On peut pas être intelligent tout seul


On peut pas être intelligent tout seul

 

Tout dans notre vie est sous l'influence des plans astraux ; polarité, dualités, confrontations, dominations, manipulations… 

Quand tout cela naît de nos parties astralisée involuées, nous sommes sous emprise oppositionnelle qui freine l’accroissement de notre intelligence et nourrit nos expériences mémorielles.

Comme le dit Bernard de Montréal : "On peut pas être intelligent tout seul".

On peut pas non plus équilibrer tout seul l’astral de sa conscience car on s’appauvri en compagnie de personnes inconscientes aussi aimantes, gentilles, belles, respectables, cultivées ou diplômées soient-elles …

Cependant l’intelligence n’a de valeur que si elle est contrôlée pour ne pas dominer l’autre. 

Prendre le pouvoir avec son intelligence ce n’est pas intelligent, c’est du vampirisme de l’ego astralisé qui veut avoir de la suprématie sur l’autre. 

Nous avons besoin d’une opposition intelligente et non pas d’une récupération astrale.

Dans la blogosphère supramentale cette suprématie a tendance à émerger subtilement…

Ceci est impossible face et avec des êtres conscients. Leur intelligence est réelle, sous contrôle et non soumise à leur part d’astralité.

Ils ont une intelligence qui ne cherche pas à dominer la conscience de l’autre, qui l’écoute, lui parle ou lui répond sans pontifier, respecte son individualité, lui donne en conscience le pouvoir de se rendre intelligent. 

Dans l’opposition avec ces personnes intelligentes, c’est nécessaire qu’il y ait de l’opposition pour un ajustement réciproque, on perfectionne ensemble l’énergie de sa conscience, on grandi ensemble en conscience.

"Le fait d'être assailli par la fusion avec l'esprit fait voir l'esprit chez autrui et en même temps fait voir la puissante nécessité de se comporter d'esprit à esprit".
Tout rapport entre l’homme et l’esprit est un rapport de communication lui permettant de comprendre sa propre évolution. Lorsque ce rapport est équitable entre deux esprits, l'un communique à l'autre et vice versa car l'esprit est intelligence. Cette intelligence sert de marche pied pour l'autre qui monte en intelligence et réciproquement ensemble en même temps…

 

Y aurait-il un amalgame entre l'esprit et la spiritualité?
De mon point de vue, qui n'est pas forcément le plus juste, dans la spiritualité la communication prend un intermédiaire (guide, ange etc..), dans l'esprit il est en nous donc la communication est directe ou télépathique...

L'esprit dans dans ton trio est-il individuel ou commun, autrement dit:
- N'y a t-il qu'un seul esprit, celui de la source, que deux personnes en évolution partagent dans l'échange?
- Ou chaque être à son propre esprit qui communiquent entre eux?

 

L'ego involué, insécure et conditionné, assujetti aux voiles divers du "mensonge cosmique" selon BDM, n'a pu faire autrement que prendre pour argent comptant tout ce que sa civilisation lui a, en son temps, imposé pour toutes sortes de motifs valables ou non, mais certes évolutifs à très long terme. Que cet ego amalgame encore sous le label "spiritualité" l'âme et l'esprit cela parait normal… Mais qu'un ego évolué qui, pour justifier ses pratiques spirituelles s'appuie sur les activités de l'esprit j'émets quelques réserves… Lui plus que tout autre sait que nous ne sommes pas le penseurs de nos pensées. Ma réserve s'arrête là... Car en effet la variété et la subtilité des communications avec les plans ne gagent pas d'une communication réelle avec quelques plans que ce soient et qu'il le croie... qui dépend surtout de l'état ou l'humeur de l'ego, de sa personnalité, d'autant que notre "wifi personnel" ne nous permet de capter que ce qui correspond à notre taux vibratoire. C'est à nous de discerner si telle ou telle personne est bien dans son esprit ou n'a pas dépassée le stade spirituel. Comme tout est juste et à sa place cela ne nous dérange aucunement parce que nous respectons chaque personne où elle en est dans son évolution.

 


Ces quatre phases ou chemins qui mènent à l'esprit (sentiment de compartimentation, pseudo-union, idéalisation, union) sont intéressantes dans le sens qu' il semblerait que nous vivions tous, et de bien de façon différentes, ce type de processus, en tant que "passage obligé" dans la progression de l'ego à fusionner avec son esprit.

L'arrivée salvatrice de Bernard de Montréal nous a permis de sortir brutalement (ce qui est mon cas) ou progressivement des méandres de ces chemins pavés de pièges. La sortie des plans spirituels vers les plans mental, surmental et supramental n'en sont pas moins jonchés mais au moins le retour en soi qui advient de ces processus changent complètement la donne dans les transformations radicales de notre ego. Et d'en parler avec autrui nous rend plus intelligent.

 

Intuition et discernement sont les deux mamelles du supramental, sans elles on ne peut sortir des pièges incessants, tendus pour les besoins évolutifs, qu'ils viennent des plans astraux ou de l'esprit qui nous teste. La mutation n'est pas seulement psychique elle est concomitante au corps physique, qui sous bien des aspects, souffre aussi multidimentionellement, en même temps qu'il croit s'en occuper au mieux…
En effet la sensibilité, de plus en plus à fleur de peau, accroit notre intuition et notre discernement pour nous montrer les fourvoiements inconscients dans lesquels nous étions rendu durant nos étapes spirituelles. On ne peut reprocher non plus à l'humain sa condition qui fut d'accepter celle-ci en s'incarnant avec un carnet de route que furent sa programmation et son plan de vie, aussi aberrant soient-ils…
Le mensonge cosmique ne devient intolérable que lorsqu'il est dévoilé, la rage et la colère ne débande plus de s'être "fait avoir" par cette ultime et géante supercherie cosmique...
Auparavant nous nous contentions de nos pensées astrales et de nos niveaux spirituel, avec parfois des egos bien surdimensionnés selon le positionnement hiérarchique dans ces plans… Cela ne nous a pas empêché au fils des civilisations d'exercer nos talents dans les polarités que sont le beau/le laid, le bien/le mal… On ne peut jeter la pierre à l'être humain qui, dépossédé de son intuition et de son discernement, s'en est remis passivement, naïvement aux mains de tous les faux Dieux crées pour satisfaire aux besoins de l'époque à court terme mais aux besoins encore plus grands à très, très, très long terme de l'esprit universel, de la source etc… et ce terme arrive à terme pour nous faire chavirer, comme un bateau dans une grande tourmente, car seul le choc brutal peut nous arracher à nos illusions et conditionnements. L'être humain n'en reste pas moins une marionnette expérimentale qui tend à la perfection avec la fusion de son égo a son esprit, mais rien ne nous garantit qu'à ce stade "l'hommerie" en lui ne lui jouera pas encore des tours…

 

Les principes essentiels du réel ne se nichent pas dans la recherche frénétique de la fusion, de la création d'un double qu'ils soient éthériques ou cosmiques, de l'intelligence, de la volonté, ni même de l'amour... Les principes essentiels du réel se vivent au quotidien dans l'acte ajusté à ce qui se présente à nous à chaque instant. Chaque instant où l'énergie de l'esprit manifeste sa présence. Il ne sert à rien à l'ego de forcer ou de précipiter quoi que ce soit... la vibration de l'esprit fait son œuvre à son insu, prenant le temps qui lui convient, faisant fi de ses désirs ou non désirs, utilisant même les plans astraux pour tester encore et encore la fiabilité de cet ego, se jouant de l'âme dans sa conquête de l'expérience. Le second étage n'est pas moins confortable que le premier on y a juste un peu plus de vision panoramique du paysage, ça dépend si on habite seul dans une maison ou dans un building. Vouloir la parole à tout prix, sans expérimenter le silence qui lui précède, c'est mettre la charrue avant les bœufs car c'est dans le silence utérin que se développe le fœtus qui deviendra nouveau-né. Entre les deux il y a l'écriture générative pleine de promesses de créativité et de prémisses à la mise en sonorité. Avant d'ouvrir sa bouche s'assurer que ce qu'on va dire est plus beau que le silence, stade ultime de la parole... celui qui n'a jamais passé la nuit sur le haut des montagnes n'a pas la moindre idée de ce qu'est le silence, chemin vers tous les tremplins passant d'abord par lui...

 

Autrement dit l'invitation au "désastre psychique" auquel nous invite l'évolution est proportionnel à cette paix sans pression, ni déception, ni illusion...?
Et la tempête qui décroît installe peu à peu un sentiment de confiance et de certitude nous redonnant confiance en notre bateau, dont l'esprit gère le gouvernail et la voilure et l'ego la quille...?

 

Ce récit transpire un vécu, véritablement et formidablement intégré, il me permet de saisir l'occasion d'émettre une idée sans jurer qu'elle soit bonne a dire ou que ce soit la meilleure.
Cette idée c'est qu'il est sans doute plus difficile a certains séminaristes de Bernard, pour plein de raisons qu'eux seuls connaissent, de vivre cette évolution contrairement au néophyte arrivé sur le tard. J'en vois l'exemple chez des jeûnes, la trentaine, pour qui Bernard, qu'ils n'ont pas connu mais que la seule écoute d'une poignée de conférences, devient un saut quantique dans leur évolution.
- une des raisons, sans généraliser bien sûr, est que vivre ces enseignements avec la vibration en direct, accroit l'exigence ou le vouloir personnel d'être au premier rang de la classe, d'être le mieux noté, le mieux expérimenté, d'être le chouchou du prof, d'être le lauréat de fin de programme, bref d'être tout ce que Bernard n'a jamais désiré de ce que l'élève devienne ou croit être, ni même de se servir de son aura comme carte blanche à sa patente ou en se revendiquant d'être proche ou tchom personnel.
- une autre, d'un point de vue personnel et expérientiel, c'est que le désastre psychique survient sans témoin, sans soutien à la découverte de l'énorme mensonge cosmique auquel on a été assujetti tout ce temps où on croyait détenir le sens de sa vie... Ce tsunami étant l'instant T de la tombée du voile où la tourmente psychique s'engouffre, pour suivre un long passage au réel dans son intégration. Il en faut moins de temps pour le dire que pour le vivre... cela peut prendre une vie entière avec des pauses qui ressemblent à des havres de paix, là-dessus le néophyte est à la même enseigne que les élèves ci-dessus.
- une autre encore est que ce néophyte étant isolé, loin de la terre natale du précurseur mais héritier de son instruction comme les autres, peut vivre tranquillement son évolution à l'abri des projecteurs de la compétition du meilleur expérimenté, connaisseur, fusionné etc... que l'on peut remarquer ici et là, des "bébés Bernard" comme il n'en voulait pas.
- Une dernière est que ce néophyte n'étant pas intéressé à enseigner ou se professionnaliser il est moins pressé d'évoluer... Il prend donc le temps d'intégrer lentement et profondément l'énergie de la descente de son esprit... ça lui laisse plus de chance de créer un double en vivant chaque étape et non en mettant la charrue avant les bœufs.
En résumé je suis en accord avec ce récit et principalement dans ce qui reflète mon senti: "C’est l’intelligence de sa vie qui attire son focus, non pas l’intelligence de la tourmente mais celle de l’énergie derrière cette tourmente qui est son théâtre ascensionnel d’égo qui évolue en conscience".
Oui, cent fois oui il y a bien une énergie, dont on se fiche royalement du nom, qui œuvre en arrière-plan pour nous faire évoluer, détruisant tout miasme de spiritualité et de croyances, sans croire ou se faire imposer toutes pensées d'en haut et/ou d'en bas et en aiguisant chaque jour intuition et discernement. Ce qui renforce mon adage que "la conscience se vit plus qu'elle ne se parle", la parole étant d'un autre domaine.

 

Je ne dirais pas que dans la colère il y a 100% de naïveté, je dirais que chez les egos inauthentiques leur colère est fausse, voire mensongère, surjouée, artificielle etc. Celle-ci permet au comédien maladroit de prendre le micro pour illusionner une assemblée faisant croire à un double exceptionnellement affirmé… mais il y a "possession" et non habitation... Parfois une colère issue d'une réprobation suscitée par ces egos, ce que tu appelles "mensonge cuisiné sur mesure", est digne d'être exprimée fortement envers ces égo et les plans qui les dominent quand il y a insulte flagrante à l'Intelligence et au discernement d'autrui.
J'ignore ce qu'est agir sur le tracé du gué mais je fais un lien ou une une analogie au fait que le chemin du chercheur ressemble à celui du randonneur qui a un objectif, un sommet à gravir avec tous ses dénivelés, ses parois escarpées, ses vallées et monts à traverser…. et... pas de raccourcis pour atteindre ce but… ce sont les tests de chacun, sauf qu'en montagne on a pas droit aux fausses informations du GPS ou de sa carte IGN, ni être induit en erreur par un panneau directionnel… seul le temps variable peut nous faire prendre la mesure de la notion du temps, polarisable a souhait avec ses grands beau temps et ses grandes tempêtes…

 

La montagne, que tu as vécue cette année en octobre et en conscience durant une semaine, comportait aussi des traversées de rivières même si en cette période elles étaient "à sec"…
La métaphore de ton gué pourrait être assimilée aux dénivelés que tu as gravi... sauf qu'aucune interférences spirituelles n'a trouvé prise pour te faire progresser sans illusion, ni manipulation du haut-astral sur la teneur de ce que la montagne a eu a t'apprendre, ceci avec un faible niveau d'épuisement grâce à une marche lente, silencieuse, à ton rythme, sans aucune autre recherche que celle d'atteindre le sommet...

Ta phrase-clé ne m'a pas confusionnée… mon auto-correcteur mental m'a fait comprendre ce que tu rajoutes… et en effet c'est mieux dit ainsi…

 

respect, silence, intuition oui... mais plus "donner comme avant "... soit prêter pour toujours, soit échanger en équité...