations émotionnelles avec ces relations, proches ou non, résultent plus des miasmes logés dans notre propre astralité que de "la faute à l'autre dans l'astral", croyance qui est un piège naïf dans lequel nous tombons encore.
L’humain dans sa phase évolutive ne peut plus vivre sous l'ingérence de puissances invisibles qui agissent à son insu sur sa conscience.
La lumière de l'énergie de l'esprit nous permet de vivre notre personne réelle, pas notre personnalité, en agissant sur l’énergie émotionnelle de la mémoire astrale, spirituelle, blindées de formes illusoires qui ont aliéné notre identité des éons durant.
Même si les artéfacts et résidus astraux sont et seront pour longtemps plus ou moins actifs chez les personnes en chemin d'évolution, c'est de nos mémoires karmiques polarisées que nous sommes encore prisonniers…
Quand nous serons réellement conscients, libres des parasites et des engrammes, nous ne souffrirons plus. Ça ne veut pas dire qu'on sera heureux, ne pas souffrir c'est être bien dans ses souliers en n’étant plus enchaînés à ses souffrances émotionnelles.
Quand on sera réellement conscient du double mental on pourra gérer intelligemment notre souffrance afin de ne pas cristalliser dans notre conscience "le mal de la mémoire".
On aura toujours les mêmes obstacles de la vie mais on les vivra différemment. Chaque humain à "la main" sur sa vie, dans chaque situations vécues, celles-ci étant rattachées à une situation émotionnelle en rapport avec les situations antérieures ancrées au plus profond de ses mémoires karmiques, dans l’objectif basique de nous maintenir vivants.
Souffrir est afférent à une velléité parasitique qui nous déséquilibre psychiquement, sachant qu'en fonction de nos engrammes on est tous plus ou moins parasités.
Si nous savions être sans qualité ni défaut nous serions libres de la polarité et conséquemment libérés des forces morbides !
L'aspect mental de l'émotion fait partie de l'activité de ces forces conjointement à la puissance de notre mémoire, c'est à nous de nous en désengager pour être libre de nos culpabilités et autres émotions qui en découlent.
Notre âme est un sac à dos de mémoires nécessaires à notre évolution, à l'archivage de nos diverses personnalités en évolution, au développement de notre conscience, elles servaient initialement à l'organisation psychique et mentale de notre ego.
Mais la mémoire de l'âme, partie intégrale du mensonge cosmique, est devenue une force motrice utilisée par le corps émotionnel pour obscurcir nos pensées et mettre constamment en surbrillance les aspects négatifs de notre personnalité.
La gamme d'émotions est aussi vaste qu'un bottin mondain avec des puissances occultes qui sont constamment à l'œuvre pour créer de la souffrance afin que notre ego évolue en conscience.
Ces émotions oscillent de la plus extraordinaire à la plus débilitante et cette polarité est le point d'orgue de ces puissantes énergies qui créent du déséquilibre psychique dans notre conscience.
Notre langage, notre vocabulaire, les mots et les paroles portent des énergies et des vibrations cent coudées en dessous des sons qui nous parvienne dans l'oreille gauche et dans l'oreille droite…
Ces sons sont chargés d'informations hautement plus réelles et intelligentes que la langue de Rousseau. Le double éthérique sonne l'heure juste parce que c'est lui l'horloge du programme de notre voyage terrestre, tant dans l'émotion, que dans créativité qui constitue notre équilibre entre notre biologie interne et notre conscience supérieure.
Lorsque l'énergie de nos différents cerveaux et de chacun de nos corps subtils sera réellement fusionnée dans le cerveau éthérique nous serons télépathiques. Nous surferons sur l'énergie des sons vibratoires, il n'y aura plus de barrière du "savoir" entre le haut et le bas.
En attendant considérons que chacun fait ce qu'il peut sans trop de dichotomies actes/paroles...
Un extrait de 78a - La maîtrise de l'émotivité, pris au hasard (p 4) mais la conférence et/ou sa transcription mérite de s'attarder dessus longuement.
"Pour que l’homme apprenne à maîtriser son émotivité d’une façon créative, il faut déjà qu'il soit créatif, s'il n'est pas créatif, c’est-à-dire s'il n'est pas conscient d'un centre supérieur dans son mental, il est évident que la maîtrise de l'émotivité deviendra simplement un jeu de l’ego, deviendra un endurcissement des artères de sa conscience et on verra que cet homme, au cours des années, au cours de son évolution, deviendra de plus en plus dur, de plus en plus difficile, de plus en plus brutal même, et ceci est mauvais parce que il aura simplement changé la polarité de cette énergie".
"Maîtriser son énergie veut dire, en arriver à un équilibre parfait entre le plexus solaire et le plan mental, en arriver à un équilibre parfait entre l'intelligence et la partie inférieure de l'homme, il ne s'agit pas d'extraire de l’homme cette énergie qui fait partie de sa conscience, il s'agit de mettre de l'ordre dans cette partie de l'homme qui, à cause de son inconscience, risque de mettre du désordre dans son esprit si, elle est laissée trop libre et si elle est toujours rattachée au passé et qu'elle n'est pas guidée dans son évolution, dans sa canalisation, dans son expression".
"Faire tomber ses voiles pour découvrir de quelle attitude voilée on est sous l’emprise, à quelles valeurs, quel perfectionnisme on sacrifie ce qui aurait été notre élan spontané".
Traquer le "mécanisme" qui fait se retourner contre soi une émotion dérangeante, qui vient certainement du fond des âges de la mémoire, est de prime a bord facile à transmuter quand on observe qu'on "se fait mentir" sur la nature de ce que l'on ressent...
Ce n'est pas nous qui ressentons quoi que ce soit, c'est l'entité qui nous chevauche et nous envoie des pensées morbides... ou chevauche la tierce personne par qui arrive le choc émotionnel ou l'évènement.
L'émotion au niveau du plexus, qui peut tarauder, faire culpabiliser, faire remonter des craintes des peurs etc... n'est qu'une illusion de nos conditionnements à répondre depuis des éons à la demande...
En fait tout ça n'est qu'INTRUSION et VIOL PSYCHIQUE sous couvert d'une vielle mémoire... Les parasites s'infiltrent dans les moindres failles, chez soi ou chez autrui, elles s'invitent à un banquet royal avec, comme plat de résistance, nos énergies de créativité pour nous laisser exsangues et recommencer au repas suivant... Bon appétit...
Nous avons deux énergies spécifiques qui pourraient se ressembler, se comparer mais qui ont deux champs d'action, deux fonctions, et deux forces différentes… dont on ne peut être coupé au risque de rester figé dans l'involution en devenant végétatif.
Il s'agit de l'énergie de l'intelligence créative et de l'énergie sexuelle, l'une dépendant de l'autre et se propulsant mutuellement par sublimation…
Ces deux énergies sont récupérées par l'astral si elles ont des basses vibrations…
Tout autre domaine est celui du mental qui réagit face à une situation personelle ou collective polarisée et qui se met à bonne distance pour encaisser et récupérer le choc de l'énergie de l'émotion… comme une balle de ping pong ou autre jeu de ballon… Si ce choc n'est pas managé correctement par le mental, l'énergie générée au lieu de servir nos intérêts, pour avancer créativement dans la vie, est récupérée par les plans qui s'en nourrissent…
Pour les anémotifs supramentaleux, ce n'est qu'une supercherie de façade, une menterie a soi-même, une puissance de l'ego surdimensionné qui veut encore jouer aux bras de fer avec des puissances dont ils n'ont absolument pas idée de la force de leur boomerang …
C'est également un contresens a toutes relations humaines évolutives et affectives... professionnelle, amicale, familiale, couple etc...
Le summum de l'apprentissage, l'outil par excellence, est à l'évidence la famille ou la tendance aux videngeages astraux prime sur le rationnel, étant par essence la meilleure école disponible H24 pour apprendre la neutralité supramentalienne…
Dans l'involution et même en processus on en prend pour "perpette" avec ces vielles mémoires mêlées de karmas, d'émotionnel, de spirituel et autres conditionnements sociaux-religieux…
On pourrait en déduire que l'homme nouveau pour être sans ego, ni mémoire devra aussi être sans famille… ça commence déjà par devenir infertile, ne plus désirer d'enfants ou se "barrer" à l'âge de raison c.à.d 7 ans voire plus tôt dans le futur... Certains animaux quittent le giron maternel bien avant d'autant qu'ils marchent ou rampent déjà à peine nés...
On est d'accord que dans la période involutive, qui va vers son achèvement avec sa fin de cycle, nous avions tous en effet besoin de liens karmiques par nécessités évolutionnaire.
Le karma n'étant pas celui des traditions spirituelles dans le concept du "je répare ce que je t'ai fait et vice versa"…
Ce serait plutôt "expérimenter au travers de mon âme ce que ma programmation a touché dans la tienne" pour qu'in fine l'énergie de toutes ces expériences fasse de nos egos, par la fusion, des doubles complets dans la somme totale des énergies des expériences de toutes les personnalités millénaires…
Nous avons tous été à tour de rôle : bourreaux et victimes, patrons et salariés, maitres et esclaves, manipulateurs et manipulés, juge et criminel, salopard et angelot, etc. dans cette civilisation polarisée, pour le besoin de l'expérience chirurgicale émotionnelle de l'ego et animique pour l'esprit, car sans cela pas de nourriture énergétique pour les plans astraux…
Cette ingénierie du karma sera elle-même démantelée car devenue obsolète… En comprenant la Game du karma on comprendra la règle du jeu, on pourra décider si ce jeu nous amuse encore ou pas…
S'il ne nous amuse plus on passera à un autre jeu, ou on décidera de plus jouer car ce ne sont que des jeux de pouvoirs qui fabriquent du karma, un jeu de serpent qui se mord la queue.
La neutralité mentale, l'absence d'émotion sont des fabriques en développement actuel d'êtres robotisés… Ces êtres robotisés seront la ligne de démarcation de l'ancien et du nouveau, jusqu'à nous faire regretter sans doute les avantages de l'ancien…
Avantages d'avoir été ces petits et grand moi qui ressentaient dans leur plexus solaire ces petites vagues uniques, dont on ne saura même plus y mettre de nom tant on les aura rendu artificielles... la notion même du respect faisant parti de l'ancien...
Sortir de la roue karmique c'est un peu, comme pour une souris, nous devons trouver le passage pour sortir de notre cage, plus ou moins confortable, qui répond à nos besoins d'exercices et d'expériences pour nos âmes .
En étant libres de toutes polarités, des programmes ou plans de vies astraux, de la météo de notre planète et de ses rythmes circadiens, de notre assujettissement à l'âme ou des plans spirituels, si nous étions libres de tout ça et de bien d'autres choses encore, notre roue à nous, ce cercle vicié et malodorant du monde de la mort, perdrait de son intérêt.
La nature, dont certains ont été coupés, nous regonfle incessamment d'énergies vitales indifférenciées.
Revenu au plancher des vaches les ambiances astrales dans lesquelles nous sommes en immersion tournent autour de notre corps astral qui, s'il n'est pas réparé de ses trous, nous fait tomber dans les pièges dont on essaie d'échapper quotidiennement …
Ces aller/retour entre l'astral de la nature et le retour à l'astral environnemental sont des exercices. Ils ouvrent notre conscience à l'affirmation de nos besoins réels et à la volonté de ne puiser, dans l'un ou l'autre ou les deux, que ce qui densifie notre centricité et notre équilibre là où on est déjà rendu sur le chemin évolutif.
Le corps n'a que des besoins qui lui permettent de rester vivant, tel un véhicule en parfait état de fonctionnement dans l'éventualité d'une incorporation du double éthérique.
L'ego a des désirs le plus souvent insatisfaits car ses désirs ne correspondent pas forcément à ceux de son double en voie d'accouchement.
L'esprit n'a aucun désir, ni besoin si ce n'est la tâche bien ingrate de préparer l'ego à n'avoir ni désirs ni besoin.
Par contre l'âme, et ses besoins gourmands d'expériences, à un projet commun avec l'ego et l'esprit, qu'elle a dominé pour les orienter vers un avenir commun, celui de son retour à la source première dont elle est issue.
L'ego a des besoins que ses désirs ne puissent satisfaire et vice versa, l'esprit veille au grain de tout excès entre anorexie et boulimie de besoins et de désirs…
L'astral a joué son rôle de potentialisateur d'embuches et d'empêchements en tous genres quand ce n'est pas simplement l'ego lui-même qui a usurpé ce rôle pour son propre sabotage
La neutralité émotionnelle relève du simple fait de ne mettre aucun affect dans des évènements qui ne sont que des exercices de conscientisation. Et garder son émotivité pour des créations intelligentes avec le concours de l'esprit…
Avec un corps émotionnel qui répond à la plus petite réaction du monde extérieur, la neutralité est en effet un grand manque à gagner universel à combler…
Ouvrir les yeux au monde de la mort ? Pourquoi pas ? Les âmes qui y retourneront pourront elles même renverser les lois de ce monde…
Pour ne plus jouer à saute-mouton d'un pôle émotionnel à l'autre l'homme aura d'abord acquis la capacité de neutraliser la neutralité dans son mental
Le corps mental a besoin du lien créatif que crée le corps émotionnel vers l'intelligence de l'esprit car pas d'émotion créative = pas de créativité intelligente… on sort de l'hyper-émotivitié mentale qui détruit toute relation humaine
Personne ne se trompe quand il sait "qu'il sait" dans son for intérieur ce qui ce passe en lui. C'est l'expérience personelle et nul ne peut le vivre à sa place et le savoir mieux que lui
La neutralité émotive arrive également en son temps, elle est également programmée dans le processus de conscientisation après multiples carottes et bâtons…
En effet le respect de soi et celui de l'autre sont des révolutions intérieures gagnées après bien des reconnaissances de l'irrespect de nous-même en bien des circonstances.
Être solidaire de soi-même ça aussi c'est une sacré révolution interne, j'adopte !!
Le corps émotionnel à une fonction qui a été dévoyée pendant des éons pour satisfaire les besoins énergétiques de toutes sortes d'entités sur les plans.
Dans l'évolution on apprend à se réapproprier ce corps qui fait partie de notre identité, la sensibilité étant un de ses attributs.
Le corps astral est un filtre protecteur pour le corps émotionnel qui lui seul sait sentir, idem pour le corps mental inférieur qui protège la zone intellectuelle de l'intellectualisme ou "garde-fou".
L'ego conscient sait que personne ne peut vivre à sa pace les évènements ou tests qui lui sont destinés.
Il arrive que lors des poussées du taux vibratoires des corps subtils le corps émotionnel soit celui qui répond le moins à des mécanismes reconaissables comme étant de l'émotion, mais plutôt comme des états indéfinis "entre chien et loup" ni tout a fait le jour et pas encore la nuit...
L'énergie de cet état devrait pouvoir être transmutée pour embrayer sur de nouvelles données qui ne figurent dans aucun registre mémoriel...
Il me semble que dans la conférence de Bernard C: 27a "La science cosmique" l'étude de ces états ont tout a fait leur place:
"la science cosmique est l'application dans un temps nouveau, de tout ce que l'humanité a souffert, depuis les temps immémoriaux.
C'est l'application dans une dimension nouvelle, de tout ce qui a été vécu en expérience, mais jamais appliqué selon les lois de la matière de ces expériences.
La science cosmique sera l'harmonisation de toutes ces forces dites, invisibles, qui ont par le passé servi à constituer sur le globe, le mental, l'émotif, le vital, et le physique."
"L’étude de la souffrance est une science, pas seulement une perception, quand on étudie sa souffrance on ne la perçoit plus car elle ne fait plus partie de l’ego, car nos souffrances c’est de l’entrainement pour passer à l’étage au-dessus.
Ces souffrances ne nous appartiennent pas, elles sont créées par les plans, elles font partie de l’évolution de l’âme, c’est une programmation.
Dans l’étude de la souffrance, on ne doit pas interroger sa souffrance, mais s'interroger soi-même et faire ressortir son moi pour qu’il prenne de l’expansion…
La liberté commence quand l’homme déchire le voile".
Je comprends le concept mental supérieur… Replacé dans un contexte physique imaginons que nous sommes dans un bloc opératoire allongés sur la table et que les chirurgiens, qui ne sont pas des animaux, penchés sur nous opèrent nos corps "sans anesthésie".
Notre ego, encore primitif et émotif, devrait s'emplir d'insensibilité émotionnelle et de neutralité mentale pour ne souffler mot des douleurs ressenties à vif…
Chapeau bas si dans ce monde terrestre un ego matériel réussi ce tour de force sans qu'on lui ait sectionné les nerfs sensitifs reliés au centre de la douleur dans son cerveau…
Notre volonté à l'entraînement de la neutralité mentale est constamment testée par tous les moyens, c'est un des marqueurs principaux qui nous situe dans notre évolution et dans notre processus de fusion/matérialisation lente et supra-consciente de l'ego éthérique.
Notre persévérance, qui tient du miracle, peaufine notre conscience de la réalité occulte de tous les phénomènes qui impactent notre système émotif. Les chocs que subit l'ego sont "chirurgicalement ciblés" pour son évolution, ils ajustent le taux vibratoire corporel, subtil et mental afin que "le contact télépathique " s'affine avec le double éthérique…
Je la tope volontiers avec toi car ma vision du double éthérique découlait d'une idée toute simple que tout est en double dans nos corps, que l'ego matériel avait forcément son double quelque part mais qu'il n'avait jusqu'ici pas été nommé clairement…
Donc oui il y a l'ego matériel et son jumeau qui est son "double supramental" en voie de matérialisation, ce que tu nommes "double éthérique, part intégrée, part éthérisée de soi".
Cette facette de l'ego éthérique peut avoir les attributs d'un ajusteur de pensée ou "aide à la pensée" sans pour autant le confondre avec "l'esprit" qui est une énergie de même nature que l'âme et dominé par elle et qui domine l'ego matériel également.
L'esprit/énergie est composé d'une lumière qui fait un travail de diamantaire sur l'ego matériel, à l'intérieur même de son centre d'intelligence et de volonté, telle une dynamo éthérique et atomique a rayons solaires, dont nous sommes les seuls déclencheurs d'activités.
L'hypnose, l'autosuggestion et autres entraînements comme les marches sur le feu, démontrent des possibilités reproductibles de transfert d'énergie de la douleur ou de son contrôle vibratoire sur l'ego. Lors d'un accident, aussi violent soit-il la douleur n'existe pas, ça s'explique par une décharge instantanée d'endorphine. Cela reste des applications valables et en devenir tant que l'humain n'a pas une gestion parfaite et autonome de ces centres nerveux.
Dans notre sujet "neutralité mentale" ou "anémotivité" nous sommes plus dans la rupture des liens énergétiques de notre corps émotionnel avec les mémoires stockées dans le sac animique, pour ne plus réactiver des souvenirs qui nous font perdre de l'énergie et nourrir les plans.
Concernant le corps physique celui-ci ne ressentira plus la douleur sensitive (sans pour autant devenir un robot), sans aucune intervention hormonale ou extérieure, ni artifice quelconque, lorsque le double sera totalement incarné dans la matière. Ce corps totalement fusionné dans l'énergie de l'âme, de l'ego, de l'esprit et des 4 cerveaux sera un être supraconscient en possession de tous les attributs de ses sens qu'il pourra contrôler à volonté.
Comme vous le dites justement "il faudra du temps"... ce temps d'évolution est déjà arrimé à notre nouvelle conscience...
Notre corporalité matérielle continuera d'être une machine extraordinaire avec plus de potentiels d'autogénération grâce à l'intelligence du double qui manifestera sa pensée pour ses besoins évolutifs et non plus par désirs egotiques
BDM: L’émotion est nécessaire. L’émotion c’est une énergie astrale qui fait partie de la conscience animale de l’Homme et elle est nécessaire l’émotion. Elle est belle l’émotion, elle est utile dans la vie parce qu’elle permet à l’Homme de maintenir un équilibre entre l’infinité de sa conscience puis la particularité biologique de son humanité.
L’émotion doit être rendue intelligible, l ne faut pas qu’elle fasse interférence avec le développement de l’intelligence.
L’émotion est utile. Elle est agréable, elle est pleine, et elle poursuit le but occulte de l’esprit à travers l’âme pour le bénéfice de l’ego.
Pourquoi est-ce que l’émotion existe ?
Parce qu’elle permet à l’Homme en tant qu’entité vivante sur le plan matériel d’utiliser son corps astral, c’est-à-dire d’utiliser l’énergie de l’âme pour le perfectionnement de sa relation entre la matière et son esprit.
Au niveau des arts c’est la même chose, le musicien ou l’artiste vit, se sert des émotions pour donner à la fabrication conceptuelle mentale ou astrale de sa conscience, l’uniformité nécessaire pour homogénéiser tous les aspects créatifs de sa conscience.
Un être conscient traitera de l’émotion d’une façon esthétique, autrement dit l’émotion, cette énergie astrale puissante chez un être conscient ne peut être utilisée que de façon esthétique.
«Esthétique» veut dire pas seulement ce qui est beau mais ce qui établit une relation ou qui maintient ou qui permet une relation entre l’esprit, l’âme et l’ego.
La beauté, c’est la manifestation intégrale de la relation entre l’esprit qui est universel, l’âme qui est “particulier” et l’ego qui est simplement la réflexion des énergies de ces plans-là.
Le concept de la beauté n’est pas nécessairement un concept qui se rapporte à la catégorie du beau mais à la catégorie de ce qui harmonise parfaitement.
Quelque chose ou une chose qui harmonise parfaitement dans notre ego humain, c’est beau, une émotion, quand c’est vécu d’une façon consciente, ça nous amène automatiquement à vivre le beau dans quelque chose.
Si tu vas voir un film puis que tu pleures, à ce moment-là tu pleures pas parce que ça te fait de la peine, mais tu pleures parce que les sentiments qui sont vécus, qui sont véhiculés ou ce que le directeur du film a fait, c’est élevé à un niveau de conscience ou de sensibilité, suffisamment élevé pour que l’Homme voit, sente, perçoive une relation créative entre l’esprit, l’âme et l’ego. Même si l’auteur n’en était pas conscient, toi tu le vois.
Le domaine de l’émotion pour un être conscient ça fait partie de la conscience humaine, mais ça ne retarde pas l’Homme dans l’évolution de sa conscience mentale.
Ça n’empêche pas l’Homme d’être intelligent dans le partage créatif de son esprit avec les vibrations de l’âme, à travers la perception de l’ego.
Ça maintient constamment une homogénéité entre ce qui se passe sur les plans les plus supérieurs, les plus avancés de sa conscience, et les plans les plus bas de sa conscience.
Une émotion qui rapetisse sa vie, une émotion qui t’assujettit dans la vie, une émotion qui te rend esclave dans la vie, de n’importe quelle façon, à n’importe quel système, à n’importe quelle idéologie ou à n’importe quel évènement.
Une émotion qui t’enlève de la liberté ne fait pas partie du courant d’énergie entre l’esprit, l’âme et la mémoire, c’est une force psychique astralisée qui fait partie de la relation entre l’âme et l’ego, l’esprit est totalement coupé, il n’y a pas d’énergie intelligente dedans.
Je dirais il faut tout désacraliser comme vous savez si bien le faire au québec!
Libérer notre capacité à faire astraliser nos émotions consiste à travailler sur la neutralité dans notre mental, ne rien polariser de ce qui vient à nous, par l'expérience du jour, par les infos qui nous pollue et par ceux qui alimentent ces infos…
Le perfectionnement de notre relation matière/esprit est à considérer dans toutes nos actions qui deviennent créatives, qui génère du beau dans notre vie et agrandissent notre sensibilité a l'intelligence.
Je traduirai ta dernière phrase en ceci : l'émotion permet de compléter la relation esprit/âme/ego car elle maintient l'équilibre entre les plans supérieurs et inférieurs avec ceux les plus avancés de la conscience."
La fusion demande l'assemblage de toutes les énergies contenues dans nos différentes dimensions : âme, esprit, ego, double éthérique, 3 cerveaux, corps subtils dans un seul et même réceptacle le cerveau éthérique…
L'émotion est le ciment nouveau de la relation esprit/âme/ego qui consolide l'équilibre entre le double et le cerveau éthérique pour établir des structures solides, entre le monde mental conscient et le monde matériel qui se conscientise, afin de s'édifier dans leur intégralité.